Le tourisme en Afrique méditerranéenne
148 pages
Français

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Le tourisme en Afrique méditerranéenne , livre ebook

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Description

L'état du tourisme mondial est favorable aux pays en développement. Le printemps arabe a révélé les attentes des populations des pays de la Méditerranée. La capacité des nouveaux dirigeants à créer massivement des emplois productifs pour retenir leurs jeunesses au pays, à travers de nouvelles politiques de tourisme, déterminera ce qui restera de ces révoltes.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2012
Nombre de lectures 9
EAN13 9782296478299
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Le tourisme
en Afrique méditerranéenne
Nous sommes conscients que quelques scories subsistent dans cet ouvrage.
Vu l’utilité du contenu, nous prenons le risque de l’éditer ainsi
et comptons sur votre compréhension.


© L’Harmattan, 2011
5-7, rue de l’École-polytechnique ; 75005 Paris

http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr

ISBN : 978-2-296-55942-4
EAN : 9782296559424

Fabrication numérique : Actissia Services, 2012
Ibrahim Alabi O RIDOTA


Le tourisme
en Afrique méditerranéenne

Le moment d’entreprendre
Du même auteur


À Paris dans la peau d’un SDF :
Au-delà des Pyrénées - Tome 1
3 janvier 2011
Éditions Publibook
http://www.publibook.com
oridota@online.fr


Photos :

Quatrième de couverture :
Studio Photo-Portrait, 1986. Lagos - Nigéria

Page 15
À vélo dans une rue de Paris.
Photo réalisée et offerte par Larbi Tensaouti.
Automne 2011. Paris – France
À Mohamed Bouazizi
dont l’immolation par le feu à Sidi Bouzid, – Tunisie,
le 14 janvier 2011, fut le paroxysme de la réalité
économique et sociale d’Afrique et du monde arabe.
Un peu d’histoire…
« Symbole de paix, d’abondance
et de vie éternelle, emblème de vie et de longévité,
l’olivier, aussi vieux que le monde, se confond
avec l’histoire de la Méditerranée. »

Extrait autorisé
de la brochure du « Temps des Olivades » à Paris.
Remerciements
Je remercie Monique Lamperière et Marie-Hélène Gantois pour le temps qu’elles ont consacré à relire le manuscrit. Leurs corrections et suggestions syntaxiques ont contribué à rendre la lecture de ce texte plus attrayante.
Avertissement
Un certain nombre de bouleversements sont intervenus en Afrique entre la rédaction et la publication de ce livre. Le Soudan s’est scindé en deux le 9 juillet 2011 pour donner naissance à la République du Soudan du Sud. Les institutions du nouvel État qui sont en cours de formalisation n’ont pas permis de dissocier les statistiques des deux Etats. Ce sont les données de l’ancien Soudan qui sont prises en compte dans la radioscopie sociodémographique comparative qui illustre ce livre. Les deux pays sont comptés comme une seule entité pour conserver l’homogénéité de la place de chacun des 250 pays et territoires comparés entre eux par rapport à leurs agrégats sociodémographiques à un moment précis. Le « printemps arabe » déclenché le 14 janvier 2011 avait également déjà provoqué le départ de deux Chefs d’État d’Afrique méditerranéenne. Le Tunisien Zine el-Abidine Ben Ali a quitté son pays dès le début des émeutes pour se réfugier en Arabie Saoudite. L’Égyptien Hosni Moubarak est contraint à la démission le 11 février 2011. Une insurrection armée a remis en cause la légitimité du Libyen Mouammar Kadhafi avec la confiscation du pouvoir par le CNT (Conseil National de Transition). Même si l’incertitude demeure, par la prise de la prison de Bab al-Azizia, quartier général des loyalistes, par les « rebelles », le 23 août 2011, le règne du Colonel Kadhafi, en fuite, peut être considéré comme ébranlé à cette date.

Ces changements de régimes sont néanmoins loin d’avoir répondu à l’attente des populations et aux besoins des économies des pays de la région. Au contraire, ils révèlent, avec le nombre important des Maghrébins quittant leurs pays, le caractère impérieux de la recommandation préconisée dans ce livre : changer de politique.
Ibrahim Alabi ORIDOTA,
à vélo, dans une rue de la capitale française.
Photo réalisée et offerte par Larbi Tensaouti.
Automne 2011. Paris – France.
« Peut-on penser les villes pour le vélo ? » {1}
Avant-propos
L’état du tourisme mondial est favorable aux pays en développement. Très peu de régions justifient des atouts que cumulent les pays africains du bord de la Méditerranée. À l’aune des événements qui ont pris naissance en Tunisie dès le 14 janvier 2011, le moment est opportun d’adopter et de mettre en œuvre une nouvelle politique de tourisme pour cette région.

La politique préconisée dans ce livre reprend les recommandations d’un article initialement publié en juillet 20 07 {2} . Cet article, réédité ici, est enrichi par de nouvelles contributions. D’une part, deux nouveaux chapitres consacrés à l’Union Pour la Méditerranée soulignent en quoi cette organisation peut contribuer à la création d’un espace de développement au sud de la Méditerranée. D’autre part, une radioscopie sociale des cinq pays méditerranéens d’Afrique, comparée avec celle de la France, étaye leurs réalités démographiques. Il ressort de cette comparaison que les peurs associées à l’immigration africaine dans les pays du Nord ne reposent pas sur des réalités objectives. Ces deux ajouts permettent de définir les contours possibles de la nouvelle politique nationale de tourisme pour les pays africains situés au sud de la Méditerranée.

Définir une nouvelle politique nationale de tourisme pour chacun des pays africains concernés devrait néanmoins permettre d’éviter quelques-uns des écueils qui – s’ils ne sont pas clairement identifiés dès le départ –, neutraliseront comme à l’accoutumée les bénéfices que le tourisme est censé procurer aux pays qui investissent dans son développement. Il y a une raison majeure à cela.

Le tourisme est un phénomène économique, culturel et social complexe qui est souvent simplifié à l’extrême. Cette simplification est dommageable à la planification et au développement efficace du secteur touristique. Ce qui est préconisé dans ce livre est un changement de paradigme. Comme toute modification profonde, ce dernier s’expose à des risques qui ne sont pas clairement identifiables, parce qu’il n’y a pas de base suffisamment testée pour une comparaison probante. Quand des exemples existent, les différences de contexte ne facilitent pas la comparaison. Néanmoins, les pays africains du bord de la Méditerranée disposent d’un atout. L’ancien modèle sur lequel reposaient leurs politiques de tourisme a échoué et cet échec est menaçant pour les pays du Nord. Remplacer ce modèle par un autre est devenu incontournable. Une précaution s’impose : il faut réussir à opérer ce changement de modèle sans répéter ni dissimuler les erreurs inhérentes à l’ancien.

C’est ainsi, à dessein, que ce livre se propose d’exposer les principales erreurs à éviter. Les deux chapitres consacrés à l’UPM sont destinés à montrer comment ce nouvel organisme, voulu par la France, peut être une chance pour les pays africains en général et pour ceux du sud de la Méditerranée en particulier. La seule condition est que l’UPM se donne les moyens de restaurer dans l’espace méditerranéen une capacité réelle de création de richesse car, là également, l’ensemble des initiatives diplomatiques rattachées au processus dit « de Madrid » a été un échec qu’il convient de ne pas répéter.

Malgré cette évidence, l’acte fondateur de l’Union Pour la Méditerranée est officialisé à Paris, le 13 juillet 2008. Le démarrage effectif de l’organisme et son action concrète sur le terrain sont toutefois restés lettre morte. Dès le quatrième remaniement ministériel opéré en France par le Président Nicolas Sarkozy le 27 février 2011, remaniement qui fit entrer une nouvelle personnalité au Ministère des Affaires étrangères en la personne d’Alain Juppé ; ce dernier a publiquement déclaré que l’Union Pour la Méditerranée était la première de ses priorités. C’est donc bien à propos, que les deux chapitres rajoutés aux recommandations initialement publiées en 2007 sont venus, non seulement rappeler le diagnostic d’expert que les initiateurs de l’Union Pour la Méditerranée ont ignoré jusqu’au moment de son lancement le 13 juillet 2008, mais également expliquer l’orientation voulue par les initiateurs de l’Union Pour la Méditerranée pour montrer qu’u

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