Société civile et participation au développement
367 pages
Français

Société civile et participation au développement , livre ebook

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367 pages
Français

Description

La participation de la société civile aux activités de développement est reconnue comme étant un élément central dans la réduction de la pauvreté et un pilier de la gouvernance. Un défi majeur consiste aujourd'hui à trouver les moyens de garantir des dispositifs participatifs effectifs, inclusifs et durables. L'institutionnalisation de la participation peut répondre à ces exigences. Le Sénégal constitue le cas d'étude principal de cette analyse. Plusieurs initiatives tendant vers l'institutionnalisation de la participation ont été menées dans ce pays."

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 novembre 2009
Nombre de lectures 42
EAN13 9782296243972
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1450€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

SOMMAIRE
PREFACE ........................................................................................................................ 9
INTRODUCTION.......................................................................................................... 11
PREMIERE PARTIE - LA PARTICIPATION AU COEUR DES NOUVELLES POLITIQUES DE DEVELOPPEMENT ....................................................................... 37
TITRE PREMIER – Dudéveloppement participatif à la gouvernance participative 39 Chapitre 1.L.................................... 41a participation, exigence du développement Chapitre 2.L.......................................... 73a participation, pilier de la gouvernance
TITRE SECONDL’expérience participative duSénégal dans les nouvelles politiques de développement ................................................................................... 103 Chapitre 1.La consécration de l’approche participative dans les politiques de coopération au développement ........................................................................... 105 Chapitre 2.Le bilan contrasté de la participation de la société civile sénégalaise dans les politiques de coopération au développement ..................... 125
DEUXIEME PARTIE-LE CADRE JURIDIQUE DE LINSTITUTIONNALISATION DE LA PARTICIPATION AU SENEGAL................................................................. 163
TITRE PREMIERL’aménagement d’un environnement favorable à la participation ...................................................................................................... 165 Chapitre 1.La promotion de la participation au niveau local par la mise en place de structures de proximité................................................................................... 167 Chapitre 2.La garantie des droits et libertés essentiels à la participation........... 195
TITRE SECONDLa consolidation du dialogue entre l’Etat et la société civile .. 229 Chapitre 1.L’institutionnalisation de cadres de concertation sectoriels ............. 231 Chapitre 2.L........................................ 265e nécessaire renforcement des capacités
CONCLUSION............................................................................................................ 301
BIBLIOGRAPHIE&SOURCES................................................................................ 305
SIGLES&ABREVIATIONS...................................................................................... 351
INDEX......................................................................................................................... 353
TABLE DES MATIERES........................................................................................... 357
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PREFACE
Même s’il est aujourd’hui de bon ton de le qualifier, l’exigence du développement est plus que jamais d’actualité.La réalité du sous développement subsiste en effet et elle est désormais à nos portes par sa manifestation la plus insidieuse mais aussi la plus visible, la pauvreté.Lutter contre la pauvreté est ainsi devenu une priorité de la communauté internationale.Durant des siècles la démarche destinée à tenter d’atteindre cet objectif a en réalité peu varié, même si elle est passée de la sphère privée à la sphère publique : le riche aide le pauvre dans une relation de dépendance et d’assistanat.Seul le premier est acteur ; le second n’est que spectateur de sa propre subordination.L: la pauvreté n’a pas reculé bien au’échec, on le sait, est patent contraire et le sous développement est une réalité que la multiplication des initiatives internationales n’est pas parvenue à enrayer.
Sans doute était-il nécessaire alors de changer d’approche : aux relations unilatérales entre donateurs et bénéficiaires, préférer un partenariat entre égaux.Encore fallait-il, pour cela, connaître très précisément les besoins à satisfaire et s’assurer des conditions d’exécution des politiques de développement.Les relations entre partenaires publics traditionnels, en réalité les relations entre leurs appareils administratifs, s’avéraient, de ce point de vue, tout à fait insuffisantes.Seule la participation de la population à tous les stades des politiques de développement, et notamment de ses composantes les plus démunies, était susceptible de garantir l’efficacité de ces politiques.Dans une convergence qui mérite d’être soulignée, les organisations internationales comme les organisations non gouvernementales et la société civile ont perçu l’importance de cet enjeu.C’est ainsi qu’ont vu le jour des actions destinées à assurer la participation de la société civile aux politiques de développement.
C’est à l’analyse de ce phénomène qu’est consacré l’ouvrage deMonsieurAlexei Jones, et plus précisément des mécanismes destinés à pérenniser cette participation.
Etudier la dimension juridique de l’institutionnalisation de la participation de la société civile dans les politiques de développement est assurément œuvre ambitieuse car elle exige de son auteur la maîtrise de la pluridisciplinarité : droit, science politique, science administrative, théorie des organisations mais également sociologie sont tour à tour mobilisés pour appréhender une question protéiforme.Mais la dimension culturelle du développement interdit les généralités trop systématiques, au delà de quelques recettes communes propres au système international.MonsieurJones a donc opportunément choisi de concentrer sa réflexion sur le cas duSénégal,Etat remarquable par sa stabilité politique et par l’importance des structures intermédiaires, publiques et privées.
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Cette étude exigeait de s’appuyer sur un appareil théorique incontestable, ce qui conduit l’auteur dans un premier temps à définir les concepts qui sous tendent sa démarche. Ces concepts sont nombreux, porteurs de charges politiques fortes et donc très discutés. Monsieur Jones en brosse un tableau complet et parfaitement argumenté où sa maîtrise des analyses juridiques et politiques apparaît de manière évidente. Il avait toutefois d’emblée perçu qu’un tel travail n’avait de sens que s’il pouvait s’appuyer sur une expérimentation de terrain lui permettant à la fois de parfaire les matériaux nécessaires à sa recherche mais également de tester certaines de ces hypothèses et de les confronter aux réalités.Dès lors, il a choisi de s’immerger à l’occasion de plusieurs séjours dans le pays, au sein de la société civile sénégalaise, donnant ainsi à ses analyses une pertinence remarquable.
Réaliser une telle étude exigeait des qualités scientifiques indiscutables : profondeur théorique, rigueur des analyses, nuance des raisonnements. Toutes ces qualités, l’auteur les possède au plus haut point.Elle exigeait également des qualités humaines dont peut témoigner l’auteur de ces lignes qui a accompagné la thèse de doctorat couronnée par l’Université deNiceSophiaAntipolis dont est tiré cet ouvrage : sérieux, modestie, doute créatif sont des qualités qui sont toujours mises en avant à propos deMonsieurJones.Il fallait sans doute également un certain regard sur l’Autre, regard sans complaisance, et l’esprit critique n’abandonne jamais l’auteur, mais sans porter de jugement et sans donner de leçons.Sommes nous d’ailleurs certains de pouvoir donner des leçons en matière de démocratie participative et de lutte contre la pauvreté ?
Toutes ces qualités font que le directeur de thèse a beaucoup appris, sur tous les plans, en accompagnant le chercheur durant plusieurs années.Nul doute que cet ouvrage ne sera qu’une étape dans une carrière qu’AlexeiJones mènera naturellement au service du développement et que l’on pressent longue et brillante.
LouisBALMOND Professeur à l’Université deNice -SophiaAntipolis Doyen honoraire de l'Institut duDroit de laPaix et duDéveloppement
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