Théorie sociopolitique du sous-développement socio-économique (Tome 1)
286 pages
Français

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Théorie sociopolitique du sous-développement socio-économique (Tome 1) , livre ebook

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Français

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Description

Le sous-développement a toujours été traité dans le cadre strict des relations Nord-Sud, ignorant les implications de l'hégémonisme des puissances. Ce volume expose les causes du sous-développement dans leur essence et leur substance avant de redéfinir avec précision ce qu'est l'économie afin de combattre effectivement et efficacement le sous-développement.

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Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2012
Nombre de lectures 24
EAN13 9782296477636
Langue Français
Poids de l'ouvrage 17 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

T HÉORIE SOCIOPOLITIQUE
DU SOUS-DÉVELOPPEMENT SOCIO-ÉCONOMIQUE
Tome 1
Jean-Claude Secke


T HÉORIE SOCIOPOLITIQUE
DU SOUS-DÉVELOPPEMENT SOCIO-ÉCONOMIQUE
Tome 1


Structuration des fondamentaux originels
et d’entretien du sous-développement
© L’Harmattan, 2011
5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris

http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr

ISBN : 978-2-296-55865-6
EAN : 9782296558656

Fabrication numérique : Actissia Services, 2012
DÉDICACE
À
ma chère épouse, maître Secke, née Nguine Ndongo, Notaire, pour toutes ses contributions et ce qu’elle continue de m’apporter, ainsi que pour tout l’amour et les soins dont elle entoure au quotidien toute la famille ;
À
Madame Chantal Biya, épouse de Son Excellence Paul Biya, président de la République du Cameroun,
pour le rayonnement et l’honneur qu’elle apporte au Cameroun, du fait de ses œuvres humanitaires et toutes les énergies et le dévouement qu’elle ne cesse de donner pour soulager les souffrances et le stress des couches sociales vulnérables, déshéritées et malades…, en leur apportant réconfort, bonheur et espoir.
Puisse-t-elle daigner nous faire l’insigne honneur d’accepter d’être aussi bien au Cameroun auprès de son illustre époux, qu’à l’étranger auprès des autres premières dames, l’ambassadrice des analyses et des propositions contenues dans ce livre qui, en formulant des stratégies pertinentes de lutte contre le sous-développement, la corruption, le chômage, la pauvreté…, vont dans le même sens et visent la même finalité que son œuvre humanitaire exceptionnelle. Puisse Dieu continuer de l’éclairer et de la soutenir.
REMERCIEMENTS
En priorité, je rends gloire à Dieu, pour m’avoir inspiré et à la limite, instruit de conduire ces réflexions durant ma difficile et inexplicable situation professionnelle : le Seigneur m’a ainsi entièrement préservé et mis à l’abri du stress. Par le biais de ceux qui ont l’initiative de la décision, à travers mes analyses et mes propositions, j’espère en retour apporter à une échelle plus importante, ce que je n’ai pas pu donner à la nation camerounaise, du fait des très modestes postes de responsabilité auxquels j’ai été confiné, malgré mes potentialités certaines.
Je remercie mon épouse, maître Secke, née Nguine Ndongo, notaire, ainsi que nos enfants, pour les sacrifices, les privations financières et affectives en termes de temps de vie familiale, qu’ils ont acceptés sans réserve, pour me permettre de me consacrer aux travaux et à la parution de cet ouvrage. Une reconnaissance particulière va à ma charmante épouse, pour tout ce qu’elle m’a apporté comme conseils, soutien et encouragements… sans lesquels, cet ouvrage ne serait pas paru sous cette forme. Pour ces raisons, lui dédicacer cet ouvrage eut été insuffisant et injuste, dans la mesure où elle en est en réalité quasi co-auteur.
Merci à monsieur Jean-Baptiste Abessougue avec qui j’ai échangé sur certaines de mes analyses et pour les encouragements qu’il m’a apportés en les estimant très originales et étant des sujets majeurs d’actualité. Il a ainsi été une oreille attentive utile.
Ma reconnaissance va à mes collègues qui m’ont aidé ne serait-ce que pour le traitement d’une page : messieurs Essomba Eloundou Joseph et Menyou Ondo Paul, cadres, pour la présentation et la saisie de certains tableaux, ainsi que madame Toukoulou, née Melanga Françoise, secrétaire de direction, qui m’a également formé et encouragé à la saisie et enfin Ananga Christian, cadre, qui a récupéré sur ordinateur des textes que je croyais avoir perdus.
Enfin, une pensée très profonde est ressentie pour mes défunts parents pour l’éducation et la quête de l’excellence qu’ils m’ont données, ainsi que pour mes regrettés beaux-parents et mes frères disparus, qui auraient été fiers et heureux de partager notre joie.
AVERTISSEMEN T
Si le Cameroun est cité quelque fois pour illustrer certaines analyses et démonstrations, ce ne sera pas un fait de pur hasard mais une stricte et simple question de circonstance, parce que nous sommes Camerounais, y vivons et connaissons mieux notre pays que d’autres nations. En effet, il s’agit pour nous d’une analyse des problèmes du sous-développement des PVD qui n’est nullement une prise de position politique contre quelques personnes que ce soit et encore moins contre un quelconque parti politique. Il est pour nous question d’analyser les systèmes, le Cameroun encore appelé Afrique en miniature ne servant que d’illustration.
Nous avons sans état d’âme observé et analysé le contexte environnemental des Pays en voie de développement (PVD), les systèmes et les structures qu’il génère puis leurs implications dans "l’économie" ; c’est-à-dire l’action par rapport à la recherche du développement. Chacun desdits pays s’y retrouvera. Nous utiliserons indifféremment les termes sous-développement et lutte contre la pauvreté, les crises.
Sur la forme, certains trouveront le ton violent/vif et incisif. Le style volontairement "interpellateur" du langage utilisé dans la réflexion d’ensemble proposée, pourrait paraître provocateur. Le caractère "interpellatif" sied et s’accommode bien avec la nature, la portée et la gravité du sujet abordé. En effet, le sous-développement est une question de plusieurs milliards de vies humaines menacées dans les PVD par les misères dues aux systèmes et organisations ogres y prévalant.
En tout état de cause, l’interpellation concerne aussi bien les dirigeants et les populations des PVD que les gouvernements des pays développés, compte tenu du rôle qu’ont joué et jouent ces derniers dans l’engrenage du sous-développement ainsi que de celui qu’ils peuvent avoir et tenir sous forme de soutien/pression en vue de l’amélioration des fonctionnements des pays pauvres. Le monde n’est-il pas désormais un village planétaire ? L’économie n’est-elle pas désormais globalisée et mondialisée ? Nous sommes tous concernés. L’ampleur des défis à relever, les disparités intolérables entre classes sociales au sein des pays pauvres et entre nations concernées à l’échelle mondiale, enlèvent toute connotation provocatrice à notre analyse ; d’autant plus qu’à l’issue des démonstrations, des propositions portant sur l’organisation, les comportements et les actions utiles… sont formulées à l’effet de combattre ensemble le mal, et non une quelconque classe ou une personne donnée.
Les problèmes de développement sont les problèmes de l’humanité et les problèmes de l’humanité sont des problèmes de conscience collective et de mise en œuvre des modes d’organisation porteurs ainsi que de gestion dynamique et évolutive des rapports de force aussi bien au sein des pays qu’entre pays.
Nos analyses ne font que révéler par démonstrations successives pour les théoriser, les faits constatés dans un contexte précis. En réalité et en fin de compte, lesdits faits et fonctionnements étant des données organisées et construites en systèmes par l’homme, ce sont ces derniers, ce sont les mécanismes et les conséquences que sécrètent les systèmes en vigueur incriminés dans les PVD et au niveau des relations internationales qui sont violents, voire cruels. Ici, tout découle de la perception des problèmes et de la situation même des pays en développement. Pour notre part, l’important se situe dans l’approche et le fond du sujet, et non dans l’écriture et la langue, bien que tout le soin ait été accordé et recherché par rapport à ces deux derniers aspects.
Par ailleurs, face à l’analyse d’un phénomène ou d’un processus, un esprit de formation scientifique est moins perméable qu’un autre par rapport aux séductions de l’imagination. Pour dire par exemple qu’un perroquet est mort, plusieurs alternatives s’offrent à vous. Il vous est loisible de dire : "il a cessé de vivre ; il ne respire plus définitivement, etc.". Le constat reste le même, seule la manière de le dire pour le faire comprendre varie.
Écrire ou dire haut ce que tout le monde pense dans son for intérieur et que l’on peut vérifier n’est pas

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