La francophonie économique
218 pages
Français

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La francophonie économique , livre ebook

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Description

Vu d'Afrique, la langue française peut-elle aider à développer le continent et contribuer à faire progresser les autres régions du monde ? De 220 millions aujourd'hui, la sphère francophone passera à 650 millions de locuteurs en 2050. Comment, dans le Nouveau Monde qui s'annonce, les enfants de Cheikh Anta Diop pourront-ils tirer profit du fait de parler français ? Comment la francophonie économique permettra-t-elle d'élargir et de redéfinir la géographie des affaires des Africains ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 juillet 2012
Nombre de lectures 29
EAN13 9782296499461
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
4e de couverture
Études africaines
Collection dirigée par Denis Pryen et François Manga Akoa
Dernières parutions

Abdoulaye KEÏTA, Sécurité alimentaire et organisations agricoles et rurales au Mali , 2012.
Jean-Marc BIKOKO, Le syndicalisme à la croisée des chemins, 2012.
Jean-Baptiste MALENGE Kalunzu, Philosophie africaine, philosophie de la communication, 2012.
Mohamed BERRIANE, Hein de HAAS, Les recherches sur les migrations africaines , 2012.
Aimé MPEVO MPOLO, Les quatre tournants manqués de l’Université congolaise. Analyse des réformes académiques du Congo-Zaïre (1971-2011) , 2012.
Samuel NGUEMBOCK, La politique européenne de sécurité et de défense en Afrique centrale , 2012.
B. MUREME K., Manuel d’histoire politique et sociale du Rwanda contemporain suivant le modèle Mgr Alexis Kagame , Tomes 1 et 2 , 2012.
François Claude DIKOUME, Le service public du sport en Afrique noire, L’exemple du Cameroun , 2012.
Robert AKINDE (sous la dir. de), Les acquis économiques du Bénin de 1960 à 2010 , 2012.
Christian EBOUMBOU JEMBA, Transports et développement urbain en Afrique , 2012.
William BOLOUVI, Un regard inquiet sur l’Afrique noire , 2012.
Julien COMTET, Mémoires de djembéfola. Essai sur le tambour djembé au Mali. Méthode d’apprentissage du djembé (avec partitions et CD) , 2012.
Juan AVILA, Développement et lutte contre la pauvreté, Le cas du Mozambique , 2012.
Jean-Serge MASSAMBA-MAKOUMBOU, Politiques de la mémoire et résolution des conflits , 2012.
Apollinaire-Sam SIMANTOTO MAFUTA, La face occulte du Dieu des Congolais , 2012.
Toavina RALAMBOMAHAY, Madagascar dans une crise interminable , 2 e édition, 2012.
Alphonse Zozime TAMEKAMTA, Eric Wilson FOFACK (dir.), Les urgences africaines, Réécrire l’histoire, réinventer l’Etat , 2012.
Henri-Pensée MPERENG (avec la collab. de Jerry MPERENG), Histoire du Congo Kinshasa indépendant. Politique économique , 2012.
Julien BOKILO, La Chine au Congo-Brazzaville. Stratégie de l’enracinement et conséquences sur le développement en Afrique , 2012.
Titre
Serge Tchaha






LA FRANCOPHONIE ECONOMIQUE

Horizons des possibles vus d’Afrique








L’Harmattan
Copyright

Révision linguistique : Adeline Corrèze
Conseils sur les éléments graphiques : Jean-Yves Godin (Cubik Communication)

© L’HARMATTAN, 2013
5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr

EAN Epub : 978-2-296-97795-2
Citation

« Le nouveau marché : c’est nous ; le plus jeune marché du monde : c’est nous ; c’est là où il y a tout à faire »
Alpha Oumar Konaré
« La Francophonie est dans son rôle lorsqu’elle se préoccupe d’économie »
Abdou Diouf
« Africa is the untold story, and could be the big story, of the next decade, like India and China were this past decade »
Muhtar Kent, PDG de Coca-Cola
« La langue du profit, c’est la langue du pays »
Anonyme
Remerciements
Mes premiers mots vont tout naturellement à S.E.M. Abdou Diouf, qui me fait l’honneur d’être le préfacier de ce livre. Il est ainsi en parfaite cohérence avec l’intérêt qu’il porte à la dimension économique de la Francophonie. Un mot amical est aussi adressé à ses services qui m’ont, entre autres, permis d’utiliser des images de l’Organisation Internationale de la Francophonie.

Que soient ici remerciés Frédéric Couttet, Patricia Bentolila, Lucien Bradet, Zhan Su et particulièrement Jean-Louis Roy – qui m’a reçu le jour de son anniversaire – qui ont bien voulu m’accorder une entrevue dans le cadre de la rédaction de ce livre.

Des hommages tout aussi sincères et profonds sont à adresser à Anne-Constance Ngoundo Black – chez qui l’idée de ce livre est née – et Alcide Tchamabo – chez qui une partie de cet ouvrage a pris corps.

Africain, Camerounais, Bamiléké, Bana et précisément Bakotcha, je suis issu d’une fratrie très large, d’une famille superbement nombreuse. Cette famille est en moi et est moi, ce livre est aussi le sien. À leurs côtés et même parmi eux, sont installés des gens qui n’ont de cesse de m’encourager comme seule une famille sait le faire. Pour ce livre, je pense particulièrement à : H. Iyodi, O. Léa, S. Ngalle-Miano, D. Atangana, A. Kwetcheu Gamo, C. Kiening, Y. Sawadogo, A. Kolokey, J-P Ketcha, A. Tachou, R. A. Ngo Ndok, A. & O. Zuko, L. Nguema-Emane, L. Kamdem, M.E. Ngoundo Black, R.Yossa, A.C. Tene, A. Siewe, J-R. Gangnito.

Parce qu’ils m’ont lu et m’ont fait des rétroactions, sans que les propos de ce livre ne les engagent en quoi que ce soit, je veux saluer de façon spéciale : l’incontournable Léopold Nséké, Zossia Yandoma, Patrick Essonkong ainsi que Kina Chénard.

Ce livre a aussi été possible parce qu’un jour, Amina et Malam Gerba ont accepté que je devienne chroniqueur économique pour Afrique Expansion Magazine . Les efforts journaliers qu’exige ce travail appellent la réflexion, le sens critique, l’analyse. Mon travail m’a aidé à « préparer » ce livre. Merci à Adama Wade, directeur de la rédaction de Les Afriques , qui comme M. Gerba, m’a permis d’utiliser dans ce livre des extraits de son journal.

Parce qu’une de mes mères, en l’occurrence Nicole Djeutcheu, disait toujours : « il ne faut jamais être ingrat », je veux dire mon infinie reconnaissance à Hervé Cronel, Marie-France Lebreton, Magali Gautier et André Baril, qui ont joué, dans l’ombre, un rôle éminent pour l’avancement de la rédaction de ce livre.

J’ai aussi une pensée puissante pour ceux-là qui m’entourent, me proposent des idées, me parlent et sèment en moi des intuitions inouïes, puissions-nous poursuivre, ensemble, très longtemps notre chemin. Ainsi soit-il ! Ainsi puisse-t-il être !

À tous : mille grâces.
Serge Tchaha
Avant-propos
Le Conseil Canadien pour l’Afrique (CCAfrique) a été créé en 2002 à la suite du Sommet du G8 de Kananaskis. Il s’agit de la plus grande organisation privée pancanadienne qui vise à promouvoir les affaires entre le Canada et l’Afrique.

2012 nous apparaît comme une année spéciale. Tout d’abord, c’est notre dixième anniversaire d’existence. Ces dernières années consacrées à accompagner les entreprises canadiennes en Afrique nous ont clairement enseigné qu’il est possible que les partenaires des deux bords réalisent des opérations réciproquement bénéfiques. Cette année correspond aussi à celle de la tenue de la deuxième Rencontre internationale de la Francophonie économique (RIFÉ), événement dont nous sommes, par ailleurs, co-organisateurs. C’est enfin au cours de la présente année que se tiendra à Kinshasa (République Démocratique du Congo) en octobre, le XIV e Sommet de la Francophonie. Les principales recommandations de la RIFÉ 2012 seront d’ailleurs présentées, lors dudit Sommet, aux chefs d’État de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).

La RIFÉ est un rendez-vous extraordinairement important pour le CCAfrique car nous croyons au vaste potentiel de la Francophonie économique. À n’en point douter, le Canada, pays qui a le français en partage avec près du tiers des membres de l’ONU, est pleinement concerné par les enjeux qui touchent à la Francophonie économique. Bien que l’auteur en parle d’éloquente façon, prenons quand même le temps de nous attarder sur ces éléments ici : les extraordinaires mutations démographiques et économiques que pourrait connaître la famille francophone la transformeront radicalement. Nous en sommes convaincus, cela pourrait contribuer, de façon mutuellement bénéfique, à augmenter sensiblement les échanges commerciaux entre le Canada et l’Afrique. Faut-il rappeler qu’en Afrique, ce sont 30 pays sur 54 qui sont membres de l’OIF et c’est le seul continent au sein duquel apparaîtront massivement des millions de nouveaux francophones au cours des quatre décennies à venir ?

C’est pourquoi nous avons tout de suite été séduits par l’idée de présenter ce livre de Serge Tchaha.

Le monde change rapidement, les joueurs globaux de demain devront impérativement composer avec l’Afrique et les Canadiens ne feront pas l’économie de ce verdict que semble avoir prononcé l’Histoire.

Par ses valeurs, par son savoir-faire, par son attachement à la solidarité internationale ainsi que par ses ressemblances ave c le continent africain, le Canada et ses chefs d’entreprises canadiennes ont de solides arguments pour prospérer en Afrique. Ou pour « coprospérer » avec ce continent, pour e

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