Les Écritures subversives
493 pages
Français

Les Écritures subversives , livre ebook

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493 pages
Français

Description

Portant sur maintes littératures française, cubaine, québécoise, américaine, acadienne et maghrébine, se rapportant à différentes périodes qui vont du Moyen Âge à l'époque contemporaine et étudiant aussi bien des oeuvres consacrées que le manuscrit de certains textes inédits, les contributions réunies dans ce volume interrogent la notion d'écriture subversive tout en mettant l'accent sur les modalités et les enjeux littéraires, esthétiques et sociopolitiques de la subversion.

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Informations

Publié par
Date de parution 06 mai 2020
Nombre de lectures 3
EAN13 9782806110763
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1950€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Portant sur maintes littératures française, cubaine,
québécoise, américaine, acadienne et maghrébine, se rapportant à
Kamel Feki diférentes périodes qui vont du Moyen Âge à l’époque
contemporaine et étudiant aussi bien des œuvres consacrées que le et Moez Rebai
manuscrit de certains textes inédits, les contributions réunies (dir.)
dans ce volume interrogent la notion d’écriture subversive tout
en mettant l’accent sur les modalités et les enjeux littéraires,
esthétiques et sociopolitiques de la subversion. Elles révèlent
en défnitive que le propre des écritures subversives est la pré -
sence de deux bords, « un bord sage, conforme, plagiaire » et
un autre bord novateur, irrégulier, déceptif, et que « la faille »
de l’un et de l’autre est le gage « d’une jubilation continue » et Les Écritures subversives
du renouveau de la création littéraire.
Auteur d’une thèse intitulée Romans de poète : poétique des romans de
Jules Supervielle, Kamel Feki est maître-assistant à la Faculté des Lettres Modalités et enjeux
et Sciences humaines de Sfax et membre du laboratoire de recherche «
Approches du discours » de l’Université de Sfax. Outre l’œuvre des
romanciers-poètes (Pierre-Jean Jouve et Jules Supervielle), il s’intéresse à la
littéerature de guerre au XX siècle et a publié plusieurs articles sur l’écriture de
la Seconde Guerre mondiale.
Moez Rebai est maître-assistant à la Faculté des Lettres et Sciences
humaines de Sfax et membre du laboratoire de recherche « Approches du
discours » de l’Université de Sfax. Auteur d’une thèse intitulée Camus dans
ses lettres : de la correspondance à l’œuvre, il a publié des articles sur la
littérature moderne et contemporaine et a codirigé le numéro 74 de la revue
Littératures publiée en 2016 sous le titre Pratiques et enjeux de la réécriture
en littérature.
www.editions-academia.be
ISBN   : 978-2-8061-0493-9 9HSMIKG*baejdj+
45,50€
36
Kamel Feki et Moez Rebai (dir.)
Les Écritures subversivesAu cœur des textes
Collection dirigée par
Claire STOLZ (Sorbonne Université)
Parutions récentes :
37. Karine GERMONI et Claire Stolz (dir), Aux marges des discours rapportés, 2019.
35. Paola PAISSA et Ruggero DRUETTA (dir.), La répétition en discours, 2019.
34. Anne-Marie PAILLET et Florence LECA-MERCIER (dir.), Le sens de l’humour. Style,
genres, contextes, 2018.
33. Marc BONHOMME, Anne-Marie PAILLET et Philippe WAHL (dir.), Métaphore et
argumentation, 2017.
32. Véronique MONTÉMONT et Sylvie LANNEGRAND (dir.), Résistance intérieures.
Visages du confit dans le journal personnel , 2016.
31. Amir BIGLARI et Geneviève SALVAN (dir.), Figures en discours, 2016.
30. Dominique MAINGUENEAU, Trouver sa place dans le champ littéraire, 2016.
29. Anne-Marie PAILLET (dir.), Albert Camus, l’histoire d’un style, 2014.
28. Geneviève SALVAN, Jean Rouaud, L’écriture et la voix, 2012.
27. Marianne ALPHANT et Marie-Françoise LEMONNIER-DELPY (dir.), Jude Stéfan.
Une vie d’ombre(s), 2012.
26. Véronique MONTÉMONT et Catherine VIOLLET (dir.), Archives familiales : modes
d’emploi. Récits de genèse, 2013.
25. Jean-Jacques QUELOZ, Philippe Soupault : écriture de soi et lecture d’autrui, 2012.
24. Anna JAUBERT, Juan Manuel LÓPEZ MUÑOZ, Sophie MARNETTE, Laurence
ROSIER et Claire STOLZ (dir.), Citations II. Citer pour quoi faire ? Pragmatique de la citation,
2011.
23. Anna JAUBERT, Juan ManSophie MARNETTE, Laurence
ROSIER et Claire STOLZ (dir.), Citations I. Citer à travers les formes. Intersémiotique de la
citation, 2011.
22. Joël ZUFFEREY (dir.), L’autofction : variations génériques et discursives , 2012.
21. Claire BADIOU -MONFERRAN (dir.), Il était une fois l’interdisciplinarité. Approches
discursives des “contes” de Perrault, 2010.
20. Olga ANOKHINA (dir.), Multilinguisme et créativité littéraire, 2011.
19. Samia KASSAB-CHARFI (dir.), Altérité et mutations dans la langue. Pour une stylistique des
littératures francophones, 2010.
18. Françoise SIMONET-TENANT, Journal personnel et correspondance (1785-1939) ou les
affnités électives, 2009.
17. Jean-Michel ADAM et Ute HEIDMANN, Le texte littéraire. Pour une approche
interdisciplinaire, 2009.
16. Salah OUESLATI, Le lecteur dans les Poésies de Stéphane Mallarmé, 2009.
15. Ridha BOURKHIS et Mohammed BENJELLOUN (dir.), La phrase littéraire, 2008.
14. Véronique MONTÉMONT et Catherine VIOLLET (dir.), Le Moi et ses modèles. Genèse
et transtextualités, 2009.
12. Françoise RULLIER-THEURET, Faut pas pisser sur les vieilles recettes. San-Antonio ou la
fascination pour le genre romanesque, 2008.
11. Lucile GAUDIN et Geneviève SALVAN (dir.), Les registres. Enjeux stylistiques et visées
pragmatiques, 2008.Kamel Feki
et Moez Rebai (dir.)
Les Écritures subversives
Modalités et enjeux

n° 36D/2020/4910/16 ISBN : 978-2-8061-0493-9
© Academia-L’Harmattan s.a.
Grand’Place, 29
B-1348 Louvain-la-Neuve
Tous droits de reproduction, d’adaptation ou de traduction, par quelque
procédé que ce soit, réservés pour tous pays sans l’autorisation
de l’éditeur ou de ses ayants droit.
www.editions-academia.beÀ la mémoire de Joëlle Gardes Tamine Nous tenons à exprimer nos sincères remerciements et notre
profonde gratitude à tous les membres du comité scientifque pour leur
disponibilité et leur bienveillante sollicitude :
Ali Abassi (Université de la Manouba)
Hédia Abdelkéf (Université de Tunis El Manar)
Michèle Aquien (Université Paris-Est Créteil Val-de-Marne)
Faouzia Bendjelid (Université d’Oran 2)
Mohamed Ridha Bouguerra (Université de Carthage)
Sylvie Brodziak (Université de Cergy-Pontoise)
Catherine Brun (Université Sorbonne Nouvelle — Paris 3)
Brigitte Buffard-Moret (Université d’Artois)
Beate Burtscher-Bechter (Université de Vienne)
Mireille Calle-Gruber (Université Sorbonne Nouvelle — Paris 3)
Dominique Combe (Université Sorbonne Nouvelle — Paris 3)
Michel Delon (Université Paris-Sorbonne)
Jacques Dubois (Université de Liège)
Christian Doumet (Université Paris-Sorbonne)
Jacques Dürrenmatt (Université P
Jeanne Garane (University of South Carolina Columbia)
Joëlle Gardes Tamine (Université Paris-Sorbonne)
Philippe Hamon (Université Sorbonne Nouvelle — Paris 3)
Élise Hugueny-Léger (Université St Andrews)
Jean-Nicolas Illouz (Université Paris 8)
Anna Jaubert (Université Nice Sophia Antipolis)
Laurent Jenny (Université de Genève)
Samia Kassab-Charf (Université de Tunis)
Moncef Khémiri (Université de la Manouba)
Alba Lara-Alengrin (Université Paul Valéry)
Marc Lits (Université catholique de Louvain)
Dominique Maingueneau (Université Paris-Sorbonne)
Yves Reuter (Université Charles-de-Gaulle — Lille 3)
Mounir Triki (Université de Sfax)
Nelly Wolf (UnivLES ÉCRITURES SUBVERSIVES
Nos remerciements vont particulièrement à Madame Nelly Wolf
qui a aimablement accepté de préfacer cet ouvrage collectif et à
Monsieur Jean-Nicolas Illouz avec qui nous avons discuté tout au long
du projet d’une manière qui a été toujours très heureuse et féconde.
8Préface
Pour réféchir à la notion d’écritures subversives, il peut être
intéressant de s’éloigner un instant de la littérature et de se rapprocher
des usages du code écrit en dehors du domaine des belles-lettres.
Si on suit l’anthropologue Jack Goody, la naissance de l’écriture et
l’établissement d’une sphère de l’écrit (qu’il appelle en anglais literacy) se
signalent par deux phénomènes. D’une part, les savoirs de l’écriture sont
d’emblée accaparés par les pouvoirs (politique, religieux, économique)
dont ils deviennent à la fois le symbole et l’instrument. D’autre part,
l’écriture favorise le processus de canonisation des énoncés dans le
domaine religieux comme dans celui du profane. Rien ne semble donc
prédisposer l’écriture à la subversion interne, dirigée vers le canon, ou
externe, retournée contre les pouvoirs. Pourtant elle suscite ce double
paradoxe. La sacralité de la lettre

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