Les réseaux sociaux expliqués à ma belle-mère
146 pages
Français

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Les réseaux sociaux expliqués à ma belle-mère , livre ebook

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Description

Ma belle-mère qui a connu la chaîne de télévision unique, l’ORTF, est née sous la présidence de Vincent Auriol durant la 4ème république. Autant dire qu’elle n’est pas de la génération « Y » et encore moins de la génération « Z ». A l’époque où Johnny Hallyday était encore en pleine crise d’adolescence, les moyens de communication rapide entre particuliers n’étaient pas légion. De nos jours, l’utilisation des nouvelles technologies en général et des réseaux sociaux en particulier n’est pas réservée uniquement à une population jeune. Les seniors y ont de plus en plus recours. Il n’y a pas d’âge pour surfer, liker et tweeter ! Ce livre de vulgarisation, très facile à lire et à comprendre, est spécialement dédié à toutes les personnes (de 34 à 84 ans) souhaitant faire leurs premiers pas sur Facebook, Twitter, Google +, Linkedin, Viadeo, Youtube, Tumblr, Picasa, Instagram, Pinterest, Vine, Foursquare et WordPress.

Informations

Publié par
Date de parution 11 août 2014
Nombre de lectures 29
EAN13 9782312024363
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0012€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Les réseaux sociaux expliqués à ma belle-mère

Stéphan Watbled
Les réseaux sociaux
expliqués à ma belle-mère
















LES ÉDITIONS DU NET 22, rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes
À mes fils, Tao et Thomas












Du même auteur
La E-communication , 2013, aux « Editions du Net »



Contacter l’auteur
Stéphan Watbled, Agence Tristanah - 2 boulevard Faidherbe - 76 260 EU (France).
Site web : www.agence-tristanah.com
Sur Facebook : www.facebook.com/stephan.watbled





© Les Éditions du Net, 2014 ISBN : 978-2-312-02436-3
L’auteur
Né à Saint-Valéry-sur-Somme, au cœur de la Baie de Somme, Stéphan Watbled est diplômé en communication.
Dans les années 1980, parallèlement à ses études, il commence très jeune sa carrière dans la communication sur les radios libres et intègre rapidement des médias prestigieux comme NRJ et SKYROCK. Sélectionné lors des 1/4 de final du championnat de France des DJ’s en 1990, il entre par la même occasion dans le TOP 10 des DJ’s Français de l’époque.
Privilégiant sa vie de famille auprès de sa femme et de son premier enfant, il se détourne en 1991 des micros pour entamer une carrière dans un nouvel outil de communication qui allait révolutionner l’avenir : le minitel. Durant 8 ans, Stéphan Watbled met en place des solutions télématiques pour les entreprises et travaille en étroite collaboration avec le groupe ILIAD (futur FREE. fr) et son PDG Xaviel Niel.
En 1999, en pleine bulle internet il crée l’Agence Tristanah, une agence de développement de projets web et ouvre en parallèle un centre de formation « e-marketing ». Depuis, son cabinet conseil intervient auprès des chefs d’entreprise, des responsables en communication, des commerçants, mais aussi des hommes et femmes politiques ou des demandeurs d’emploi partout en France.
Consultant en communication digitale : E-marketing, E-commerce et référencement web. Conférencier et vulgarisateur du ­Web 2.0, il anime régulièrement des séminaires et des conférences sur le thème du développement économique de l’entreprise sur internet.
Stéphan Watbled est également l’auteur du livre « la e-communication » édité en 2013 aux « Editions du Net ».
Introduction
Ma belle-mère qui a connu la chaine de télévision unique, l’ORTF, est née sous la présidence de Vincent Auriol durant la 4 ème république. Autant dire qu’elle n’est pas de la génération « Y » et encore moins de la génération « Z » dont je vais vous parler dans quelques lignes. A l’époque où Johnny Hallyday était encore en pleine crise d’adolescence, les moyens de communication rapides entre particulier n’étaient pas légion. De nos jours, l’utilisation des nouvelles technologies en général et des réseaux sociaux en particulier n’est pas réservée à une population jeune. Les seniors y ont de plus en plus recours. Il n’y a pas d’âge pour surfer, liker et tweeter ! Tendance directement liée à l’évolution démographique et à l’allongement de la durée de vie, les seniors sont de plus en plus présents sur les réseaux sociaux. En France, une infographie réalisée par « Semply Social » montrait dernièrement que :
– 30 % des internautes français ont + de 50ans.
– Parmi les 55-64ans, 68 % utilisaient régulièrement internet.
– 49 % des séniors considéraient qu’internet était important dans leur vie sociale.
– 80 % des séniors français se connectaient sur les réseaux sociaux tous les jours.
– 2,88 millions de séniors français étaient actif sur Facebook.
Pour nos chères têtes grises, l’utilisation des réseaux sociaux permet de de communiquer et d’entretenir leurs relations (famille, amis…), de trouver des informations intéressantes, de trouver des personnes partageant les mêmes centres d’intérêt, d’occuper leur temps libre, de partager des photos, de jouer en ligne (syndrome Candy Crush)…
L A GÉNÉRATION « Z »
Egalement surnommée « génération silencieuse, iGénération, génération digitale, ou génération net ». Nés entre 1992 et 2010, ses représentants peuvent ou pourront être considérés comme les vrais « digital natives » (natifs numériques) puisqu’ils n’auront connu qu’internet. Ils constituent aujourd’hui 18 % de la population mondiale. Caractéristiques ? Habitués à l’action et à la satisfaction instantanées, ils ont passé la plupart de leurs jeunes années sur le web, communiquent via internet et ont peu de conversation orale. Ils ne croient pas aux rencontres et au développement des relations. Individualistes, ils ont leur personnalité propre et se préoccupent énormément de leur espace privé. Ils communiquent essentiellement « online » à travers les communautés (Twitter, Facebook…). Peu aiment voyager ou sortir de chez eux pour quoi que ce soit.
Mon fils Tao, né en 2003, alors âgé de 10 ans me posait la question suivante : « papa, comment faisiez-vous pour vous rencontrer avant Meetic ? ». Pour un jeune quadra comme moi de la génération X cette interrogation de mon fils glace le dos, mais nous devrons nous y faire, nous adapter et surtout nous éduquer.
« La peur n’évite pas le danger ». Cet adage doit faire réagir les quelques 14 % d’internautes français qui ne sont pas encore présents sur les réseaux sociaux. Ce n’est pas parce que vous n’y êtes pas que l’on ne parle pas de vous ! Par ailleurs, vous le découvrirez tout au long de ces pages, si il y a un coté voyeurisme sur les réseaux sociaux, il y a surtout un énorme potentiel culturel et informatif incontournable.
En moins d’une dizaine d’années, les réseaux sociaux ont bouleversé en profondeur les modes de communication tant dans la sphère personnelle que dans le domaine professionnel, en proposant de nouveaux supports pour stimuler, fluidifier, accélérer et démultiplier les interactions sociales entre individus ou groupes constitués. Dans le monde de l’entreprise, dans l’univers médiatique, au sein du système politique, mais aussi et surtout dans la vie quotidienne, les réseaux sociaux ont transformé les relations à l’autre, que ce soit d’un proche, d’un téléspectateur, d’un consommateur ou d’un électeur.
Les réseaux sociaux semblent de moins en moins utilisés par les internautes Français comme un lieu d’exposition ou de partage de leur vie privée et leurs opinions personnelles. 44 % des internautes inscrits déclarent ainsi passer moins de temps à discuter sur les espaces publics et publier des informations les concernant comme des photos, des vidéos, des humeurs tandis que l’utilisation des messages privés garde le même niveau. Par ailleurs, la moitié déclare consacrer moins de temps à certaines activités sur les réseaux sociaux. Ces réseaux semblent davantage être des espaces d’observation plus que de production et de diffusion : 67 % des inscrits passeraient autant ou plus de temps à partager des informations qui les intéressent (articles, liens vers des photos ou des vidéos…) et 78 % consacreraient plus de temps qu’auparavant à consulter les informations qui circulent sur les réseaux sociaux, sans nécessairement y réagir.
L’utilisation de ces réseaux revêt de plus en plus un caractère passif : plus d’inscrits, mais plus spectateurs des agissements d’une minorité active à laquelle il convient d’inclure les marques, toujours plus présentes. Le potentiel maximum semble néanmoins atteint puisque seulement 5 % des non-inscrits envisagent de les rejoindre.
Ce moindre engagement peut s’expliquer par différentes hypothèses. En premier lieu, la question de la gestion des données sur Internet est au centre des préoccupations actuelles (scandale, possibilité d’effacer ses données, etc.) : 60 % justifient cette baisse d’activité par une crainte pour leurs données personnelles. La présence trop importante de la publicité sur ces sites est la deuxième cause invoquée (44 %). La question de la valeur d’usage des réseaux sociaux mérite enfin d’être posée : pour 41 % des inscrits, l’utilisation des réseaux sociaux ne justifie pas d’y passer autant de temps qu’

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