Nouvelle économie, net organisations
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Nouvelle économie, net organisations , livre ebook

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Description

L'objectif de cet ouvrage est de revenir sur les différentes facettes de la nouvelle économie et du e-management afin de les comprendre.


Chute boursière des valeurs liées au Net à la fin du premier semestre 2000, disparition de start-up française ayant misé sur un business model défaillant : les premiers signes de la fin de " l'état de grâce "de l'économie du Net semblent bien réels. Faut-il pour autant en conclure que la nouvelle économie n'aura été qu'un feu de paille sans lendemain ? Ce serait la pire des erreurs, car la troisième révolution industrielle est en marche. En s'appuyant sur de nombreux exemples, les auteurs abordent les fondements théoriques de l'économie de l'information et ses mécanismes de création de valeur. D'un contenu pédagogique, cet ouvrage s'adresse aux étudiants en économie-gestion, aux dirigeants d'entreprise, aux élèves ingénieurs et à tous ceux qui souhaitent mieux comprendre les bouleversements et les enjeux qui se cachent derrière l'Internet.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 48
EAN13 9782847692556
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Nouvelle économie, net organisations

Thomas LOILIER
Le logo qui figure sur la couverture de ce livre mérite une explication.Son objet est d’alerter le lecteur sur la menace que représente pour l’avenir de l’écrit, tout particulièrement dans le domaine du droit, d’économie et de gestion,le développement massif du photocopillage.
Le Code de la propriété intellectuelle du 1 er juillet 1992 interdit en effet expressément la photocopie à usage collectif sans autorisation des ayants droit.Or, cette pratique s’est généralisée dans les établissements d’enseignement supérieur, provoquant une baisse brutale des achats de livres, au point que la possibilité même pour les auteurs de créer des œuvres nouvelles et de les faire éditer correctement est aujourd’hui menacée.
© Éditions EMS, 2000
Nous rappelons donc qu’il est interdit de reproduire intégralement ou partiellement sur quelque support que ce soit le présent ouvrage sans autorisation de l’auteur, de son éditeur ou du Centre français d’exploitation du droit de copie (CFC) 3, rue Hautefeuille, 75006 Paris (Code de la propriété intellectuelle, articles L. 122-4,L. 122-5 et L. 335-2).
9782912647610
Sommaire
Page de titre Page de Copyright Introduction générale PREMIÈRE PARTIE - Internet, portrait d’une révolution.com
Chapitre 1. - La « nouvelle économie », de quoi parle-t-on ? Chapitre 2. - Regards rétrospectifs Chapitre 3. - Les relations clients au centre de la révolution Internet
SECONDE PARTIE - Net économie : de la création de valeur à la Net organisation
Chapitre 4. - Nouvelle économie, nouveaux Business Models Chapitre 5. - Business models et chaîne de valeur Chapitre 6. - Les organisations modèles de la Net économie
Conclusion - Pour des « projets Internet » Bibliographie commentée Bibliographie générale Index des entreprises citées Index thématique
Introduction générale

« Tout ne commence pas et ne finit pas avec Internet, qui n ’est ni une refondation complète de l’économie, ni une renaissance de l’humanité, mais la dernière couche d’une transformation profonde du système économique. » (E. Brousseau et A. Rallet, Le Monde , 21 avril 2000)
La démythification d’Internet et de la « Nouvelle Économie » a commencé. Chute boursière des valeurs liées au Net à la fin du premier semestre 2000, disparitions de « start-up » françaises ayant misé sur un « business model » défaillant : les premiers signes de la fin de « l’état de grâce » sont dorénavant bien réels. Faut-il pour autant en conclure que la nouvelle économie n’aura été qu’un feu de paille sans lendemain ?
Ce serait la pire des erreurs. D’abord, parce que les possibilités techniques offertes par le Web sont sans commune mesure avec celles des autres médias (télévision, téléphone, minitel, …). Le B to C ( Business to Consumer ) et le B to B ( Business to Business ) vont subir de profonds bouleversements grâce aux (ou à cause des ?) Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC). Plates-formes d’achats, marketing « one-to-one », marketing viral sont des exemples parmi d’autres de nouvelles expressions intimement liées à cette « transformation profonde » du système économique et social.
Ensuite, parce que la « Net » Économie ne concerne pas que les start-up , ces jeunes entreprises à croissance très rapide dont l’activité se fonde sur le Net, mais bel et bien l’ensemble du monde des affaires. L’opposition trop vite établie entre la Nouvelle Économie, parée de toutes les vertus et la « Vieille » (pardon, l’Ancienne !) Économie définitivement surannée, n’est qu’un leurre. Il est vraisemblable que ces deux économies, soi-disant si distinctes, auront fusionné d’ici quelques années et que les « brick and mortar » 1 se seront transformées pour donner naissance à des entreprises mariant activités d’origine et nouvelles activités liées au Net. Ces « click and mortar » 2 , se développent déjà comme l’attestent l’existence de « filiales.fr » dédiées au Net de grands groupes français comme Vivendi, LVMH, Bouygues, …
Dans ce contexte de bouleversements profonds de natures diverses (sociales, économiques et techniques), un certain nombre de mythes se sont formés dans l’inconscient collectif. A grands renforts de superlatifs et de « unes » de journaux de toutes tendances, la Nouvelle Économie a bénéficié de tribunes sans cesse renouvelées, et souvent plus spectaculaires les unes que les autres : « La révolution e-commerce », « Internet, nouvel eldorado de l’économie française », « Netamorphose » 3 pour n’en citer que quelques-unes. Cet engouement, largement partagé, a de quoi laisser perplexe le chercheur. Faut-il comme l’invitent certains « réinventer le management » et brûler des bibliothèques entières d’ouvrages de gestion aujourd’hui obsolètes et inutiles ?
Rien n’est moins sûr ! Il nous semble au contraire fort utile de revenir sur les différents mythes de la Nouvelle Économie et du « e-management » afin de les analyser, les disséquer pour séparer la fable de la réalité. Il ne faudrait toutefois pas se méprendre sur nos intentions. Cet ouvrage n’a pas pour objet de clore un débat qui s’annonce fructueux mais plutôt d’apporter une modeste contribution aux réflexions centrées sur la Net économie. Dans cette optique, ce livre n’est ni un plaidoyer ou un réquisitoire contre cette dernière, ni un florilège de recettes économiques et managériales pour la dominer et y réussir. Il se présente plutôt comme un recueil de réflexions, de clés de compréhension pour mieux analyser le phénomène Internet et ses répercussions. Nous avons repéré quatre mythes économiques et managériaux. Ils ont été passés au crible tantôt de la réalité, de l’histoire, de théories managériales pour en tester la robustesse et l’intérêt.
• Mythe 1 – La « Nouvelle Économie » est régie par de nouvelles lois et nécessite donc de nouveaux fondements scientifiques.
Si l’économie traditionnelle semble au premier abord vite débordée pour comprendre les mécanismes de la Net économie, c’est avant tout parce que l’on cherche au mauvais endroit. La solution ne se trouve pas dans la remise en cause des lois économiques mais dans la prise en compte des spécificités du bien échangé : l’information. Une fois ces dernières prises en compte, la pertinence de ces lois n’est plus contestable, un modèle comme celui de la concurrence pure et parfaite en sortant peut être même renforcé. Cela n’exclut pas pour autant l’apparition de nouvelles « lois », notamment d’origine empirique, qu’il est important de prendre en compte.
• Mythe 2 – La « révolution Internet » est un phénomène entièrement nouveau qui n’a pas d’antécédent(s) dans l’histoire industrielle.
Qu’Internet soit une révolution cela va sans dire, mais ce phénomène n’est que la dernière étape de la révolution informatique débutée il y a plusieurs décennies. Même s’il est stupide de penser que l’on sait dès aujourd’hui mesurer avec certitude l’ampleur de cette révolution, il est possible de dresser un premier bilan, une synthèse d’étape, du phénomène informatique dans sa globalité. En remontant plus loin, il apparaît intéressant de replacer sur le devant de la scène les révolutions industrielles du chemin de fer et de l’électricité et de les comparer aux phénomènes actuels. Des différences existent mais les similitudes sont à bien des égards troublantes… Si Internet est certainement porteur d’une révolution, se pencher sur le passé pour analyser des périodes peut-être similaires n’est donc pas sans intérêt pour mieux comprendre l’avenir.
• Mythe 3 – Les décisions stratégiques relatives au Net sont peu complexes. Le « one best way » est directement lié à la variable temps : il faut être le premier (ou à défaut parmi les premiers) sur le marché, quel que soit le business model choisi. C’est le retour en force de « l’avantage à l’attaquant ».
Il serait vain de nier que le rapport au temps est différent dans

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