La spiritualité, un facteur de performance du leadership

Faviola Tapoyo

Description

La société contemporaine est en évaluation permanente dans une rapidité toujours plus accrue, une concurrence toujours plus forte qui crée de plus en plus un malaise chez les personnes à responsabilité qui travaillent dans une atmosphère de grande incertitude, de perte d'humanité et de repères. Pour les dirigeants aujourd'hui, le challenge est de trouver la paix, la sérénité et la confiance au travail chaque jour ; de trouver des alternatives pour leur bien-être et un meilleur rendement de leur leadership. C'est dans ce contexte problématique qu'intervient le recours à la spiritualité. Cet ouvrage met en évidence la manière dont la spiritualité participe à améliorer et à maintenir la performance du leadership dans les organisations.

Sujets

• entreprises
• Gestion
• Major religious groups
• Management

Informations

• Publié par: L'Harmattan
• Date de parution: 22 novembre 2019
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782336886640
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 7 Mo

Extrait

Couverture
4e de couverture
Collection Vivre l’entreprise
Cette collection regroupe des ouvrages consacrés aux méthodes et à la réflexion sur l’organisation humaine des entreprises.

Déjà parus

Nabil ADEL, Entre managers : des bonnes pratiques de gestion pour la PME au 21 e siècle , 2019.
Franck FLAESCH, Le management, pour quoi faire ? , 2019.
Alain MEIGNANT et Bachir AMOKRANE, Parcours de consultant et formation. Deux praticiens RH dialoguent entre la France et l’Algérie , 2019.
Yann-Gaël JAFFRÉ (dir.), Travail, emploi & douance, Pour l’intégration professionnelle de toutes les ressources de l’intelligence humaine, 2019.
Bruno BROCHENIN, L’engagement collectif dans l’entreprise. La part magique de la performance, 2019.
Pierre D’ELBÉE, Le travail inspiré. Courtes méditations sous forme d’un abécédaire, 2017.
Soumaya DLIMI et Fatima-Zahra ALAMI, Performance des équipes, Cas des PME marocaines, 2018.
Frédéric PLAN, La transmission des savoirs d’expertise par un collectif professionnel. Pratique en clinique du travail , 2018.
Eva MATESANZ et André DE CHÂTEAUVIEUX, Érotiser l’entreprise , 2018.
Éric SCHMOLL, Le management interculturel. Approche ethnologique , 2016.
Frédéric PLAN, Entre stress et détresse : des outils pour comprendre et agir , 2016.
Lionel GUILLAIN, Le management par le Zen. Nouvelles perspectives au service de l’entreprise, 2016.
Stéphane MARINIER, Moi, manager ?, Essai sur la légitimité et l’autorité managériale. De la philosophie à la pratique, 2016.
Christophe ANDEVERT, Les 8 valeurs gagnantes des managers épanouis et performants , 2015.
Denis CRISTOL, Humaniser la formation des dirigeants, Vers un leadership démocratique , 2014.
Copyright

© L’Harmattan, 2019
5-7, rue de l’École-Polytechnique, 75005 Paris

www.editions-harmattan.fr

EAN Epub : 978-2-336-88664-0
Titre
Faviola Tapoyo





La spiritualité,
un facteur de performance
du leadership

Expériences de dirigeants en France et au Gabon
DU MÊME AUTEUR
Les règles coutumières au Gabon.
Parenté, mariage, succession ,
L’Harmattan, Paris, 2016.
Dédicace

À mes chers parents.
À mon frère et ma sœur.
À tous ceux qui m’ont accompagnée dans cette belle aventure.
REMERCIEMENTS
La thèse est comme un chemin à créer, une route qu’il faut construire au milieu d’une forêt vierge. C’est donc un travail laborieux, pour lequel on a besoin de l’amour et du soutien des proches. C’est une entreprise dans laquelle le chercheur est comme un gladiateur qui trouve parfois le courage et la force de rebondir dans les encouragements qui viennent de l’arène. Merci…
Merci ! Ce bien petit mot, en lequel réside pourtant l’immensité de la reconnaissance et de la gratitude que l’on veut donner, recevoir et rendre.
Veuillez donc trouver ici mes remerciements les plus sincères et les plus profonds, à tous ceux qui, de prêt ou de loin, m’ont soutenue dans la réalisation de cette œuvre.
Je tiens, tout d’abord, à remercier et à témoigner ma reconnaissance à mon directeur de thèse, monsieur Jean-Michel Plane, pour la confiance témoignée dans la direction de cette thèse à l’égard d’un sujet peu commun et risqué. Sans oublier sa disponibilité, ses conseils et son soutien tout au long de ce travail.
Mes sincères remerciements à madame Catherine Voynnet-Fourboul, madame Florence Noguera, monsieur Jean-Paul Tchankam et monsieur Florian Mantione qui ont accepté de consacrer du temps à l’examen détaillé et pointilleux de ce travail de recherche. Merci pour l’honneur que vous m’avez fait d’être dans le jury de cette thèse.
Un grand merci également à monsieur Alain Briole pour son accueil au sein du laboratoire CORHIS, ainsi qu’à tous les membres du laboratoire pour leurs conseils et orientations prodigués lors des réunions de travail, lesquelles ont permis un certain nombre de corrections et d’améliorations.
Merci encore aux membres de l’AGRH, pour leurs remarques et suggestions ; celles-ci, apportées lors des ateliers doctoraux et communications, ont aussi permis de mieux orienter et corriger ce travail.
Merci au professeur Dezeuze pour son aide et ses conseils dans la correction épistémologique finale de cette thèse.
Je tiens, ensuite, à remercier tous les dirigeants, qui ont bien voulu participer aux entretiens, en dépit de leurs lourdes occupations de chef d’entreprise. Merci, en outre, pour leur bienveillance, leur ouverture d’esprit et leurs contributions, de manière générale, sans lesquelles aucune construction scientifique n’aurait été possible.
Je tiens également à témoigner ma profonde gratitude à tous ceux qui m’ont entourée chaleureusement durant ces quatre dernières années. Leur soutien, disponibilité, conseil, et expérience m’ont été très utiles dans les moments de doute et d’appréhension. Je veux citer ici, Alex, Amélie et Chantal.
Un immense merci aussi à Philippe qui a cru en moi dès le début, qui a su discerner cette lumière, que ne voient que ceux qui sont visionnaires. Il a su voir au-delà du temps présent, et se projeter dans un avenir que j’imaginais, mais que je ne pensais pas possible il y a près de dix ans. Merci pour son investissement sans lequel mes travaux de recherche n’auraient pas été possibles.
Merci enfin à ma famille : ma mère, mon père, ma sœur Berlysse, mon frère Hanse, pour leur amour, leur soutien, leur présence tout au long de ce chemin qui, au-delà d’être un apport scientifique, reste une belle aventure humaine qui transforme l’être tout entier. Je vous dédie ce travail.
LISTE DES ABRÉVIATIONS, DES SIGLES ET DES ACRONYMES
LMX : Leader Member Exchange
AGRH : Association de gestion des ressources humaines
EDC : Entrepreneurs et dirigeants chrétiens
MCCG : Mouvement des cadres et dirigeants chrétiens du Gabon
TD : Travaux dirigés
CORHIS : Communication ressources humaines et interventions sociales
IUT : Institut universitaire de technologie
CNU : Conseil national des universités
ED : École doctorale
IRM : Imagerie par résonance magnétique
AVC : Accident vasculaire cérébral
INTRODUCTION GÉNÉRALE
Le besoin de repère est fondamental chez l’être humain, savoir où l’on est, et où l’on va, est comme un besoin vital pour l’individu. Ce besoin de but dans la vie conduit et guide tout le reste de l’existence. Dans ce travail, il est certes question du leadership, des chefs d’entreprise, mais ne sommes-nous pas, quelque part, tous des chefs d’entreprise ? Des chefs des premières entreprises que sont nos vies respectives. Le leader, le responsable, le patron, le chef, celui qui commande, qui guide ; c’est d’abord et avant tout un être humain. Il est question donc dans ce travail d’appréhender le leader, d’abord et avant tout comme un être humain, fort de ses qualités et faiblesses, ayant des potentialités et des manquements comme tout individu. C’est en regardant de cet œil-là les dirigeants que nous comprendrons et accepterons mieux les failles qui peuvent surgir dans leur comportement au quotidien dans les organisations.
En effet, lesdites failles du comportement du dirigeant, dans un système organisationnel, dépendent souvent de beaucoup de facteurs qui dépassent l’espace organisationnel en lui-même. L’environnement interne ou externe à l’organisation impacte son management, et donc son leadership. Cet environnement peut être maîtrisable ou faire partie de l’incertitude. Dans ce cas en effet, l’incertitude limite ses moyens d’action et donc de maîtrise des situations dans l’organisation. Le dirigeant marche et avance ainsi sur un terrain pas toujours sûr, où tout peut s’écrouler à tout moment. N’est-ce pas là l’essence de la vie en elle-même ? Une présence pourtant concrète, mais dont la maîtrise peut nous échapper à tout moment. C’est dans cette atmosphère que baignent au quotidien les leaders d’organisation, leur recherche permanente étant de rester aux mieux maîtres de la situation.
En travaillant en permanence avec le souci de contrôler l’incertitude, de maîtriser les évènements, les individus, comme les personnes dirigeantes se heurtent à la limite selon laquelle la nature, le monde autour de nous, fonctionne selon des paradigmes dont nous n’avons pas, tout le temps, toutes les clés. Il leur est donc nécessaire de changer leur regard sur le