Communiquer pour être et paraître dans la société de consommation
97 pages
Français

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Communiquer pour être et paraître dans la société de consommation , livre ebook

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Français

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Description

Cet ouvrage invite chaque personne à comprendre les différentes formes de communication-marketing et les idéologies de la société de consommation dans laquelle elle évolue. Il intègre les moyens d'une communication-marketing et corporate appropriée, les approches de planification et contrôle marketing, les enjeux de la planification. La communication, c'est la vie : savoir communiquer pour être et paraître dans la société.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 30 mai 2018
Nombre de lectures 13
EAN13 9782336842813
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0950€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
4e de couverture
Titre

Kacou GOA










COMMUNIQUER POUR ETRE ET PARAITRE DANS LA SOCIETE DE CONSOMMATION
Copyright






Déjà paru, chez le même éditeur :


« La communication de crise au Port autonome d’Abidjan » (2013) et
« Rendre l’entreprise compétente en Côte d’Ivoire. Quel management ? » (2016).













© L’Harmattan, 2018
5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris
http://www.editions-harmattan.fr
EAN Epub : 978-2-336-84281-3
SPECIALE DEDICACE…
« Pensée spéciale à mon défunt grand-frère, Révérend Père GOA IBO Jean-Maurice . Il a été un Prêtre brillant, un Communicateur atypique, un Prophète des temps modernes, un Professeur de Théologie spirituelle. Père GOA IBO Jean-Maurice , héraut de la Spiritualité Incarnée et Maître de la parole, a eu mission de Communiquer Dieu, Communiquer le Savoir théologique, Communiquer le savoir-faire sacerdotal, Communiquer la Joie de Vivre à tous. Que son âme repose en paix dans le Paradis céleste. Deo Gracias »
INTRODUCTION
La communication est l’action ou le fait de communiquer. Elle consiste à établir une relation avec autrui, à transmettre quelque chose à quelqu’un. C’est l’ensemble des moyens et techniques permettant la diffusion d’un message auprès d’une audience plus ou moins vaste et hétérogène 1 . Elle est aussi l’action pour quelqu’un ou une entreprise d’informer et de promouvoir son activité auprès du public, ou d’entretenir son image, par tout procédé médiatique. La communication externe est une partie de la communication organisationnelle. Elle regroupe au sein du service de communication, l’ensemble des formes et processus de communication d’une organisation envers le monde extérieur et les groupes cibles. Quelle que soit la taille de l’entreprise, la communication externe joue un rôle fondamental pour son image et sa notoriété. C’est suite à des actions de communication externe que les partenaires, les clients et les prospects forgent leur opinion et leur attitude vis-à-vis de l’entreprise. Il est essentiel qu’une organisation puisse offrir d’elle une image positive basée sur l’expérience, la compétence et l’innovation. Outil de construction de la notoriété de l’entreprise, le plan de communication donne sens et cohérence à la multiplicité des actions de communication externe : lobbying et relations publiques, relations médias, événementiel, sponsoring, mécénat, site Internet, e-communication, publicité, promotion des ventes, marketing direct. Les supports de communication sont nombreux, vidéo, CD-Rom, DVD, livrets, newsletter. L’avènement d’Internet et du haut débit offre de nouveaux outils à la communication externe telle que la Web TV.
Pour une entreprise, l’ image de marque correspond à l’identité de l’entreprise perçue par ses parties prenantes. Toute atteinte à l’image de marque est un risque de réputation, préjudiciable à la bonne marche de l’entreprise, à sa crédibilité, et à la confiance que lui accordent ses clients.

Comment fonctionnent la communication commerciale et la communication corporate dans la politique de communication organisationnelle ? La communication-marketing est essentielle dans l’essor de l’entreprise. De fait, le fonctionnement de toute société ou organisation est accompagné de plusieurs formes de communication. Elle consiste en la communication d’une entreprise, adressée aux différents acteurs du marché comme les consommateurs, distributeurs, prescripteurs, leaders d’opinion, etc. Elle vise à atteindre les objectifs de communication et de marketing. Par la communication-marketing, en effet, le groupe se présente au public et attend de lui une réaction. C’est un pan de la communication organisationnelle dont les vecteurs principaux sont :
✓ la communication interne dont le but est d’informer, de motiver, de créer et d’entretenir une cohérence intérieure ;
✓ la communication de recrutement dirigée vers les universités, écoles et autres instituts, pépinières de ressources humaines ;
✓ la communication politique orientée vers les institutions publiques nationales, régionales, ou les gouvernants avec lesquels l’entreprise envisage entretenir de bonnes relations ;
✓ la communication locale destinée aux populations de l’environnement géographique du groupe en vue de créer la sympathie ;
✓ la communication financière destinée aux actionnaires, aux banques, aux institutions financières, et aux détenteurs de capitaux auprès de qui l’entreprise peut bénéficier de ressources financières ;
✓ la communication-marketing destinée aux acteurs du marché.

Toutes ces formes de communication constituent les origines de la communication interne et externe. La publicité en est la partie visible et la plus connue de la communication. Derrière les notions de marché, de libre-échange, de croissance à tout prix, on trouve la nécessité de satisfaire les besoins du consommateur . Ces besoins sont liés aux époques et aux types de société et dans notre société de consommation, ils semblent non seulement en forte croissance, mais quasiment sans limites. Qu’ont en commun les grandes fêtes qui jalonnent depuis quelques décennies notre calendrier ? Elles font toutes des heureux, les enfants et les plus grands à Noël, les fêtards le 31 décembre, les gourmands à l’Épiphanie, les amoureux à la Saint-Valentin, les mères à la fête des Mères, les pères à la fête des Pères, etc. Sans oublier la fête des grand-mères, celle des grands-pères, La Toussaint, Halloween, etc. Et pourquoi pas la fête des cousins (ça commence !), des neveux et des nièces, des oncles et des frères, des arrière-grands-parents, des animaux de compagnie, etc. ! Il reste encore de la place sur le calendrier ! Ces fêtes font aussi d’autres heureux, ceux qui en sont les premiers bénéficiaires : les marchands de jouets, les restaurateurs, les fleuristes, les pâtissiers, les parfumeurs, les joailliers, et bien sûr la grande distribution. Même celui qui achète un cadeau est censé être heureux, puisqu’il a, comme lui répète-t-on sans arrêt, le « plaisir d’offrir » 2 . Il serait plus exact et moins hypocrite de dire que toutes ces fêtes sont des fêtes de la consommation .

Le cas de la Saint-Valentin est prototypique. Faut-il attendre le 14 février pour faire un cadeau à celui ou à celle que l’on aime ? Bien sûr que non, on peut le faire toute l’année, lorsqu’on en a envie. Mais si ce jour-là vous oubliez ou si vous ne prévoyez rien, vous avez toutes les occasions de vous sentir en faute, de vous culpabiliser. « Je ne suis pas un bon amoureux ! », « Je ne suis pas stylé »… si je ne suis pas les recommandations des campagnes de marketing. « Consommez, sinon vous vous culpabiliserez » , tel est le message subliminal de l’avalanche de publicités qui s’abat sur tous les espaces spatio-temporels inoccupés.

La culpabilisation du consommateur est le moteur de ces fêtes et sans doute l’une des clés du succès de ce qu’il faut bien appeler de la manipulation . À l’approche de ces moments forts du calendrier consumériste, les messages publicitaires nous rabâchent qu’il est de notre devoir de faire des cadeaux. La capacité du consommateur à résister à la « tentation » est mise à rude épreuve, car, en parallèle, les magasins fourmillent de bonnes « affaires » et d’une multitude d’idées de cadeaux afin de rendre hommage à la personne dont c’est la « fête ». Apprenons à résister, à détourner les yeux des publicités culpabilisantes, à ne pas succomber à leurs injonctions. Apprenons à faire une longue queue dans une pâtisserie aux vendeuses débordées, le dimanche de la galette des Rois, pour ne demander, au final, qu’une simple baguette de pain. Avec en plus, pour tout républicain qui se respecte, le devoir de ne pas fêter les rois.

La publicité est une forme de communication. Elle cherche à charmer une cible visée pour l’inciter à adopter une conduite désirée : achat d’un produit, choix d’une personnalité politique, attachement à une valeur, adhésion à une organisation… Comment se fait-il que l’on se préoccupe ou que l’on doive se

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