Gouverner, Diriger, Guider, Tout un art
270 pages
Français

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Gouverner, Diriger, Guider, Tout un art , livre ebook

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Français

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Description

Qu'est-ce qui fait qu'un homme est un vrai dirigeant, un chef que l'on a envie de suivre ? L'auteur nous invite ici à découvrir les qualités essentielles de personnages qui ont marqué l'histoire, tant en Occident qu'en Orient et qui ont su s'imposer pour diriger leurs concitoyens. Aujourd'hui encore, nous avons besoin de présidents, de dirigeants et de chefs assez humbles pour méditer les enseignements de ceux qui les ont précédés...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 mai 2011
Nombre de lectures 74
EAN13 9782296807556
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,1000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Gouverner, Diriger, Guider,
Tout un art
Lettres Coréennes
Déjà parus
JO Jong-nae, La chaîne des monts Taebaek (Tome 10 L’armistice), 2007 .
JO Jong-nae, La chaîne des monts Taebaek (Tome 9 Ah ! Le massif du mont Jirisan), 2007 .
JO Jong-nae, La chaîne des monts Taebaek (Tome 8 Une guerre bactériologique), 2007 .
JO Jong-nae, La chaîne des monts Taebaek (Tome 7 Un régime éphémère), 2007 .
JO Jong-nae, La chaîne des monts Taebaek (Tome 6 La guerre), 2007 .
JEONG You-Joon, Contemplations de l’arbre , poèmes traduits du coréen par Heuh Bong-Geum, revus par Sylvie Viellard-Gay, 2007.
JO Jong-nae, La chaîne des monts Taebaek (Tome 5 Le complot), 2006 .
JO Jong-nae, La chaîne des monts Taebaek (Tome 4 Sang-Jin le stratège), 2006
CHANG Seon, Voyage au bout du monde , 2006.
JO Jong-nae, Arirang. Nos terres sont notre vie (vol. 1, 2, 3), 2005.
JO Jong-nae, La chaîne des monts Taebaek (Tome 3 Un chef incorruptible), 2005 .
JO Jong-nae, La chaîne des monts Taebaek (Tome 2 Beom-ou le pacifique), 2005 .
JO Jong-nae, La chaîne des monts Taebaek (Tome 1) , 2004.
YI In-Seong, Saisons d’exil, 2004.
YOUN Dae-nyong, Les Amants du Coca-Cola Club , traduit par Byon Jeong-won, Lee André et revu par G. Ziegelmeyer, 2003.
YOUN Dae-nyong, Voleur d’oeufs , traduit par Lee Ka-rim et G. Ziegelmeyer, 2003.
JO Jong-nae, ARIRANG (vol. 10-12), Où le jour se lève sur la plaine , traduit par Georges Ziegelmeyer, 2003.
Rocky PARK
Gouverner, Diriger, Guider,
Tout un art
Traduit par Georges Ziegelmeyer
L’Harmattan
Du même auteur
Paroles d’un sage coréen à ses petits-enfants , L’Harmattan, 1998.
Titre original : Jidoja
© 1997 par Rocky Park
Ouvrage publié dans sa version originale par Mun Mu Publications
© L’Harmattan, 2011
5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr
ISBN : 978-2-296-54785-8
EAN : 9782296547858
Chapitre I – La compassion
1. Profil d’un chef
Qu’est-ce que l’art de commander ?
L’art de commander est davantage compris comme l’expression d’une capacité innée, que comme celle d’une définition mécanique. Objectivement, cet art n’est pas facile à définir. Des institutions de formation au commandement, mondialement connues, telles que l’Académie militaire West Point des Etats-Unis, ont essayé de définir cet art au moyen d’études systématiques des qualités et attributs de l’art de diriger, sans le faire objectivement. Elles ont plutôt enseigné cet art comme étant un concept moral et un devoir éthique et professionnel envers la nation, d’où leur devise : Devoir, Honneur et Patrie . Dans son essence, l’exercice du commandement est un art, une qualité particulière d’un talent impersonnel, persuasif, tellement contraignant que les autres suivent instinctivement et naturellement. Si cet art peut être défini comme un ensemble de critères objectifs, alors, en les maîtrisant, tout un chacun peut-il prétendre devenir chef ?
Certainement pas, car cet art n’est pas une collection de diplômes ou de certificats. Une collection de diplômes ou de certificats ne fait pas de quelqu’un un spécialiste. On ne devient pas un sérieux chef en devenant un spécialiste en art de commander.
Néanmoins, pour discuter de cet art, sans se perdre dans un monde de métaphysique, certains exemples concrets de qualités du leadership s’imposent. Un abécédaire, une liste non exhaustive des qualités requises pour exercer cet art, doit inclure la preuve de la bravoure physique, le pouvoir de la richesse, la vertu de sagesse et même la chance. Mais de quelque manière que l’art de diriger soit défini, un chef, auquel on reconnaît cet art, doit posséder des qualités personnelles exceptionnelles qui inspirent l’admiration, le respect et le consensus général de la communauté. Il doit être une personne ayant un grand sens moral, des principes éthiques et professionnels. En d’autres mots, il doit être une personne supérieure.
Bien évidemment, l’art de diriger se rencontre dans toutes les sphères ou activités humaines. Nous pouvons parler du leadership religieux, politique, économique ou social. Cet art se retrouve même au sein des organisations terroristes. Un homme qui occupe une position supérieure dans une organisation hiérarchisée, devient-il nécessairement un chef ?
Non. Par définition, un chef doit avoir des hommes qui le suivent. Il doit être fort, fortuné, instruit et vertueux.
Toutefois, les gens ne le suivront peut-être pas volontiers et naturellement. Les hommes sont attirés par les qualités de leadership et, de ce fait, suivent spontanément et non pas parce que le chef occupe une position supérieure. Malgré tout, nous reconnaissons un chef quand nous en voyons un.
En général, au centre de la notion de leadership se trouve la compassion. Un dirigeant a des rêves et des aspirations. Il est loyal envers lui-même. Il redonne espoir au moment du découragement. Il est orienté vers l’action. Par-dessus tout, il craint Dieu. Il attire les gens autour de lui et inspire à tous de poursuivre un but commun dans l’harmonie.
Un chef entraîne plutôt qu’il ne pousse. Pour diriger, il doit se tenir au premier rang. De cette place, il doit se concentrer sur une claire vision de l’avenir. Cette vision doit être celle de la paix, de la liberté et de la prospérité.
Quelles sont les qualités qui font qu’un chef est un bon chef ? Tout d’abord, il doit être un homme de compassion. En second lieu, il doit rayonner la force et la confiance. En troisième lieu, il doit être un maître et un organisateur. Il doit vouloir être le premier à faire face à l’adversité, à sacrifier ses besoins personnels, et le dernier à s’attribuer le mérite en cas de succès. Il entraîne par son exemple. Quatrièmement, il ne doit pas abandonner, mais rester vigilant et concentré. L’objet de son but doit être moral et juste. Une fois la décision prise, il ne se laisse pas distraire par des points secondaires, mais va de l’avant, vers le but. Cinquièmement, il doit être confiant. Il doit instiller le courage et l’espoir. Il ne désespère pas. Il doit accepter que la responsabilité ultime lui incombe. Il sera le proverbial bouc émissaire. Sixièmement, il acquiert et alimente l’inspiration en cultivant la tranquillité de l’esprit au moyen de la méditation. Il doit encourager chacun à sonder son âme. Et septièmement, il doit avoir foi en Dieu.
2. La compassion.
La compassion est l’essence de la vie. Sans elle, on ne peut connaître le sens de la vie. Sans vie, pas d’humanité, et sans humanité, il ne saurait y avoir de civilisation ; sans civilisation, l’histoire et l’univers même cessent d’exister. Ce n’est que quand le chef est compatissant que la vie prospère sur terre. Ce n’est qu’alors que la civilisation et l’histoire avanceront pour s’unir aux principes de l’univers. En ces jours, nous ne trouvons ni la paix ni le bonheur aux quatre coins du monde, bien que nous ayons plusieurs milliers d’années d’histoire, d’efforts et d’erreurs derrière nous. Parmi les six milliards et plus d’hommes, la majorité d’entre eux souffre encore de l’oppression économique, sociale et politique, loin de ce qu’exige la dignité humaine. Qui doit être tenu pour responsable de ces conditions inhumaines ?
Personne d’autre que les soi-disant leaders. Si les dirigeants avaient possédé et exercé en premier lieu la plus haute compassion, ils n’auraient pas permis que leurs peuples souffrent et croupissent dans une misère abjecte. Si les dirigeants avaient considéré l’importance qu’il faut accorder à Dieu, à l’histoire ou au sens de la vie, tandis qu’ils se hissaient au sommet du pouvoir, le monde ne connaîtrait pas aujourd’hui un tel chaos.
Quelle est leur erreur fondamentale ? Ils ont manqué de compassion. La guerre contre les Juifs menée par Hitler, est un excellent exemple. Hitler inventa et employa, avec une efficacité sans précédent, une politique de génocide et d’épuration ethnique qui fut un processus multidimensionnel et hautement raffiné qui recourait à différentes tactiques et procédait par diverses étapes. Cela commença innocemment par l’éviction des Juifs de la société allemande et européenne au moyen de la législation (les lois de Nuremberg par exemple 1)), suivie de pressions et d’intimidations sociales incitatives. Progressivement, la politique visa la confiscation partielle, puis totale, de leurs biens, les poussa à émigrer dans les g

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