Correspondant
62 pages
Français

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Correspondant , livre ebook

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Description

Découvrez l'expérience particulière et les rencontres étonnantes d'un correspondant régional pour un quotidien !

Je n'aurais jamais imaginé que je deviendrai correspondant d'un journal. Aussi ai-je été très étonné que l'on me propose de prendre la succession d'une correspondante qui cessait sa mission.
Je me suis donc retrouvé correspondant du quotidien Sud-Ouest pour lequel je devais couvrir cinq communes de la région.
J'ai décidé de relater cette expérience afin de partager avec les lecteurs les événements les plus intéressants et, surtout, leur parler des rencontres particulières que j'ai pu faire.
Dans ce livre, j'explique ce qu'est un correspondant, quelles sont ses relations avec le public et avec le journal. Puis je décris le territoire sur lequel j'ai évolué. Je parle aussi des événements que j'ai couverts : fêtes et festivals, manifestations des associations, conseils municipaux, marronniers, événements spéciaux… Au fil des chapitres, je dresse quelques portraits de certaines des personnes que j'ai rencontrées en développant davantage quelques personnages publics.

Un témoigagne complet qui permet de découvrir en détails le quotidien d'un journaliste correspondant et ses relations avec le public et avec le journal.

EXTRAIT

Je m’attendais à couvrir une ville, Pontonx sur l’Adour, je me suis retrouvé avec quatre communes supplémentaires, de l’autre côté de Dax, Candresse, Narrosse, Saugnac & Cambran, et Yzosse. À part pour la première, pour laquelle je devais envoyer quatre articles par semaine, pour les autres, aucune contrainte. Pour le choix des événements à couvrir, j’étais totalement libre.
Pour Pontonx, comme j’y avais habité quelques mois, que je m’étais engagé dans de nombreuses activités, je connaissais le terrain, et pas mal de gens. Par contre, pour les quatre autres communes, je ne savais rien ; je n’y avais même encore jamais mis les pieds. J’ai eu la chance que le forum des associations de Narrosse se tienne le deux septembre ; j’ai pu y rencontrer le maire, quelques élus et présidents d’associations. Dans les jours qui ont suivi, je suis allé me présenter aux trois autres mairies.
J’apprends vite, je sais m’informer, je n’ai donc eu aucune difficulté à m’adapter. Grâce à cette mission, j’ai rencontré beaucoup de monde, assisté à de nombreux événements, auxquels je n’aurais même pas pensé aller en temps normal.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Taoufik Lahkim a passé son enfance et son adolescence dans son pays d'origine, le Maroc, avant de venir suivre des études supérieures en France, à Lille. Il a obtenu la nationalité française en 1981. Après une longue carrière en tant que dirigeant d'entreprise, il a décidé de terminer sa carrière professionnelle dans la transmission, en tant que formateur pour adultes en difficultés de réinsertion. Il a été correspondant pour le journal Sud-Ouest de septembre 2017 à
janvier 2019.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 12 avril 2019
Nombre de lectures 34
EAN13 9782851135537
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0020€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Taoufik Lahkim
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Correspondant
Témoignages
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
© Lys Bleu Éditions – Taoufik Lahkim
ISBN : 978-2-85113-553-7
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayant cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivant du Code de la propriété intellectuelle.
 
 
 
 
 
Ce que nous faisons de bon cœur n’est jamais ennuyeux.
(Jefferson)
 
Enfant, j’éditais un journal, un hebdomadaire. J’avais neuf, dix ans, et je m’inspirais des périodiques qu’achetait mon père. J’utilisais une double feuille de papier bulle, j’y créais des colonnes, des cadres, et j’y écrivais mes articles, après avoir tracé des lignes à la règle ; je rajoutais des dessins, ou des illustrations découpées dans les vraies revues. J’y parlais de météo, de résultats sportifs, j’y commentais l’actualité qui m’avait interpellé, un poème ou une récitation apprise à l’école, et j’y mettais même des blagues. Je « publiais » ainsi une dizaine de numéros, à un seul exemplaire, destiné à un seul lecteur : moi-même ! Puis j’ai grandi et oublié cette activité.
 
Je n’aurais jamais imaginé que je deviendrai, bien plus tard, correspondant d’un journal. Je savais que pour être journaliste, il fallait faire de longues études, après le bac : pour intégrer une grande école, comme le CFJ Paris 1 ou l’ESJ 2 Lille, il faut un Bac+3, et passer un concours. Certains passent par Sciences Po. C’est un métier qui a un certain prestige, quoique celui-ci se soit terni avec le temps. Même si un correspondant n’est pas un journaliste, il doit néanmoins avoir un certain niveau. Aussi ai-je été très étonné que l’on me propose de prendre la succession d’une correspondante qui cessait sa mission. Étonné, et flatté, car plusieurs personnes de Pontonx, et non des moindres, avaient insisté pour que je postule.
 
Je n’avais aucune expérience dans ce domaine (à part l’éphémère passe-temps de mon enfance), et je craignais de ne pas être à la hauteur. Par ailleurs, j’avais quelques occupations fort prenantes, et je ne voulais pas devoir y renoncer ni être débordé : je voulais profiter de ma retraite, en m’occupant certes, mais pour faire des choses qui m’intéressent, sans stress. J’avais peur des contraintes que cela pourrait représenter, notamment en termes de nombre ou de choix des articles à rédiger.
 
La correspondante démissionnaire m’ayant briefé et rassuré, notamment sur ma liberté de choisir ce que je couvrirai, j’ai envoyé ma candidature au journal, fin juin, la prise de poste étant prévue pour le 1 er septembre. Je n’ai pas eu de réponse, mais cela ne m’a pas dérangé, bien au contraire : j’avais commencé un nouveau livre, en réaction à des paroles terriblement méprisantes prononcées par le nouveau chef de l’État. L’idée de « Chez Biloute » avait donc jailli en juillet, et mûri en août. Je devais donc le rédiger et le finaliser rapidement, pour l’envoyer aux éditeurs en octobre. Aucune nouvelle donc du journal durant cet été, puis le 29 août, j’ai reçu un appel du bureau de Dax pour me fixer un rendez-vous le lendemain ! Une heure d’entretien et j’étais « embauché », sans aucune « formation » ! Pas de contrat, aucune formalité : j’étais à l’essai pour septembre. Moi qui ai passé des années dans le privé, où un recrutement peut prendre des semaines, avec moult tests et entretiens, j’étais plutôt surpris. Mais cette façon de faire reste compréhensible, puisqu’il ne s’agit pas vraiment d’embaucher un salarié. Et j’aime à penser que c’est aussi parce que j’avais été chaudement recommandé.
Deux jours après, j’étais sur le terrain. Vas-y mon vieux, débrouille-toi ! Pour savoir si ce que j’avais fait avait bien été publié, je devais acheter le journal. Il fallait aussi que je me procure un appareil photo, à mes frais. Pour septembre, je pouvais utiliser mon portable. Ce n’est qu’à la fin de ce mois que l’on m’a demandé les quelques papiers nécessaires pour concrétiser mon nouveau « job », et j’ai dû attendre encore quelques jours avant de recevoir ma carte de correspondant, et obtenir l’abonnement gratuit au quotidien (sauf le journal du dimanche), que le facteur me déposait avec le courrier vers les onze heures. Je m’abonnais donc aussi à l’édition numérique, payante, pour pouvoir la consulter plus tôt.
 
J’allais dépendre en fait de la rédaction de Mont-de-Marsan, pour l’édition des Landes. Il faut savoir que Sud-Ouest couvre 7 départements de la région (les cinq départements de l’ancienne Aquitaine : Dordogne, Gironde, Landes, Lot-et-Garonne, Pyrénées-Atlantiques, et les deux Charentes), avec 16 éditions différentes. C’est le deuxième quotidien régional de France, juste derrière Ouest-France. Il a été fondé par Jacques Lemoine, le 29 août 1944, et est resté une entreprise de presse indépendante. D’après les derniers chiffres que j’ai pu trouver, il vend près de 250 000 exemplaires papier par jour, et reçoit quelque 17 millions de visites mensuelles sur son site internet. Il y aurait 269 journalistes et 870 correspondants en son sein. Son siège se situe à Bordeaux.
 
Je m’attendais à couvrir une ville, Pontonx sur l’Adour, je me suis retrouvé avec quatre communes supplémentaires, de l’autre côté de Dax, Candresse, Narrosse, Saugnac & Cambran, et Yzosse. À part pour la première, pour laquelle je devais envoyer quatre articles par semaine, pour les autres, aucune contrainte. Pour le choix des événements à couvrir, j’étais totalement libre.
 
Pour Pontonx, comme j’y avais habité quelques mois, que je m’étais engagé dans de nombreuses activités, je connaissais le terrain, et pas mal de gens. Par contre, pour les quatre autres communes, je ne savais rien ; je n’y avais même encore jamais mis les pieds. J’ai eu la chance que le forum des associations de Narrosse se tienne le deux septembre ; j’ai pu y rencontrer le maire, quelques élus et présidents d’associations. Dans les jours qui ont suivi, je suis allé me présenter aux trois autres mairies.
 
J’apprends vite, je sais m’informer, je n’ai donc eu aucune difficulté à m’adapter. Grâce à cette mission, j’ai rencontré beaucoup de monde, assisté à de nombreux événements, auxquels je n’aurais même pas pensé aller en temps normal.

Je me suis rendu compte que beaucoup de personnes pensent qu’un correspondant est un contractuel qui perçoit un salaire, et qu’il a un pouvoir de décision sur les parutions. J’ai donc décidé de relater cette expérience, afin d’expliquer ce rôle. Je voulais aussi partager avec vous les événements les plus intéressants, et vous parler des rencontres particulières que j’ai pu faire. Je ne reprends pas les articles que j’ai écrits à l’occasion, sauf exceptio

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