L’indicible douleur d’une mère
34 pages
Français

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L’indicible douleur d’une mère , livre ebook

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Français

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Description

Ce livre retrace donc la terrible agonie de sa fille et la perte de son fils. Leurs décès ont été pour elle de très douloureuses épreuves sur lesquelles elle a tenté de mettre des mots afin d’apaiser sa souffrance.

À PROPOS DE L'AUTEURE

Yvonne Bacherot réside à Chalon-Sur-Saône en Bourgogne, elle est retraitée. Elle a vécu à deux reprises les plus terribles, les plus abominables, les plus injustes épreuves qui soient dans la vie d’une mère.

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Informations

Publié par
Date de parution 21 février 2020
Nombre de lectures 1
EAN13 9791037706713
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0020€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Yvonne Bacherot
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
L’indicible douleur d’une mère
Roman
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
© Lys Bleu Éditions – Yvonne Bacherot
ISBN : 979-10-377-0671-3
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
 
 
 
 
 
Ne pleurez pas si vous m’aimez
La mort n’est qu’un passage.
Je suis seulement passé dans la pièce à côté.
Je suis moi. Vous êtes vous.
Ce que j’étais pour vous, je le suis toujours.
Donnez-moi le nom que vous m’avez toujours donné
Parlez-moi comme vous l’avez toujours fait.
N’employez pas un ton différent.
Ne prenez pas un air solennel ou triste.
Continuez de rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Priez ou ne priez pas. Souriez, pensez à moi.
Charles Péguy

 
 
 
 
 

1  Préface
 
 
 
Bonjour,
Mon nom est Yvonne Bacherot et je réside à Chalon sur Saône en Bourgogne.
J’ai vécu à deux reprises la plus terrible, la plus abominable, la plus injuste épreuve qui soit dans la vie d’une mère : la mort de mes deux enfants. La mort d’un enfant est un drame, le plus affreux des drames. J’ai le sentiment d’avoir perdu la meilleure partie de moi-même, comme un arrachement. C’est tellement contraire à l’ordre des choses que c’est inacceptable pourtant il faut bien continuer sa route.
J’ai soigné Christine, ma fille adorée pendant de longs mois avant qu’elle ne décède en 1993 de l’horrible maladie qu’est le sida, à l’âge de 28 ans.
Puis la vie ne m’ayant pas épargnée, mon deuxième enfant Pascal a quitté ce monde en 2016 après une rupture d’anévrisme à l’âge de 48 ans.
Si j’écris ce livre, ce n’est pas pour parler du sida mais comment je me suis occupée au quotidien de ma fille sans être contaminée.
Trop de personnes qui sont atteintes de cette maladie sont abandonnées et c’est désolant, ce sont des êtres comme les autres qui ont besoin de tendresse, de réconfort et de chaleur humaine pour les aider à vivre cela.
 
Yvonne Bacherot
 
 
 
 
 

2  Mes enfants et moi
 
 
 
Ma fille Christine est née le 11 mai 1965, année où ma maman est décédée d’une hémorragie cérébrale à l’âge de 39 ans.
Mon fils Pascal est né le 25 septembre 1967. Mes enfants sont les deux bonheurs de ma vie.
Les années ont passé, je me suis occupée de mes enfants car je ne travaillais pas. Quand leur père et moi avons divorcé, mon fils vivait avec moi et ma fille qui avait un compagnon était restée avec son père et venait me voir tous les jours.
Mes enfants et moi avons toujours été très proches, il y avait entre nous trois beaucoup de complicité et j’ai toujours été présente quand ils avaient besoin de moi, malgré mon travail car après mon divorce j’avais trouvé un emploi.
Ma fille fréquentait un jeune homme sérieux, ensemble ils faisaient de la musculation et elle est devenue Miss Santé et Sport en juin 1983.
Mes deux enfants étaient très proches, quand mon fils a eu un accident, il a été hospitalisé et sa sœur était souvent près de lui, moi aussi. Puis à sa sortie de l’hôpital, Christine et son compagnon l’ont accompagné pour des vacances à Toulon, dans le Var chez la marraine de ma fille.
Christine était vendeuse dans une bijouterie fantaisie dans la galerie marchande d’un hypermarché. Jolie jeune femme blonde aux yeux bleus, elle ne s’entendait plus avec son compagnon qui ne vivait que par sa mère, ma fille a donc rompu et a loué un studio près de son travail.
 
 
 
 
 

3  La rencontre fatale
 
 
 
Ma fille a rencontré l’homme qui deviendrait mon gendre, celui par qui la mort allait arriver.
Il travaillait dans un magasin de bricolage dans la même galerie marchande. Christine était très amoureuse de lui, ils se sont fréquentés quelque temps, il habitait en Saône et Loire, près de son travail mais repartait seul tous les week-ends dans sa maison dans le Doubs.
Ma fille m’a présenté mon futur gendre. Au début, il a gardé son studio et rejoignait ma fille tous les soirs, puis il s’est installé chez elle. Christine me disait tout car nous étions très complices. Nous avions le même jour de repos et nous le passions ensemble.
Un beau jour de 1986, elle m’a annoncé : 
— Maman, je suis enceinte.
Quel bonheur, j’attendais avec impatience la naissance de mon petit fils. J’ai suivi sa grossesse du début à la fin et j’éprouvais une grande joie à voir le ventre de ma fille s’arrondir. Elle était rayonnante et tellement heureuse d’avoir un enfant.
Le 25 avril 1987, j’étais à mon travail quand la responsable des caissières est venue me voir et m’a dit : 
— Ton petit fils est né, va le voir, je te donne ta journée.
L’après-midi, je suis allée à la maternité et j’ai vu ma fille heureuse d’être maman.
Pendant plusieurs jours, le bébé a eu des prises de sang et a été hospitalisé pendant 2 jours. Christine avait appris, avant la naissance, par une lettre inhumaine et sans précaution qu’elle était porteuse du virus HIV.

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