Sur les pas des Francs-Maçons
156 pages
Français

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Sur les pas des Francs-Maçons , livre ebook

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Description

Francs-Maçons : leurs secrets dévoilés

Qui, mieux qu’un Franc-Maçon à la fois, écrivain, chroniqueur et journaliste, peut dévoiler aux lecteurs les « Secrets des Loges » et les emmener dans les dédales de ces « mystères » dont on donne souvent une interprétation erronée ? Qui, mieux qu’un reporter, peut leur faire partager un dialogue, véritable moment unique et historique, entre un archevêque pressenti au pontificat et un grand maître d’une Obédience maçonnique principalement laïque ? Qui, encore, peut les entraîner au coeur d’une manifestation intégriste antimaçons ou leur faire découvrir l’un des derniers survivants de l’épopée de la Loge « Liberté Chérie » créée dans un camp nazi en 1943 ? Qui, mieux qu’un chroniqueur, peut dévoiler les coulisses « maçonniques » nouvelles d’Internet, de Facebook et de divers studios de radio et de télévision ? Qui, mieux qu’un journaliste, peut relancer certains débats en nous révélant que Mozart était pour la mixité des Loges et qu’on peut établir un parallélisme entre des rituels bouddhistes et maçonniques ? Outre ces sujets nouveaux nous dévoilant des faces cachées ou occultées d’une institution méprisée, crainte, jalousée ou admirée qui ne cesse de défrayer la chronique, l’auteur publie encore de manière inédite des Planches, c’est-à-dire ces fameux exposés réalisés au sein de Loges. Il nous fait entrer de plein pied dans les débats autour et dans la Franc-Maçonnerie, il va même jusqu’à parcourir de nombreux sites à l’architecture franc-maçonne…

Fruit d’un réel travail de terrain entrepris depuis plus de vingt ans, cet ouvrage marquera d’une pierre angulaire les Francs-Maçons soucieux d’approfondir leur connaissance, comme les profanes qui veulent découvrir un univers inconnu, alors qu’il est si proche d’eux !

EXTRAIT :

Il y a quelque trois siècles, la Franc-Maçonnerie dite « moderne », venant d’Angleterre, a commencé à essaimer en France. À peu près à la même époque, elle s’est implantée en Belgique, du moins sur un territoire proche de celui que nous connaissons à l’heure actuelle. En somme, la Franc-Maçonnerie belge est beaucoup plus ancienne que la Nation elle-même !
Un peu plus tard, quelques Anglais et Genevois formèrent une Loge en Suisse, alors que la Franc-Maçonnerie fit son apparition au Duché de Luxembourg vers 1770, sous une forme mi-militaire mi-civile.
La diversité de la Franc-Maçonnerie française, belge, suisse et luxembourgeoise (sans omettre la Franc-Maçonnerie anglosaxonne, italienne, espagnole, scandinave…), est une véritable
richesse qui, depuis trois siècles, donc, propose, certes un tronc commun, mais aussi de nombreux courants : anciens, modernes, matérialistes, spiritualistes, unisexes, mixtes, réguliers, irréguliers…
Cet ouvrage se veut une pierre ajoutée au grand édifice de cette vénérable société initiatique et une ouverture supplémentaire vers le monde profane. Une pierre qui, néanmoins, a une spécificité : elle a été façonnée sur le « terrain » (d’où, des sujets principalement dévolus à la France et à la Belgique, car l’auteur y excelle) et pas exclusivement dans des cénacles.

Informations

Publié par
Date de parution 02 mars 2015
Nombre de lectures 8
EAN13 9782390090540
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0040€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Sur les pas des Francs-Maçons
Pierre Guelff
« Nous n’avons rien à cacher. Soyez curieux de tout ; c’est une qualité humaine. »
Déclaration au Grand Orient.
Avertissement
Le lecteur constatera plusieurs répétitions dans cet ouvrage (références au dialogue historique entre un cardinal et un grand maître maçon, parcours maçonnique de l’auteur, symbolisme des outils...).
Il ne s’agit pas de redondances, de flagornerie ou de copinage, mais la volonté de ne pas tronquer des situations (interviews, émissions, articles, conférences...) aboutissant à des répliques particulières ou à des dialogues spécifiques.
En ce sens aussi, « Sur les pas des francs-maçons » est bien un livre de « terrain ».
Une véritable richesse
Il y a quelque trois siècles, la Franc-Maçonnerie dite « moderne », venant d’Angleterre, a commencé à essaimer en France. À peu près à la même époque, elle s’est implantée en Belgique, du moins sur un territoire proche de celui que nous connaissons à l’heure actuelle. En somme, la Franc-Maçonnerie belge est beaucoup plus ancienne que la Nation elle-même !
Un peu plus tard, quelques Anglais et Genevois formèrent une Loge en Suisse, alors que la Franc-Maçonnerie fit son apparition au Duché de Luxembourg vers 1770, sous une forme mi-militaire mi-civile.
La diversité de la Franc-Maçonnerie française, belge, suisse et luxembourgeoise (sans omettre la Franc-Maçonnerie anglo-saxonne, italienne, espagnole, scandinave…), est une véritable richesse qui, depuis trois siècles, donc, propose, certes un tronc commun, mais aussi de nombreux courants : anciens, modernes, matérialistes, spiritualistes, unisexes, mixtes, réguliers, irréguliers…
Cet ouvrage se veut une pierre ajoutée au grand édifice de cette vénérable société initiatique et une ouverture supplémentaire vers le monde profane. Une pierre qui, néanmoins, a une spécificité : elle a été façonnée sur le « terrain » (d’où, des sujets principalement dévolus à la France et à la Belgique, car l’auteur y excelle) et pas exclusivement dans des cénacles.
Cet ouvrage se veut, encore, tout aussi modestement, un carrefour d’idées, un peu comme celle émise par Michel Mamine, chroniqueur au magazine « Initiations », qui y aborde le mot « sacré » :
« (…) Les cultures traditionnelles nous offrent, dans la plupart des cas, des textes sacrés, une langue sacrée, des nombres sacrés, des alphabets sacrés, des objets sacrés, des rites sacrés.
N’en serait-il pas de même en Franc-Maçonnerie ? Ne pourrait-on pas proposer de réserver justement le mot sacré à la Franc-Maçonnerie, pour le remplacer dans les religions par consacré, saint ou sanctifié ?
Quid du substantif « sacrement » directement apparenté à sacré, mais qui n’est jamais employé en Franc-Maçonnerie ?
Qu’il est difficile de retrouver ses petits entre monde profane et monde sacré !
(…) Le sacré n’est pas seulement ce qui procède d’un Dieu, mais ce qui élève l’Esprit au-dessus de la matière.
(…) Ce sacré est choisi par l’Initié, et non imposé par un dogme.
(…) Pour nous ( les francs-maçons ) le sacré, c’est l’Homme, l’Humanité, et non un principe religieux révélé autre que l’Homme. »
Un délicat sujet
Sur un autre plan, d’aucuns stigmatisent ceux qui se dévoilent en tant que francs-maçons. C’est un débat qui fait « rage » sur certains blogs, Facebook, voire au sein de divers Ateliers.
Pour ma part, tout en reconnaissant à chacun le choix de se dévoiler ou non, et en le respectant, j’ai pris le parti de me déclarer franc-maçon, dès mon initiation, en privé comme en public, car je suis fier de l’être.
Que je sache, la Franc-Maçonnerie est une société honorable – malgré quelques brebis galeuses… comme dans toute société humaine –, et il n’y a pas de honte à en faire partie.
Je pense, sincèrement, que si tous les francs-maçons dignes de ce nom (donc, par corollaire, en excluant lesdites brebis galeuses, les affairistes…) se dévoilaient, cela ferait tomber pas mal de préjugés à leur égard, ainsi que des fantasmes et calomnies qui circulent depuis de nombreuses décennies.
Je suis saturé que l’on compare la Franc-Maçonnerie à une sorte de mafia et je ne peux qu’emboîter le pas de Jacques Lafouge, Grand Maître du Grand Orient de France, quand il dit : « Nous avons trop cultivé une espèce de goût du secret mal gardé. Et nous avons laissé se développer des légendes qui finalement nous desservent. »
Est-ce avoir du « courage » que de se dévoiler ? Est-ce être gêné de son appartenance à cette Société initiatique en ne se dévoilant pas ? S’agit-il vraiment de cette « discrétion » portée par certains comme un étendard ou d’une frilosité « maladive » à se déclarer franc-maçon au nom d’une « excuse » professionnelle ou familiale, voire corroborer implicitement tous ceux qui évoquent une « déviance » à être membre de cet Ordre universel et pourtant, ô combien, démocratique ?
Ce n’est pas à moi de juger, certes, mais je constate que tout ce climat contribue fortement à donner du grain à moudre aux anti-maçons !
« Secrète, la Franc-Maçonnerie ? »
C’est sous ce titre que Jean-François Maury, rédacteur en chef de la nouvelle parution « Franc-Maçonnerie Magazine » (remplaçant, fin 2009, « Initiations Magazine », dont il sera question dans le présent ouvrage), écrivit son premier édito :
« Club d’entraide, voire mafia, ou alors secte ? C’est ce que répandent ceux qui ont des idées reçues sur la Franc-Maçonnerie. Quant aux sociologues, ils se demandent pourquoi elle a tant d’ennemis ou de faux amis. Y aurait-il, là derrière, quelque chose de caché pour donner à la Franc-Maçonnerie autant de mystères ? »
Ce sujet de l’anti-maçonnisme, comme tant d’autres, sera abordé dans mon ouvrage qui, je le répète, se veut surtout le reflet d’une Franc-Maçonnerie de terrain.
De cette Franc-Maçonnerie spéculative qui prolonge la tradition initiatique des Anciens, perpétue leur Sagesse, leur Connaissance et la symbolique à travers ses rituels et ses rites.
Opératifs et spéculatifs
Il n’est pas question de revenir de manière détaillée sur les origines historiques de la Franc-Maçonnerie, tant de livres, films, DVD, thèses et autres Morceaux d’Architecture ou Planches (exposés en Loges), parfois regroupés dans des ouvrages spécifiques, regorgent de discours, déclarations, proclamations, entretiens… sur la question.
Néanmoins, par-ci par-là, une touche « historique » fera son apparition afin, bien entendu, d’illustrer, de développer ou de compléter mes propos.
Ainsi, pour d’aucuns, la Franc-Maçonnerie est issue des chantiers des édifices sacrés romans et gothiques, là où des artisans formant une véritable élite, ont jeté les bases de ce que l’on intitule aujourd’hui la « Franc-Maçonnerie opérative » (« Operare » : de travailler de ses mains).
Tailleurs de pierre, charpentiers, imagiers ou sculpteurs, maîtres et ouvriers travaillant, de chantier en chantier, à l’édification d’abbayes, d’églises, de cathédrales…
D’une manière générique, on peut dire « maçons » parce qu’ils taillaient, façonnaient et assemblaient les pierres, « francs » parce qu’ils bénéficiaient de franchises (droit, charte…) allouées à une corporation ou communauté de gens du Métier, les « Bâtisseurs » pratiquants de l’« Art Royal ».
Certains voient aussi dans le Compagnonnage et la Franc-Maçonnerie (opérative, donc) une seule et même origine « légendaire », celle de l’érection du Temple de Jérusalem par le Maître architecte Hiram (X e siècle avant Jésus-Christ) avec sa fameuse classification d’Apprentis et de Compagnons.
Ensuite, après la Renaissance, est apparue la « Modernité ». À savoir, un déclin de la Franc-Maçonnerie traditionnelle. Alors, des Loges recrutèrent des personnes qui ne relevaient pas obligatoirement dudit « Métier », mais qui, cependant, étaient « philosophiquement » proches des opératifs et s’i

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