1848 Louis Blanc ou la fraternité en République
162 pages
Français

1848 Louis Blanc ou la fraternité en République , livre ebook

-

162 pages
Français

Description

Aujourd'hui, l'expression des citoyens témoigne souvent d'un profond désir de changement : perte de confiance dans les représentants de la souveraineté nationale, sentiment que le monde bouge. Cet essai retrace cette période de 1848 après l'avoir située dans son contexte historique. Il donne largement la parole à ses acteurs, ceux qui ont tout pensé et beaucoup tenté. Une place particulière est faite à Louis Blanc qui joua un rôle majeur lors de cette révolution oubliée.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 juin 2017
Nombre de lectures 0
EAN13 9782140039843
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0700€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Michel Perrin
1848 Louis Blanc ou la fraternité en République
Un repère pour aujourd’hui
Préface de Philippe Simian Louis Blanc ou la fraternité en République
POUR COMPRENDRE
1848 Louis Blanc ou la fraternité en République Un repère pour aujourd’hui
Pour Comprendre Collection dirigée par Jean-Paul Chagnollaud L’objectif de cette collectionPour Comprendre est de présenter en un nombre restreint de pages (176 à 192 pages) une question contemporaine qui relève des différents domaines de la vie sociale. L’idée étant de donner une synthèse du sujet tout en offrant au lecteur les moyens d’aller plus loin, notamment par une bibliographie sélectionnée. Cette collection est dirigée par un comité éditorial composé de professeurs d’université de différentes disciplines. Ils ont pour tâche de choisir les thèmes qui feront l’objet de ces publications et de solliciter les spécialistes susceptibles, dans un langage simple et clair, de faire des synthèses. Le comité éditorial est composé de : Maguy Albet, Jean-Paul Chagnollaud, Dominique Château, Jacques Fontanel, Gérard Marcou, Pierre Muller, Bruno Péquignot, Denis Rolland. Dernières parutions Elisabeth CHAMORAND,La liste noire,2017 Paul NDA,Sociologie politique, Pour comprendre ce qui se joue, se décide et se passe ici et ailleurs, avec sa géométrie variable,2017 Emmanuel FRAISSE,Les anthologies en France, 2017. Simon LAFLAMME,L’autonomisation des sciences humaines. Théories en sciences humaines au XXe siècle, Tome I, 2016. Laurence HARANG,Pour une communauté humaine et animale, La question de la dignité animale, 2016. Marc AUGIER,La société numérique, 2016. Michel BOURSE,Les Cultural Studies.Essai, 2015. Aimé FAY,Le Capital en quelques mots. De Platon à nos jours, 2015. Dominique JOSSE,L’avenir de l’homme postmoderne, L’urgence de retrouver nos racines, 2015. Gérard PETITPRÉ,La Constitution du 4 octobre 1958 de A à X, 2014.
Michel Perrin 1848 Louis Blanc ou la fraternité en République Un repère pour aujourd’hui
Préface de Philippe Simian
Du même auteur Les passagers du rêve, Le Manuscrit, 2006. © L’Harmattan, 2017 5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris http://www.harmattan.fr ISBN : 978-2-343-11867-3 EAN : 9782343118673
PREFACE C’est dans le RER A que j’ai rencontré Michel Perrin, dans la portion qui emprunte la ligne ferroviaire inaugurée en 1837 entre Paris et Saint-Germain-en-Laye. Débarrassé de la vie professionnelle et des contingences matérielles, amoureux des valeurs de gauche et heureux d’employer ses compétences de manager au service de l’économie sociale et solidaire, voilà notre homme au travail pour explorer, fouiller et retrouver les sources de son engagement. Cet essai n’est donc pas l’œuvre d’un historien, mais celle d’un citoyen. Les textes originaux y sont nombreux, par respect des auteurs, mais aussi dans le souci de mettre le lecteur en rapport direct avec l’époque. Ce travail qui ravit par sa sincérité est la rencontre avec un homme dont les modèles ne sont pas à chercher dans le sang et la fureur de 1789 ni dans les replis douteux du drapeau rouge, mais dans l’action politique fraternelle et pacifique des utopistes du XIXe siècle. Michel Perrin nous propose un conte dont le héros malheureux est Louis Blanc. Il était une fois dans l’histoire de France un bref moment où une poignée d’honnêtes hommes, des penseurs, un poète et un ouvrier accédèrent au pouvoir avec une constitution à concevoir et aucune tête à faire tomber. Les chapitres précédents avaient été riches d’évènements : en moins de cinquante ans ne venait-on pas de goûter à une première république, un Premier Empire, une restauration et une monarchie constitutionnelle. C’est dire si les perspectives étaient
7
ouvertes pour écrire le chapitre suivant et d’emblée l’équipe au pouvoir ne manqua pas d’imagination en abolissant l’esclavage, inscrivant le droit au travail et instaurant le suffrage universel masculin. Hélas, on connaît la fin de cette seconde république qui ne dura que quatre ans, une parenthèse vite refermée par le Second Empire, un trait d’union entre Balzac et Zola. Pas même un tableau de Delacroix qui sut si bien immortaliser les trois glorieuses. Pourtant l’auteur se plaît à croire que ce conte aurait pu avoir un dénouement tout autre, plus heureux, car plus favorable au peuple, si l’histoire ne s’était pas trompée de chemin. Tout aurait commencé par un monde de familistères et d’ateliers sociaux, porteur d’un avenir radieux, sachant autant éviter la dictature du prolétariat que les excès du libéralisme. Là tiennent le bonheur de cet essai et son message d’espoir pour notre époque, espoir entre-temps descendu de la grande scène politique pour revivre, selon l’auteur, dans le milieu associatif. L’histoire se fourvoyer ainsi ? Pourquoi pas, cela s’est déjà vu sur un coup de dés, mais pas au beau milieu d’un XIXe siècle industriel, avide et triomphant. Comment croire qu’entre les ambitions d’un Rastignac et les spéculations d’un Rougon il pût exister une place pour le rêve de Miette et des insurgés de 1851, fusillés dès le premier volume des Rougon-Macquart. Et pourtant, vingt ans plus tard la Commune de Paris fera éclore une autre utopie, ensanglantée elle aussi, réclamant la laïcité, l’école gratuite et obligatoire, le prix minimum du travail… Philippe SIMIAN
8
REMERCIEMENTS Un grand merci à Maurizio Gribaudi qui malgré ses fonctions au sein de l’EHESS a consacré du temps à lire le travail de l’amateur que je suis, lui prodiguer encouragements et précieux conseils, et entre autres lui fit découvrir Pierre Leroux. Tout un monde ! Comment ne pas remercier mon ami Philippe Simian qui a su consacrer beaucoup de son précieux temps pour des relectures toujours rigoureuses, pertinentes et constructives. La clarté de cet essai lui doit énormément. J’ajouterai volontiers un grand merci également à l’équipe de la bibliothèque de l’Institut de Sciences Politiques de Saint-Germain-en-Laye qui m’a toujours accueilli avec bienveillance et efficacité.
9
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents