Chine
209 pages
Français

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Chine , livre ebook

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Description

Ce livre est l'oeuvre d'un Occidental curieux, amoureux de la Chine ; il est le fruit d'un long travail qui l'a conduit à faire revivre 5000 ans d'histoire. Un ouvrage simple et pratique à consulter au fur et à mesure des interrogations.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 novembre 2017
Nombre de lectures 18
EAN13 9782336802893
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,1650€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
4e de couverture
Titre
Pierre DRAPEAUD





CHINE

CHRONOLOGIE SIMPLIFIÉE

Des origines à 1949













L’Harmattan
Copyright

© L’Harmattan, 2017
5-7 rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris
http://www.editions-harmattan.fr
EAN Epub : 978-2-336-80289-3
LA CHINE ARCHAIQUE :
Histoire de la Chine.
(Chronologie)
Les débuts légendaires :
La création du monde :
Selon la légende, au commencement des temps, quand l’univers n’est alors qu’obscurité et chaos, une boule de gaz se solidifie pour former un énorme œuf de pierre.
Cet œuf abrite en son cœur un être fantastique qui grandit à raison de trois mètres par jour. Il se nomme PANGU (PAN KU). Il tient un ciseau dans une main, un maillet dans l’autre. Comme il ne cesse de s’épanouir, il est chaque jour plus à l’étroit dans sa prison de pierre. Ne supportant plus son enfermement, il décide de déployer toute sa puissance de colosse pour casser, à l’aide de ses outils, l’épaisse coquille.
L’œuf se brise en deux ; la partie supérieure donne le Ciel, la partie inférieure devient la Terre. Après ce travail gigantesque, qui a duré 18 000 ans, PANGU meurt : ses yeux deviennent le Soleil et la Lune, son souffle donne le vent et les nuages, et sa voix, le tonnerre. Ses membres se transforment en montagnes, son sang s’écoule en rivières et sa chair devient le sol. Sa sueur forme les gouttes de la pluie. Enfin, les puces et les poux de son corps sont à l’origine de toutes les créatures vivantes de notre terre.

Les tout débuts de « l’histoire » :

L’AGE D’OR. C’est l’époque des TROIS AUGUSTES (san houang) :
– l’Empereur céleste TIANHUANG ;
– l’Empereur terrestre DIHUANG ;
– l’Empereur humain RENHUANG.
L’homme vit alors dans l’innocence la plus parfaite ; il ne connaît ni l’impureté ni la tentation.

Le néolithique.

Viennent alors les CINQ SOUVERAINS :
– FU XI SHI , le « Grand tout puissant ». La tradition le considère comme le premier véritable souverain ; il aurait régné de -2852 à -2737. Il a une tête d’homme et un corps de serpent.
Son épouse est aussi sa sœur, NU WA SHI (ou Nü Gua ou Nû Kua). Il tient un compas, elle, une équerre. Il apporte la civilisation, l’ordre social. Il invente la première écriture (les huit trigrammes). Il crée l’institution du mariage. Il enseigne aux hommes la chasse et la pêche, l’élevage…
– SHENNONG , le « divin fermier » ( -2737/-2697 ). Il a une tête de bovin sur un corps d’homme.
Il développe l’agriculture et invente la charrue ; il sélectionne les graminées. Il étudie les plantes médicinales afin de trouver les remèdes qui guériront les hommes des maladies qui les menacent. Il identifie un grand nombre de plantes vénéneuses et trouve leur antidote. Il est à l’origine de la pharmacopée chinoise.
– HUANG DI (-2704/-2595 av J.C), l’« EMPEREUR JAUNE »
Il est le premier à être représenté comme un homme. Grand guerrier et sage souverain, il est entouré de ministres compétents. Il est l’inventeur du cycle sexagésimal pour l’estimation du temps, du char à bœufs, des bateaux, des armes telles qu’arcs et flèches…
Son épouse LEIZI , aurait inventé la soie (sériciculture et tissage).
On raconte que, de passage dans le Shandong nouvellement conquis, elle recueille un cocon et parvient à le dévider entièrement. Plus tard, alors qu’elle prend le thé, un cocon entier (avec sa chenille) qu’elle tient entre ses doigts lui échappe et tombe dans l’eau très chaude. Elle découvre ainsi qu’un cocon dévidé après avoir été ébouillanté peut donner un fil continu d’une longueur phénoménale.
– YAO (-2357/-2257)
L’empereur Yao est l’un des mythes fondateurs de la civilisation chinoise. Lorsqu’il monte sur le trône, en 2357, il a seize ans. C’est un souverain sage et vertueux, épris de justice. Après un règne de soixante dix ans, il abdique en faveur d’un jeune homme qu’il a remarqué et a qui il a donné ses deux filles pour épouses ; il se nomme SHUN.
– SHUN (-2257/-2207)
Le successeur de YAO est né dans le Honan. Mal aimé de son père qui lui préfère le fils qu’il a d’un second lit et qui tente même de le tuer, il se comporte toujours comme un fils aimant et vertueux. C’est pourquoi il prend place parmi les 24 exemples de pitié filiale.
A l’âge de vingt ans, il attire l’attention de l’empereur YAO qui, bientôt, l’associe au gouvernement du pays et en fait son « héritier » au détriment de son propre fils, ZHU.
On disait qu’il avait deux pupilles dans chaque œil, ce qui le rendait particulièrement rapide dans la perception des choses et lui permettait de gouverner avec plus de sagesse pour que son peuple vive dans la prospérité.
* * * *
Le Nord avec sa vaste plaine alluviale que traversent le fleuve Jaune (HUANGHE) et la Wei, son principal affluent, est le « berceau de la civilisation chinoise ». Il a vu s’épanouir les premières communautés organisées et naître les plus anciennes capitales impériales : Chang’an (XIAN), Luoyang, Kaifeng puis, plus tardivement, Pékin.
Néolithique.
Simultanément, dans le nord, des sociétés humaines (tribus et clans) abandonnent le nomadisme et se fixent, développant une organisation sociale, des techniques qui leur sont propres. En fonction des zones géographiques qu’elles occupent, elles sont classées en « cultures », dont les principales sont :

Culture de YANG SHAO ; -5000 / -1700 :
Dans le Hénan occidental et dans la vallée de la WEI (ou Weihe (le plus grand affluent du HUANGHE : fleuve Jaune ), les hommes bâtissent des villages aux maisons rondes ou rectangulaires entourées de petits murs de terre, au sein d’une communauté probablement matriarcale. Ils domestiquent le chien, le porc, ovins et bovins ; ils cultivent le millet, le blé puis le riz.
Ils fabriquent une poterie dure cuite à une température de l’ordre de 1000 degrés C ; très élaborée, elle est ornée de figures géométriques peintes en noir ou en rouge (parfois des dessins stylisés représentant des poissons ou des oiseaux).

Culture de LONGSHAN ; -3000 / -1600 :
Cette seconde culture néolithique se développe vers la mer, le long du Huanghe et sur la côte. Plus étendu, son domaine s’étend du nord au sud-est. La culture du riz se répand. L’élevage d’animaux domestiques prend une place de plus en plus importante (porcs, bœufs, chèvres, poules) ; la chasse perd de son intérêt vital.
Le cheval est à son tour domestiqué.
De type patriarcal, la société se hiérarchise ; entourés de murs en terre damée, les villages, plus importants sont construits pour durer.
Grise ou noire, la poterie, très fine, est extrêmement variée dans ses formes et dans son décor : Vases tripodes, pieds creux…

Au nord-est de la Chine, dans le bassin de la LIAO (LIAOHE, à l’ouest de la province actuelle du Liaoning), la Culture de HONGSHAN -5000 /-3000 est remarquable pour les objets funéraires qui ont été mis à jour composés de pièces de jade sculptées, d’une grande qualité artistique : dragon en forme de C, symbole probable d’une divinité, animaux (tortues, cigales, hiboux).
Dans la partie orientale, dans la dernière boucle du Yangzi (au nord du Zhejiang actuel, près de Hangzhou), la Culture de LIANGZHOU -4000 / -2500 qui se caractérise par des objets rituels en jade dont les étranges « cong », sortes de tubes ou de colonnes à quatre faces sculptées de bas-reliefs percées d’un trou cylindrique ; les disques de jade percés d’un trou en leur centre ou anneaux de jade appelés « bi »…

Le JADE :
Dès le plus haute antiquité, les Chinois recherchent les belles pierres ; ils les qualifient de « yu » ( qui signifie « belle pierre » ).
Le jade, appelé yu pour les mêmes raisons, est aujourd’hui classé en deux catégories :
– la néphrite, silicate de calcium, de magnésium, de fer du groupe des amphiboles. C’est un jade mou dont la dureté est inférieure à celle du verre.
– la jadéite, silicate de fer, de magnésium, de calcium, d’aluminium du groupe des pyroxènes. C’es

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