La cour impériale sous le Premier et le Second Empire
178 pages
Français

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La cour impériale sous le Premier et le Second Empire , livre ebook

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Description

Avant même la proclamation de l'Empire, en 1804, Napoléon Bonaparte s'entoure d'une cour qui joue un rôle essentiel dans la transformation monarchique du régime et contribue ensuite à l'enraciner dans le pays mais aussi au regard de l'Europe. S'inspirant du modèle de son oncle, Napoléon III en usera de même en redonnant tout son lustre à la cour qu'il installe à partir de 1852. Il s'agit ici de comprendre le fonctionnement de la cour, les institutions qui la régissent, les hommes et les femmes qui l'animent, les lieux où elle se déploie, ainsi que son rôle politique, voire diplomatique.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 décembre 2016
Nombre de lectures 10
EAN13 9782140024016
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

17 SPM
Sous la direction de JacquesOlivier Boudon LA COUR IMPÉRIALE SOUSLE PREMIER ET LE SECOND EMPIRE
COLLECTION DE L’INSTITUT NAPOLÉON EDITIONS SPM
Collection de l’Institut Napoléon Fondée et dirigée par Jacques-Olivier Boudon et Éric Ledru
La Cour impériale sous le Premier et le Second Empire
DANS LA MÊME COLLECTION
1. Jacques-Olivier Boudon (dir.),Brumaire.La prise de pouvoir de Bonaparte
2. Jean Tulard,La province au temps de Napoléon. Conférences de l’EPHE établies par Jean Tabeur
3. Jacques-Olivier Boudon (dir.),Armée, guerre et société à l’époque napoléonienne
4. Jacques-Olivier Boudon (dir.),Le Concordat et le retour de la paix religieuse
5. Andrej Pajk, Lessouvenirs du vieux slovène. En Russie avec la Grande Armée. Recueilli et mis en forme par Josip Jurcic ; traduit du slovène et présenté par Alain Jejcic
6. Fran Zwitter,Les provinces illyriennes. Cinq études.Édition conçue et préparée par Alain Jejcic 7.Souvenirs du mameluck Ali sur la campagne de Russie en 1812. Manuscrits déchiffrés, établis, présentés et annotés par Jacques Jourquin 8. Theodor von Papet,Journal de ma Campagne de Russie. Traduit par Annette et Ditmar Haeusler. Présenté et annoté par Alain Chappet 9. Jacques-Olivier Boudon (dir.),Police et gendarmerie dans l’Empire napoléonien 10.Un député à travers la Révolution et l’Empire. Journal de François-Jérôme Riffard Saint-Martin. 1744-1814. Introduction, édition et notes par Jacques-Olivier Boudon 11. Jacques-Olivier Boudon (dir.),Napoléon et les femmes er 12. Jacques-Olivier Boudon (dir.),-Napoléon III bâtisseursNapoléon I 13.Souvenirs en bonne partie inédits du mameluck Ali. 1813-1815.Manuscrits déchiffrés, établis, présentés et annotés par Jacques Jourquin 14. Jacques-Olivier Boudon (dir.),Les Provinces illyriennes dans l’Europe napo-léonienne. 1809-1813 15. Jacques-Olivier Boudon (dir.),Sous l’empire de Joséphine 16.Jacques-Olivier Boudon, Rémy Hême de Lacotte (dir.),La crise concordataire. Catholiques français et italiens entre Pie VII et Napoléon. 1808-1814
Illustration de couverture Le mariage civil de l’Empereur au château des Tuileries, Napoléon III et Eugénie vus de face [dessin] Bibliothèque nationale de France
Sous la direction de Jacques-Olivier Boudon
La Cour impériale sous le Premier et le Second Empire
Dix-septième volume de la Collection de l’Institut Napoléon Il a été publié avec le concours de la ville de Rueil-Malmaison
Éditions SPM Paris - 2016
© : Institut Napoléon ISBN : 978-2-917232-63-7
Institut Napoléon EPHE 45, rue des Écoles 75005 Paris www.institut-napoleon.org
Editions SPM 16, rue des Écoles 75005 Paris Tél. : 06 86 95 37 06 courriel : Lettrage@free.fr - site : www.editions-spm.fr
DIFFUSION – DISTRIBUTION : L’Harmattan 5-7 rue de l’École-Polytechnique 75005 Paris Tél. : 01 40 46 79 20 – télécopie : 01 43 25 82 03 site : www.harmattan.fr
LISTE DES AUTEURS
Éric ANCEAUmaître de conférence habilité à l’Université Paris- est Sorbonne et à Sciences-Po Paris. Il a publié une quinzaine de livres dont une biographie de Napoléon III chez Tallandier.
Jacques-Olivier BOUDON, ancien élève de l’École Normale Supérieure, est professeur d’histoire de la Révolution et de l’Empire à l’université Paris Sorbonne. Président de l’Institut Napoléon et directeur scientique de la Bibliothèque Mamottan, il a publié une trentaine d’ouvrages parmi lesquelsLes Naufragés de la Méduse(Belin, 2016).
Pierre BRANDA, chargé du Patrimoine à la Fondation Napoléon, est l’auteur d’une dizaine d’ouvrages sur la période napoléonienne, parmi lesquelsNapoléon et ses hommes(Fayard, 2011).
Bernard CHEVALLIER, est conservateur général honoraire du patrimoine, spécialiste de mobilier et d’objets d’art (Premier Empire), ancien directeur du musée de Malmaison (demeure de Joséphine dans les Hauts-de-Seine), de Bois-Préau et des musées napoléoniens. Il est l’auteur de nombreux ouvrages historiques commeDouce et incomparable Joséphine(Payot, 2005) et dernièrementSaint-Cloud, le palais retrouvé, en collabo-ration avec Marc Walter (Swan éditeur, 2013).
Vincent HAEGELE, diplômé de l’école nationale des chartes, conservateur des bibliothèques, il occupe depuis 2012 les fonctions de directeur des bibliothèques de la ville de Compiègne. Il a consacré la majeure partie de ses travaux au Premier Empire et est l’auteur notamment d’une biographie de Murat (Perrin, 2015).
Jehanne LAZAJ, conservatrice du patrimoine depuis 2003, a d’abord exercé ses fonctions au sein de l’Inventaire général du patrimoine culturel et intègre l’équipe du Mobilier national en décembre 2010. Elle a rejoint en juillet 2015 le château de Fontainebleau.
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La Cour impériale sous le Premier et le Second Empire
Xavier MAUDUIT, agrégé et docteur en histoire, avec une thèse surLe ministère du faste : la Maison du prince-président et la Maison de l’empereur Napoléon IIIqui a reçu le Prix Mérimée en 2013, et vient d’être publiée chez Fayard. Il anime également des émissions sur France Inter et sur Arte.
Natalie PETITEAU, professeur d’histoire contemporaine et vice-présidente de l’université d’Avignon, a consacré de nombreux ouvrages à la période napoléonienne, en particulier un ouvrage tiré de sa thèse consacré à la noblesse d’Empire. Elle vient de publierNapoléon Bonaparte : la nation incarnée(Armand Colin, 2015).
Olivier VARLAN, archiviste paléographe, agrégé et docteur en histoire de l’université Paris Sorbonne, a consacré sa thèse à Armand de Caulaincourt, à paraître chez Nouveau Monde Editions.
Charles-Éloi VIAL, archiviste paléographe, docteur en histoire de l’Université Paris Sorbonne, conservateur des manuscrits modernes et contemporains au département des Manuscrits de la Bibliothèque nationale de France. Il est l’auteur notamment deLes derniers feux de la monarchie. La cour au siècle des révolutions, 1789-1870(Perrin, 2016).
Laetitia de WITT, docteur en histoire de l’université Paris Sorbonne, est l’auteur d’une biographie sur le prince Victor Napoléon parue chez Fayard et prépare un livre sur le roi de Rome.
INTRODUCTION
par Jacques-Olivier Boudon
La cour se dénit d’abord comme l’entourage du souverain. Elle se compose donc de courtisans qui sont tout à la fois des hommes ou des femmes au service des empereurs, des représentants de l’ancienne noblesse, des anoblis récents, des personnalités de renom, artistes ou savants par exemple, voire des étrangers, diplomates notamment. Tous ont la particularité de rayonner autour du souverain qui forme le centre de la cour. Mais au-delà des courtisans, la cour dénit aussi un espace qui s’identie aux palais où réside le souverain. L’expression « aller à la cour » montre bien qu’il s’agit d’un lieu, mais un lieu qui n’est pas xe. La cour peut se déplacer ; elle est dite alors ambulatoire, allant d’un château à l’autre, transformant, en fonction des lieux, les activités qui composent la vie de cour. Celle-ci répond à des règles, l’étiquette remise à l’honneur dès le Premier Empire, sur le modèle de l’Ancien Régime. L’étiquette comprend l’ensemble des règles faisant de la cour une société à part entière qui est de ce fait un microcosme au sein du 1 reste de la société et cherche à en être le modèle . Certes Napoléon a allégé le rituel autour de sa personne, mais il n’en demeure pas moins le centre de l’attention. Lorsqu’il décide par exemple dès 1802 de se rendre à la messe le dimanche, dans la chapelle des Tuileries, aménagée pour l’occasion, il signie par-là qu’il est le chef d’un État en grande majorité catholique et qu’il souhaite encourager la reprise du culte, 2 garant à ses yeux de l’ordre social . La cour est aussi un lieu qui peut fonctionner en vase clos ; elle est à la fois le centre de l’activité politique du pays et un lieu de loisirs, si tant est que l’on puisse toujours faire 3 la différence entre l’action politique et le délassement, les chasses ,
1. Norbert Elias,La société de cour, Paris, 1969, rééd. Flammarion, coll. Champs, 2008. e 2. Jacques-Olivier Boudon,Napoléon et les cultes. Les religions en Europe à l’aube du XIX siècle, Paris, Fayard, 2002. er 3. Charles-Eloi Vial,Le Grand veneur de Napoléon I à Charles X, Paris, École des chartes, 2016.
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