La lecture à portée de main
Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage
Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement
Je m'inscrisDécouvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement
Je m'inscrisVous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage
Description
Sujets
Informations
Publié par | Elsevier Masson |
Date de parution | 25 mai 2011 |
Nombre de lectures | 5 |
EAN13 | 9782294102004 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,2398€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
Table of Contents
Cover Image
Front matter
Copyright
Remerciements
Préface
1. Les soins palliatifs
2. Vivre dans une unité de soins palliatifs
3. L'approche somatique du malade en fin de vie
4. Vers une globalité des soins infirmiers
5. Le rôle du psychologue
6. Les bénévoles dans l'unité de soins palliatifs
Conclusion
Annexes
Tableau Des Produits Pharmaceutiques Cités
Bibliographie
Front matter
Pour une mort plus humaine
Expérience d'une unité hospitalière de soins palliatifs
chez le même éditeur
L'infirmier(e) et les soins palliatifs . « Prendre soin » : éthique et pratiques, par la SFAP, Collège Soins infirmiers. Collection Savoir et pratique infirmière. 2 e édition, 2002, 264 pages.
Soins infirmiers et douleur , par C. Metzger, A. Muller, M. Schwetta, C. Walter. Collection Savoir et pratique infirmière . 2 e édition, 2004, 320 pages.
S'asseoir pour parler . L'art de communiquer de mauvaises nouvelles aux malades, par R. Buckman. 2001, 224 pages.
Mieux se connaître pour mieux soigner. Une approche du développement personnel en soins infirmiers, par D. Rispail. 2002, 160 pages.
Prendre soin à l'hôpital. Inscrire le soin infirmier dans une perspective soignante, par W. Hesbeen. 1999, 208 pages.
Soigner… Le premier art de la vie , par M.-F. Collière. 2 e édtion, 2001, 464 pages.
Le burn out. Le syndrome d'épuisement professionnel des soignants. De l'analyse aux réponses, par P. Canouï, A. Mauranges. 3 e édition, 2004, 240 pages.
L'infirmier(e) et les soins aux personnes âgées . Spécificités des soins, situations fréquentes, réadaptation, droit et protection, par J. Belmin, F. Amalberti, A.-M. Béguin. Collection Savoir et pratique infirmière. Nouvelle édition à paraître en 2005.
Dictionnaire médical de l'infirmière , par J. Quevauvilliers, L. Perle muter. 2001, 6 e édition, 1120 pages.
Fiches de soins infirmiers , par P. Hallouet, J. Eggers, E. Malaquin Pavan. 2004, 608 pages.
Maurice Abiven
avec la collaboration de Yves Camberlein, Anne-Marie Carlier, Marie de Hennezel, Marie-Alice du Jeu et Marie-Hélène Shanahan
Pour une mort plus humaine
Expérience d'une unité hospitalière de soins palliatifs
Préface de Marie de Hennezel
3 e édition revue et corrigée par Daniel d'Hérouville
Copyright © 2004 Masson. All rights reserved.
Copyright
Ce logo a pour objet d'alerter le lecteur sur la menace que représente pour l'avenir de l'écrit, tout particulièrement dans le domaine universitaire, le développement massif du «photocopillage». Cette pratique qui s'est généralisée, notamment dans lesétablissements d'enseignement, provoque une baisse brutale desachats de livres, au point que la possibilité même pour les auteursest aujourd'hui menacée.
Nous rappelons donc que la reproduction et la vente sans Les demandes d'autorisation de photocopier doivent être adresséesà l'éditeur ou au Centre français d'exploitation du droit de copie: 20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris. Tél.: 01 44 07 47 70.
Ouvrages de Maurice Abiven
Vivre à deux (Le Centurion, 1967)
Humaniser l'hôpital (Fayard, 1976)
Une éthique pour la mort (Desclée de Brouwer, 1995)
En collaboration avec Yves de Gentil-Baichis :
Vivre avec celui qui va mourir (Le Centurion, 1990).
Tous droits de traduction, d'adaptation et de reproduction par tous procédés réservés pour tous pays.
Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle par quelque procédé que ce soit des pages publiées dans le présent ouvrage, faite sans l'autorisation de l'éditeur est illicite et constitue une contrefaçon. Seules sont autorisées, d'une part, les reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective, et d'autre part, les courtes citations justifiées par le carac-tère scientifique ou d'information de l'œuvre dans laquelle elles sont incorporées (art. L. 122-4, L. 122-5 et L. 335-2 du Code de la propriété intellectuelle).
© Masson, Paris , 1997, 2004
ISBN: 2-294-01852-4
MASSON S.A.S. - 21, rue Camille-Desmoulins, 92789 Issy-les-Moulineaux Cedex 9
Remerciements
Mes remerciements s'adressent d'abord à M. le D r Jean Pichard, médecin-directeur de l'Hôpital international de l'Université de Paris (actuellement dénommé Institut mutualiste Montsouris). Depuis le premier jour, il s'est fait l'ardent défenseur de ce projet ; depuis lors, son soutien et son attention à notre travail ont été absolus et constants, ils ont été pour nous une aide particulièrement précieuse.
Ils s'adressent aussi à l'Association pour le Développement des soins palliatifs et tout spécialement à son président, M. Jean Faveris. Depuis le premier jour cette association a soutenu l'élaboration de ce projet, tout particulièrement en nous aidant à trouver des fonds pour sa réalisation. Et depuis l'ouverture de l'unité, la présence constante de ses bénévoles contribue à la qualité de ce qui y est fait.
Le travail quotidien dans l'Unité est bien entendu l'œuvre de toute l'équipe soignante. Chacun de ses membres mérite d'être cité ici. La qualité de ce qui a pu être fait a dépendu pour une grande part de la conscience et de la passion que chacun a mises à sa tâche : Martine Barthe, Simone Bourgeois, Chantal Boyries, Marie-Claude Bozzi, Anne-Marie Carlier, Yvonne Chan, Pierre Chatelain, Yves Camberlein, Christiane Fallou, Marie de Hennezel, Josiane Langelier, Roselyne Laplace, François Larue, Franck Leleu, Hélène Le Ponner, Anne Rodriguez, Antoinette Ruffet, Marie-Hélène Shanahan, Claire Tallot, Mohammed Tekkal, Isabelle Viennet.
Je dois des remerciements tout spéciaux à Mme Josiane Langelier, secrétaire du service, qui a assumé le long et fastidieux travail de frappe de l'ouvrage avec conscience, discrétion et efficacité.
Préface
En 1987, s'ouvrait la première unité française de soins palliatifs. Une unité pilote. Une expérience pionnière dans un monde hospitalier singulièrement désemparé devant la mort de ses patients : il s'agissait de montrer que l'on peut soulager et accompagner des personnes en fin de vie, soutenir leur famille, permettre aux derniers instants d'un être humain d'être des instants vivants, pleins d'humanité et de dignité.
C'est le récit de cette expérience que vous allez lire ici. Un récit émouvant à plusieurs voix, témoignant d'une approche humble et sensible de ce qui fait encore si peur : la mort de l'autre. En tant que psychologue de l'équipe, j'y ai participé, et c'est une joie pour moi de préfacer la réédition de cet ouvrage, et d'insister à cette occasion sur l'impression très forte que m'a laissée ce passage de dix ans au sein d'une équipe particulièrement humaine. Des hommes et des femmes ont fait le choix de venir travailler auprès des plus vulnérables, de les soigner, de les entourer, afin qu'ils ne meurent pas seuls, ni abandonnés. Une équipe a su accepter la mort de ses patients, respecter le temps du mourir, consciente de l'importance des derniers échanges.
Lorsqu'on côtoie au quotidien la souffrance de ceux qui vont mourir, il importe d'assumer sa part de vulnérabilité, de réfléchir aux limites de ce que l'on peut faire, car on ne peut pas tout. Parler ensemble de ce qui est difficile à supporter, de ce qui fait mal, réfléchir à sa pratique, permet de construire peu à peu ce que j'ai souvent baptisé la « compassion d'équipe », une façon de se soutenir les uns les autres pour porter ensemble les situations douloureuses. C'est à cette condition seulement que l'on peut être attentif et présent à l'autre souffrant, à l'autre mourant.
On verra, en lisant ces pages, combien une équipe motivée, formée et soutenue peut, en effet, affronter des situations que notre société a tendance à fuir ou rejeter. On comprendra à quel point la présence d'une unité de soins palliatifs dans une région peut contribuer à changer notre regard et notre attitude face à la mort.
Aujourd'hui, ces unités se sont multipliées. On en compte près d'une centaine, mais ce n'est pas encore suffisant. Certaines régions n'en disposent pas alors que la loi du 9 juin 1999, garantissant l'accès aux soins palliatifs, impose la création d'une unité de soins palliatifs dans chaque Centre hospitalo-universitaire ou dans chaque hôpital de référence dans le secteur sanitaire.
De fortes résistances s'opposent encore à l'implantation de ce type de structure. Un lieu spécifique pour accueillir des mourants, cela fait peur. L'hôpital dénie la mort, vécue comme l'échec de la médecine. Il a parfois du mal à assumer cette visibilité de la mort. Il préfère se doter d'une équipe mobile, plus discrète, ou de « lits identifiés » dans les services qui adoptent une démarche palliative.
Pourtant, la présence d'une unité de soins palliatifs dans un hôpital universitaire est d'une importance capitale, si l'on veut valoriser l'enseignement de ce type de soins et développer une culture de l'accompagnement. On sait que ces USP ont une triple fonction : accueillir les fins de vie difficiles, celles qui nécessitent des soins compliqués, un soutien psychologique constant, un accompagnement quotidien de familles désemparées. Former des médecins et des soignants, leur montrer ce qu'il est possible de faire, afin que de retour dans leur propre service, ils puissent à leur tour mieux soigner, mieux accompagner. Ce sont enfin des lieux de recherche, où s'élaborent des projets destinés à améliorer les pratiques des professionnels confrontés à la mort de leurs patients.
Puisse cet ouvrage, qui rend si bien compte de la dignité des fins de vie, lorsqu'elles sont accompagnées avec humanité, contribuer au développement des soins palliatifs, encore trop fragiles, convaincre de la pertinence de ces unités spécifiques qui sont un maillon indispensable de l'organisation des soins d'accompagnement.
Marie de Hennezel
Psychologue
1. Les soins palliatifs pour qui? Pourquoi?
Quelques Réflexions D'ordre Sémantique
L'introduction de mots nouveaux, et plus encore de notions nouvelles, ne va jamais, dans notre société, sans q