À la recherche de sens
462 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

À la recherche de sens , livre ebook

-

462 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Description

Pas moins de 200 témoignages d'invités prestigieux viennent clôturer l'histoire de l'émission télévisée "noms de dieux", d’Edmond Blattchen et Jacques Dochamps.

Pour changer le monde, il faut se changer soi-même. Alors par où commencer ? Après 24 ans d’antenne, l’émission télévisée «noms de dieux» d’Edmond Blattchen et Jacques Dochamps vient de s’achever sur les témoignages de 200 invités prestigieux issus de tous les courants de pensée. Une émission qui donne le temps de chercher du sens dans le tourbillon de l’actualité et l’envie d’aller un peu plus loin dans la découverte d’alternatives à nos besoins superficiels : des pistes possibles, plutôt que des réponses. Il n’est jamais trop tôt, ou trop tard, pour philosopher.
Quelques phrases seules pourraient changer la donne, ouvrir le débat, freiner nos égarements, notre indifférence, notre absence d’éthique et nos injustices criantes. S’intéresser à ce dont l’école et nos sociétés, en général, ne veulent ou n’osent plus parler : la philosophie. C’est le coeur des «noms de dieux». Êtes-vous prêts à faire votre «noms de dieux» ? Lancez-vous dans cette aventure infinie et enivrante. Pour plus d’informations, visitez www.recherchedesens.be

Lancez-vous dans l'aventure philosophique avec les "noms de dieux" ! Cet essai est un hommage rendu à une émission culturelle majeure qui cherche du sens dans le tourbillon de l’actualité et part à la découverte d’alternatives à nos besoins superficiels.

EXTRAIT

Quelle est ma place sur cette terre et celle des sept milliards «d’autres» avec lesquels je partage actuellement le sort de l’humanité ? Quel est notre rôle, notre responsabilité ? Mon rôle, ma responsabilité, mon avenir, notre avenir ?
Quel sens donner à notre existence, à ce très bref passage dans un univers de plus en plus infini et qui existe depuis 14 milliards d’années, si pas plus, voire beaucoup plus ? L’instant du «big-bang», les cosmologistes s’en rapprochent, pour expliquer ce qui s’est passé après. Mais avant ! Une autre histoire a-t-elle eu lieu ?
L’homme commence à comprendre, expliquer et même reproduire les lois qui régissent cet univers et son fonctionnement ; une petite partie seulement, car à chaque découverte, il entrevoit d’autres formes d’organisation, de nouvelles hypothèses sur la matière et son contraire, sans trouver les limites de l’infiniment grand, ni de l’infiniment petit.
En ce début de 21ème siècle, notre orgueil n’a d’égal que notre inconscience ; nous sommes incapables de nourrir, loger, soigner, éduquer plus d’une moitié des êtres humains. L’utilisation incontrôlée de nos inventions nous conduit vers la destruction de notre espèce, au même titre que toutes celles éradiquées définitivement ces cinquante dernières années.
Par tâtonnement, par erreur, par hasard, par intuition, l’homme explique, imite, mais n’a rien inventé qui n’existait déjà sur terre, à l’exception de «dieu», des «dieux».
Que savons-nous des «dieux» ?

Informations

Publié par
Date de parution 29 mai 2019
Nombre de lectures 1
EAN13 9782512010456
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0090€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

développement personnel
à la recherche de sens : 200 noms de dieux
Jean Olivier
Préface de Steven Laureys




L’édition professionnelle


L’éditeur veille à la fiabilité des informations publiées, lesquelles ne pourraient toutefois engager sa responsabilité.
Aucun extrait de cette publication ne peut être reproduit, introduit dans un système de récupération ou transféré électroniquement, mécaniquement, au moyen de photocopies ou sous toute autre forme, sans l’autorisation préalable écrite de l’éditeur.
Éditeur responsable
Luca Venanzi
Edi.pro ©
Esplanade de l’Europe, 2 Bte 5 à 4020 Liège
Belgique
(http://www.edipro.info)
Tél. : 00.32.(0)4.344.50.88
Fax : 00.32.(0)4.343.05.53
© 2017, tous droits réservés
Imprimé en Belgique
ISBN : 978-2-87496-347-6
D/2017/8406/14


Remerciements
Avant tout, je remercie Edmond BLATTCHEN et Jacques DOCHAMPS, pour la disponibilité qu’ils m’ont accordée dans et hors des studios de la RTBF mais surtout pour leur formidable travail en duo autour de la somme philosophique que représentent ces deux cents émissions.
Je remercie aussi Mamou, Françoise, Jérôme et Benoît qui ont pris le temps de me relire (et de me corriger), et Olivier pour la recherche d'un éditeur.
Je dédie cet opuscule à Jérôme, Catherine, Benoît, Sara, François, Cyril, Eliott, Samuel et Françoise, mes enfants, petits-enfants et ma compagne, afin qu’eux aussi se lancent dans l’exercice passionnant de faire leur «noms de dieux»…
Enfin, je souhaite beaucoup de plaisir à toutes celles et tous ceux qui vont écrire leur propre «noms de dieux».


« Que personne, parce qu’il est jeune, ne tarde à philosopher, ni, parce qu’il est vieux, ne se lasse de philosopher ; car personne n’entreprend ni trop tôt ni trop tard de garantir la santé de l’âme» .
Lettre à Ménécée. Épicure (-342 à -270 avant JC)


Préface
Par le professeur Steven Laureys
Cet essai est un hommage rendu à une œuvre culturelle majeure : les 200 émissions «noms de dieux» produites et réalisées pour la RTBF par Edmond Blattchen et Jacques Dochamps entre 1992 et 2015.
Dans l’opuscule que vous allez lire, l’auteur raconte l’histoire de la genèse, du projet et de la conception de cette série de rencontres, unique dans le paysage audio-visuel. Il analyse la structure, la méthode et le style : cinq titres de 10 minutes, identiques pour les deux cents rencontres, durant 24 années. Jean Olivier les a toutes visionnées, étalonnées pour les 1.000 titres abordés et pris des centaines de pages de notes qui ont ensuite nourri ses réflexions, avant de faire son propre «noms de dieux».
C’est pourtant l’analyse d’un citoyen «lambda» qui n’est, ni philosophe, ni ethnologue, ni sociologue, ni théologien mais curieux. Curieux de répondre aux questions qu’il se pose, comme beaucoup de femmes ou d’hommes, sur le sens de notre vie, l’origine de l’univers, l’existence d’une immanence ou d’une transcendance que les hommes ont choisi de nommer «(D)dieu(x)» ; curieux enfin de l’apport des sciences dans la compréhension de l’univers qui nous entoure.
Sans remettre en cause son éducation et ses principes de vie, il n’attend pas des réponses religieuses. Il cherche un lien entre conscience et matière (sur base de nos connaissances actuelles), d’où la question centrale de son opuscule : «l’univers pourrait-il avoir une conscience ?».
C’est la question qu’il m’a posée !
Ma passion pour la conscience est née suite à une simple syncope ; cette perte de connaissance m’a donné l’envie d’en comprendre les mécanismes. Quand j’ai commencé l’étude du coma par la neuroimagerie, très peu s’y intéressaient. Trois équipes ont affiché la même volonté de se soutenir dans le même sens (New-York, Cambridge et Liège). Nous avons réécrit les livres de médecine et de neurosciences ; aujourd’hui il est admis d’étudier la conscience comme une contribution à la science.
Les mystères de l’être, de la pensée, de la conscience, ce qui relève de l’esprit. Les états altérés de conscience, sur les fronts de la vie et de la mort, les expériences de mort imminente… Des concepts sur lesquels les religions ont des valeurs, des convictions mais aussi des tabous.
Je suis contre les tabous.
On peut admettre la discussion, les débats, les tensions, les échanges d’idées mais, ensemble, nous devons refuser l’émergence de la violence dogmatique qui nous menace. Nous devons pouvoir penser et publier, en toute liberté, pour chercher la complexité de la «réalité», de la «vérité» du moment.
Le scientifique doit pouvoir travailler sans contrainte ou censure. Ce serait un drame, un changement inacceptable si demain on se (re) dirigeait, sous la menace, vers un monde où la liberté de publier était amputée par les dogmes sur des sujets comme les cellules-souches, les questions de fin de vie ; cela reste un questionnement pour les scientifiques eux-mêmes de séparer les activités de recherche avec leurs aspirations philosophiques. Il n’est pas facile d’être un scientifique rationnel et critique en semaine, et fidèle à des convictions philosophiques, spirituelles, religieuses ou pas, le reste du temps ! C’est une synthèse parfois complexe que chacun doit résoudre à titre personnel.
Dans notre équipe du Coma Science Group au Centre de Recherches GIGA de l’Université et CHU de Liège, nous avons des collègues de toutes confessions : bouddhistes, juifs, chrétiens, musulmans, et beaucoup d’athées ou d’agnostiques, peut-être parce que le libre examen pratiqué en science y aboutit souvent ? Cela se passe bien. Chacun respecte chacun. C’est complexe, mais aussi enrichissant, pour toutes et tous, quand l’objectif reste d’accroître notre connaissance du fonctionnement cérébral résiduel des cas qui survivent à une atteinte sévère du cerveau.
Ces patients posent des problèmes diagnostiques, pronostiques, thérapeutiques et… éthiques majeurs.
A nous de les résoudre ensemble pour améliorer nos connaissances de la conscience humaine, avec tout ce qu’elle sous-entend comme développement de ce qui relève de l’esprit, de l’âme, de la pensée, des sentiments, de ce qui est conscient et inconscient.
Questions déjà évoquées par des philosophes grecs, comme Socrate, il y a plus de 2.300 ans, fascinés par le fonctionnement de cette partie du corps qu’est le cerveau, une des sources de l’histoire de la philosophie.
Sans verser dans l’arrogance scientifique, nous devons faire au mieux notre travail et accepter de n’être qu’un (petit) maillon de la chaîne dont nous ne voyons ni le début, ni la fin : donc j’ignore si l’univers a une conscience, et je ne sais comment ces millions de milliards de connexions de neurones produisent la conscience, même dans mon propre cerveau.
Il me reste, comme le suggère l’auteur, à accomplir la même démarche ; écrire mon «noms de dieux» pour rendre à la philosophie la place qu’elle a perdue : la place publique.


Avant-propos
Quelle est ma place sur cette terre et celle des sept milliards «d’autres» avec lesquels je partage actuellement le sort de l’humanité ? Quel est notre rôle, notre responsabilité ? Mon rôle, ma responsabilité, mon avenir, notre avenir ?
Quel sens donner à notre existence, à ce très bref passage dans un univers de plus en plus infini et qui existe depuis 14 milliards d’années, si pas plus, voire beaucoup plus ? L’instant du «big-bang», les cosmologistes s’en rapprochent, pour expliquer ce qui s’est passé après. Mais avant ! Une autre histoire a-t-elle eu lieu ?
L’homme commence à comprendre, expliquer et même reproduire les lois qui régissent cet univers et son fonctionnement ; une petite partie seulement, car à chaque découverte, il entrevoit d’autres formes d’organisation, de nouvelles hypothèses sur la matière et son contraire, sans trouver les limites de l’infiniment grand, ni de l’infiniment petit.
En ce début de 21 ème siècle, notre orgueil n’a d’égal que notre inconscience ; nous sommes incapables de nourrir, loger, soigner, éduquer plus d’une moitié des êtres humains. L’utilisation incontrôlée de nos inventions nous conduit vers la destruction de notre espèce, au même titre que toutes celles éradiquées définitivement ces cinquante dernières années.
Par tâtonnement, par erreur, par hasard, par intuition, l’homme explique, imite, mais n’a rien inventé qui n’existait déjà sur terre, à l’exception de «dieu», des «dieux».
Que savons-nous des «dieux» ?
Ce qui en est dit, ce sont des recherches humaines qui essaient de capter ce qui pourrait ê

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents