La crise environnementale à l'épreuve de la réflexion philosophique

Windlamita Marino Compaoré

Description

Des discours s'accordent à dire qu'il y a une crise environnementale. Mais la lecture scientifique rend-elle totalement compte de la crise environnementale ? Les mécanismes de sa résolution préconisés, dans une perspective technoscientifique et dans une dynamique démocratique à l'échelle planétaire, sont-ils des remèdes efficaces à la hauteur de l'urgence écologique ? Quels autres savoirs sont-ils mobilisés pour sortir de cette crise ? Dans un tel contexte, le culte de la croissance est-il encore raisonnable ? Doit-on toujours nourrir l'ambition de faire de l'homme le « maître et possesseur de la nature » ? Cet ouvrage tente de répondre principalement à ces questions par le truchement de l'écosophie T, philosophie de l'environnement, qui propose une réflexion globale et radicale sur la crise environnementale.



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Sujets

• Philosophie et théologie
• Philosophie

Informations

• Publié par: L'Harmattan
• Date de parution: 19 août 2019
• Nombre de lectures: 75
• EAN13: 9782140128271
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

Windlamita Marino COMPAORÉ

LA CRISE ENVIRONNEMENTALE À L’ÉPREUVE DE LA RÉFLEXION PHILOSOPHIQUE L’écosophie T en question

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L’Harmattan, 2019 5-7, rue de l’École-polytechnique, 75005 Paris www.editions-harmattan.fr ISBN : 978-2-343-18112-7 EAN : 9782343181127

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LA CRISE ENVIRONNEMENTALE À L’ÉPREUVE DE LA RÉFLEXION PHILOSOPHIQUE

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Windlamita MarinoCOMPAORÉ

LA CRISE ENVIRONNEMENTALE À L’ÉPREUVEDE LARÉFLEXION PHILOSOPHIQUE

L’écosophie T enquestion

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À mes parents et à tous ceux qui n’admettent pas la défaite de la pensée

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Introduction générale L’humanité est à la croisée des chemins. Son évolution actuelle est marquée par d’interminables crises. Celles-ci sont multisectorielles. On parle généralement de crise des valeurs qui se traduit par une crise de l’éducation, une crise économique, une crise de l’environnement. Cette dernière se manifeste par des bouleversements inquiétants qui touchent au devenir de la terre entière. En effet, les ères géologiques passées ont connu des bouleversements qui ont conduit à des disparitions d’espèces dont les plus connues sont les 1 dinosaures, il y a environ 65 millions d’années . Mais depuis un certain temps nous assistons à des bouleversements de nature et de densité différents. Nous 2 sommes dans l’anthropocène, c’est-à-dire une nouvelle ère géologique marquée grandement par l’empreinte de l’homme à travers son mode d’existence. Si on fait e remonter le début de cette ère au XVIII siècle avec la révolution industrielle, on voit qu’elle est amorcée par l’avènement de l’usage des énergies fossiles. Cette ère induite par la civilisation industrielle incline à des

1 V. Devictor,Nature en crise. Penser la biodiversité, Paris, Seuil, 2015. Cet auteur parle de six (6) grandes crises qui se sont succédé depuis le Cambrien et ont occasionné des extinctions importantes. Mais l’extinction déjà causée par l’homme est de10 à 20 fois plus élevée, p. 27-28. 2 B. Guillame, l’article « Anthropocène (Point de vue 1» et C. Bonneuil « Anthropocène » (Point de vue 2) inDictionnaire de la pensée écologique, Paris, PUF, 2015. Ce terme est récent. Il a été proposé par les travaux du Programme international géosphère- biosphère dans les années 2000. Il existe toujours des débats autours de la situation du début de cette nouvelle ère qui succède à l’holocène.

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