La science sacrée ou la conscience de l atome
64 pages
Français

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La science sacrée ou la conscience de l'atome , livre ebook

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Description

Y a-t-il un lien entre la science et la spiritualité ?

Ce livre est inspiré de deux ouvrages anciens qui mirent en lumière les relations entre textes sacrés, philosophie orientale, connaissances scientifiques et conscience. Le premier est le Kaivalya Darsanam (La science sacrée) une œuvre philosophique du moine Swami Yukteswar publiée en 1894 ; le second est La conscience de l’atome, d'Alice Bailey, publié en 1922. Y a-t-il un lien entre la science et la spiritualité ? Si, pendant longtemps, les deux approches paraissaient complètement antagonistes, avec l’émergence de la physique quantique qui a modifié notre perception du temps, de l’espace, de l’énergie et de la matière et la (re)découverte des croyances orientales qui font le lien entre matière et conscience, un pont est désormais possible. Le but de ce livre est de vous inviter à un voyage de l’infiniment grand à l’infini petit pour suivre les parallèles possibles entre la science et la sagesse orientale. L’exposé se termine avec un aperçu de l’apport de l’écologie, qui amène subtilement la conscience dans notre approche de notre environnement.

Plongez dans cet exposé et découvrez une réflexion qui mêle spiritualité, philosophie orientale et approche scientifique !

EXTRAIT

L’univers est gouverné par quatre forces fondamentales : la force forte, la force faible, la force électromagnétique et la force gravitationnelle. Leurs portées ainsi que leurs intensités sont différentes. Ces forces fondamentales résultent de l’échange de particules porteuses de force qui appartiennent à une famille plus vaste appelée les « bosons ». Les particules de matière transfèrent des quantités discrètes d’énergie en s’échangeant des bosons. Chaque force fondamentale a son boson correspondant.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Luc Lambs est directeur de recherche au CNRS en éco-hydrologie. Après sa thèse en chimie, il découvre l’Inde et la sagesse orientale qu’il n’aura de cesse d’étudier. En parallèle de sa carrière scientifique, il publie des articles dans la revue Le Lotus bleu et donne des conférences à la Société Théosophique en Inde et à Paris.

Informations

Publié par
Date de parution 22 mai 2018
Nombre de lectures 5
EAN13 9782366960839
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0047€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Luc Lambs est directeur de recherche au CNRS. Après sa thèse en chimie en 1984, il commence ses recherches à l’Inserm, en chimie appliquée à la médecine. Il y étudie les interactions entre les cations métalliques et des tétracyclines, afin de réduire les effets secondaires de ces antibiotiques. Il s’oriente ensuite vers l’analyse des complexes de cuivre et des anti-inflammatoires, pour inhiber la formation des radicaux libres. En 1998, il rejoint un laboratoire d’écologie du CNRS, pour faire de la chimie appliquée à l’écologie. Il participe d’abord à des projets de recherche européens, sur les plaines inondables (Flobar 1 et 2) et sur l’agroforesterie (SAFE). Par la suite, il initiera et participera à plusieurs programmes de recherche sur le fonctionnement des ripisylves et des mangroves. Pour le suivi de l’eau dans ces zones humides, il développe différents outils analytiques avec notamment la création de la plateforme isotopique* Shiva.
Pendant sa dernière année de thèse, il part trois mois en Inde et découvre la philosophie et la mythologie indiennes. Depuis, en parallèle de sa carrière de scientifique, il poursuit ses études sur la sagesse orientale, s’initie aux techniques de yoga et de méditation. Il continue également d’aller régulièrement en Inde. À partir de 1996, il écrit plusieurs articles sur la chimie occulte et l’éco-spiritualité pour la revue Le Lotus Bleu . Il a aussi donné des conférences à la Société théosophique en 2008 (Mangalore, Inde) et en 2014-2016 (Paris).
(Les mots suivis d’un astérisque sont expliqués dans le lexique en fin d’ouvrage.)
Préambule
Depuis mon plus jeune âge, j’ai toujours été très curieux de l’origine de l’homme et de sa place dans l’univers, et je lisais tout ce que je trouvais sur les découvertes scientifiques, l’astronomie, l’histoire des civilisations, les différentes cosmogonies et traditions, etc. Je me rappelle que, déjà vers l’âge de dix ans, je me posais la question sur la nature de la vie, et je me l’imaginais comme une sorte d’astéroïde qui s’allumait en passant près d’un soleil (naissance), puis continuait sa route, et au bout d’un moment s’éteignait (mort). Après, restait la question d’une trajectoire linéaire vers le néant, ou au contraire elliptique avec possible renaissance et continuité de la vie…
À l’adolescence, pendant mes insomnies, je fis l’expérience d’états modifiés de conscience qui me firent comprendre l’existence des plans subtils. Dès lors, mes lectures, en plus de la science, se tournèrent également vers les récits des mystiques et des yogis, qui m’ont permis de comprendre ce que j’avais vécu.
Pendant mes études, j’ai pu approfondir mes connaissances en chimie et sur la nature de l’homme (physiologie). J’économisais aussi pendant l’année universitaire afin de pouvoir voyager l’été. Après la Grèce et l’Égypte, le voyage le plus mémorable fut mon séjour en Inde (1983). En arrivant au Rajasthan, j’eus l’agréable surprise de me sentir « chez moi », le sentiment d’avoir retrouvé mon origine… Mais le vrai but de ce voyage était l’Himalaya et ses hautes vallées. Depuis un certain temps, j’étais conquis par la beauté et la pureté de la philosophie bouddhiste, et comme le Ladakh (Petit Tibet) venait juste de s’ouvrir au tourisme, j’avais décidé d’aller visiter un maximum de monastères bouddhistes. Après une escale et une période d’acclimatation à l’altitude au Cachemire, en arrivant à Leh, j’ai pu me joindre à un petit groupe d’Allemands qui avait planifié un trekking dans le Zanskar. Ce séjour de quelques semaines en haute altitude (3 000-5 500 m) fut magique, avec marche dans un décor minéral somptueux, traversée des rivières sur des ponts suspendus en cordes, nuitée et repas du soir chez l’habitant (on dormait en général à la belle étoile sur la terrasse et, à cette altitude, on distingue la couleur des étoiles), séjour dans les monastères où l’on amenait son bol pour recevoir le thé tibétain et la tsampa pendant les offices. Mais les rituels me semblaient venir d’un autre âge, et je n’ai pas retrouvé l’engouement que j’avais ressenti au cours de mes lectures.
Néanmoins, ce voyage m’a ouvert l’esprit, y compris sur ma propre religion chrétienne. Imaginez ma surprise lorsque je suis arrivé à Srinagar (capitale du Cachemire) et que j’ai appris la nouvelle qu’il y avait là le tombeau du Christ… (Par la suite, on m’a expliqué que Jésus était effectivement venu en Inde pour sa formation, le tombeau correspondait à son incarnation suivante en tant qu’Appolonius de Tyane, qui y était revenu pour terminer sa mission.) Déjà avant au Rajasthan, j’avais pu commencer à me familiariser avec la mythologie hindoue et comprendre un peu les différentes incarnations de Vishnu*.
Et là, ce fut comme un déclic : je compris et « aperçus » la venue cyclique des prophètes (même dans la Bible, quelqu’un demande si Jean-Baptiste est le prophète Élie qui est revenu), la similarité entre les messages des différents mystiques (par exemple entre Christ et Krishna…). On peut d’ailleurs noter un joli clin d’œil sur le nom des derniers séjours du Christ, qui ont la même signification : mont Calvaire ou Golgotha (« lieu du crâne ») et Srinagar ( siri : crâne et nagar : lieu).
La fin de ce voyage en Inde fut également marquée par la rencontre avec un Saddhu (saint itinérant) qui me prédit que j’allais bientôt trouver ma voie, et me recommanda la lecture de quelques ouvrages des Védas. Et effectivement, quelques mois plus tard, je réussis le concours d’entrée au CNRS pour devenir chercheur en chimie. Je trouvais également une structure pour apprendre à méditer et je m’inscrivis à la Société théosophique pour étudier les traditions orientales. Cette triple approche de la science « traditionnelle », d’étude de la sagesse antique et l’expérience par le yoga* et la méditation m’a permis d’explorer davantage le potentiel de l’Homme. Le but est de faire le lien entre la science et la spiritualité , qui est le thème de ce livre. Cette démarche est encore rare chez les scientifiques, mais existe néanmoins, comme le montrent les extraits de cette interview du physicien américain Fritjof Capra en 1985 :
« Diriez-vous que la méditation est analogue à la vérification en physique ?
« Oui, et c’est ainsi que j’ai établi les comparaisons dans mon livre Le Tao de la Physique . Je compare l’expérience scientifique à l’observation en méditation et les théories scientifiques aux diverses images, doctrines et métaphores des mystiques. Moi-même, je ne suis pas allé très loin dans la pratique d’une tradition spirituelle. Je suis très attiré par le taoïsme, comme on peut le deviner d’après le titre du livre. J’ai un maître chinois ; je pratique la méditation taoïste, le tai-chi, etc. À travers cette pratique, j’ai commencé à comprendre ces parallèles, non seulement intellectuellement, mais en quelque sorte avec tout mon être.
« Les physiciens explorent les niveaux de la matière, les mystiques explorent les niveaux de l’esprit. Et ce qu’ils ont en commun dans leurs explorations, c’est que ces niveaux dans les deux cas se trouvent au-delà de la perception sensorielle ordinaire. Cela vaut également pour les physiciens. La physique quantique est aussi un mode non ordinaire de perception par des instruments très sophistiqués. Ainsi, d’une part, on a des scientifiques qui sondent la matière au moyen d’instruments très sophistiqués et, d’autre part, on a des mystiques qui sondent la conscience avec des techniques de méditation très sophistiquées. Tous deux atteignent des niveaux de perception non ordinaires, et à ces niveaux non ordinaires, il semble que les structures et les principes d’organisation qu’ils observent soient très similaires. »
Cette double compétence entre la science « traditionnelle » et la spiritualité comme celle décrite par la « science védique » (les Védas sont la base de l’hindouisme) m’a permis de faire beaucoup de comparaisons intéressantes, et c’est ce que j’aimerais vous faire partager dans ce livre. Et je pourrais quasiment paraphraser le musicien Alain Daniélou (1907-1994), auteur entre autres du Mythes et Dieux de l’Inde : le polythéisme hindou (éditions Buchet-Chastel, Corrêa Paris, 196

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