Lignes rouges "éthiques" de l intelligence artificielle
56 pages
Français

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Lignes rouges "éthiques" de l'intelligence artificielle , livre ebook

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Description

Ce livre est un plaidoyer en faveur d'une gestion maîtrisée au niveau mondial de l'exploitation des avancées, aussi prometteuses que vertigineuses, des recherches dans les domaines des sciences et des technologies. L'auteur demande qu'au plan international, des instruments normatifs puissent être adoptés dans l'objectif d'empêcher l'anarchie que tend à installer la toute-puissance, non plus des États, mais d'une poignée de très grandes entreprises privées qui ne regardent que l'argent.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 29 juin 2020
Nombre de lectures 20
EAN13 9782336903637
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0600€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
4e de couverture
Titre


Ebénézer N JOH M OUELLE






Lignes rouges « éthiques » de l’Intelligence artificielle
Copyright























© L’Harmattan, 2020 5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris
http://www.editions-harmattan.fr
EAN Epub : 978-2-336-90363-7
Du même auteur


Du même auteur
I. PHILOSOPHIE
De la médiocrité à l’excellence, Essai sur la signification humaine du développement , Éd. CLE, Yaoundé, 1970, 174 pages (4 rééditions)
Développer la richesse humaine , Éd. CLE, Yaoundé 1980, 71 pages
Jalons, Recherche d’une mentalité neuve, Éd. CLE, Yaoundé 1970, 89 pages.
Jalons II, L’africanisme aujourd’hui, Éd. CLE, Yaoundé, 77 pages (2 rééditions).
Considérations actuelles sur l’Afrique , Éd. CLE, Yaoundé. 1983, 168 pages.
Jalons III, Problèmes culturels , Éd. CLE, Yaoundé 1987, 132 pages
La philosophie est-elle inutile, Six essais autour du principe d’utilité , Éd. CLE. Yaoundé, 2002, 108 pages.
Discours sur la vie quotidienne , Éditions Afredit, Yaoundé, mars 2007, 169 pages.
Henri Bergson et l’idée de dépassement de la condition humaine, Éd. L’Harmattan, Paris, novembre 2013. 305 pages.
La Philosophie, l’action et la politique, Presses de l’Université Catholique d’Afrique Centrale, Yaoundé, août 2017, 180 pages.
Transhumanisme, marchands de science et avenir de l’homme, Éd. L’Harmattan, Paris, septembre 2017, 145 pages.
Transhumanism, Science Merchants and the Future of Man , Ed. L’Harmattan, Paris, mars 2018, 138 pages.
Quelle éthique pour le transhumanisme ? Des hommes augmentés et des posthumains demain en Afrique ? Éd. L’Harmattan, Paris, Oct. 2018, 95 pages.
What Ethics for Transhumanism ? Éd. L’Harmattan, Paris, mai 2019, 65 pages.
Ouvrages-dialogue :
L’idée de progrès dans la diversité des cultures , Livre dialogue avec Thierry Michalon, Éditions Ifrikiya, Yaoundé 2013, 140 pages
Réponses de NJOH MOUELLE aux REMARQUES de Thierry Michalon, lecteur de « De la médiocrité à l’excellence », Éd. CLE, Yaoundé, juin 2015, 66 pages.
Ouvrages collectifs :
L’Aspiration à être , Ouvrage collectif, Éd. Dianoïa, Paris, 2002, 262 pages.
Philosophes du Cameroun, Ouvrage collectif, Presses de l’Université de Yaoundé (P.U.Y.), juillet 2006, 447 pages.
II. LITTÉRATURE
Introduction à l’œuvre poétique d’Antoine Assoumou sous le titre « Au bout de mon songe vaste » Agence Littéraire Africaine Habib Tondut, Yaoundé, 1987. Ré-édité en 2013 par les éditions CLE et augmenté d’un Avant-propos de E. Njoh Mouelle
Traduction de la langue douala en français de « Ngum’a jemea » , sous le titre « Rudolph Douala Manga, patriote et martyr » pièce de théâtre en langue douala de David Mbanga Eyombwan, 1986. Pour sa première représentation en français, août 2005, l’auteur a préféré le nouveau titre en français de « La foi inébranlable » .
III. POLITIQUE
Député de la nation , Presses de l’Université catholique d’Afrique Centrale, janvier 2002, Yaoundé, 168 pages.
Mondialisation, Rapports de forces et Illusions de solidarité, Presses de l’UCAC Yaoundé, nov. 2016, 116 pages.
Discours sur le Cameroun, Réflexions sur les réalités et les potentialités camerounaises, Presses de l’Université catholique d’Afrique Centrale, Oct. 2017.
Ouvrages-dialogues :
L’Etat et les clivages ethniques en Afrique . Livre Dialogue avec Thierry Michalon tiré des échanges sur Internet), Édition Ifrikiya, Yaoundé 2011, 136 pages en co-édition avec EDICERAP Abidjan, 174 pages.
Ouvrages collectifs :
Global Ethics, Illusion or reality ? Ouvrage collectif, Vienne 2000, Éd. Czernin Verlag (p. 97-108)
Une lecture africaine de la guerre en Irak, Ouvrage collectif, Edition Maisonneuve & Larose/Afredit, Paris 2003 (p. 207-211)
La philosophie et les interprétations de la mondialisation en Afrique, Actes du Colloque International de philosophie des 13-16 nov. 2007 à Yaoundé. Ed. L’Harmattan, Paris, févr. 2009
Pour plus d’informations, consulter le site Internet personnel de Njoh-Mouellé : www.njohmouelle.org
AVANT PROPOS
Le présent petit ouvrage se propose de compléter le triptyque composé déjà de nos publications de 2017 et 2018 que sont respectivement Transhumanisme, marchands de science et avenir de l’homme , d’une part et d’autre part, Quelle éthique pour le transhumanisme, des « hommes augmentés » et des « posthumains », demain en Afrique ? L’acronyme NBIC popularisé par le mouvement transhumaniste désigne quatre domaines de recherches scientifiques dont les résultats de pointe et leurs convergences sont ce qui permet à ce mouvement philosophique de dessiner des lendemains enchanteurs pour une humanité transformée dans ses capacités physiques et intellectuelles. L’Intelligence artificielle constitue l’un de ces quatre domaines, les trois autres étant les nanotechnologies, les biotechnologies et la connaissance du fonctionnement du cerveau humain. À côté des nombreux aspects bienfaiteurs que présentent lesdites avancées dans chacun de ces NBIC, il existe des dérives et des dangers qui ont été signalés par de nombreux scientifiques eux-mêmes, et dont un écho suffisant est fait dans nos publications de 2017 et 2018 comme dans celle-ci qu’on s’apprête à lire. La poussée de pointe dans la biotechnologie a fait naître une ingénierie génique qui, si elle permet de débarrasser l’ADN de Jean, Pierre ou Paul, des gènes porteurs de maladies réputées dangereuses, fait aussi apparaître un encouragement au développement incontrôlé d’un eugénisme suscitant des controverses justifiées sur les manipulations des embryons. Les nanotechnologies quant à elles, se combinant à merveille avec l’Intelligence artificielle, permettent la production de ces minuscules puces électroniques qui fonctionnent comme de microscopiques ordinateurs grâce auxquels la chirurgie endoscopique par exemple, n’a plus besoin d’ouvrir le corps pour opérer un organe ; mais quand on nous dit que bientôt dans nos artères pourront circuler des globules rouges robotisés, nous ne nous sentons plus en sécurité ; ou que, s’agissant de la connaissance du fonctionnement du cerveau humain qui se verrait doublé par des neurones en silicium d’un cerveau métallique, il pourra être proposé des téléversements de la conscience dans l’espace digital, présupposant par cette hypothèse, que la conscience est portée par les neurones, qu’ils soient biologiques ou métalliques, pour un interfaçage direct homme-machine, nous voilà perturbés, dubitatifs et même finalement opposés à une telle orientation.
À côté des bienfaits de ces avancées scientifiques et technologiques il y a, comme de tout temps, des mauvais usages et des dérives à empêcher. Le présent ouvrage a choisi de se consacrer à cet aspect négatif toujours possible dans l’utilisation de l’Intelligence artificielle, loin de toute technophobie, bien au contraire, et davantage soucieux de contribuer, avec de nombreux autres, à sonner l’alarme éthique. /
E.N.M.
INTRODUCTION
Nous engageons cette réflexion avec Stephen Hawking qui, dans ses Brèves Réponses aux grandes questions a laissé clairement entendre que « L’impact à court terme de l’Intelligence artificielle dépend de qui la contrôle. Et, à long terme, de savoir si elle peut être tout simplement contrôlée » 1 . Ce à quoi nous ajoutons qu’il y a effectivement la question du contrôle, mais aussi plus préoccupante, et davantage au cœur du sujet, celle de l’orientation des intentions des développeurs dont la responsabilité n’a d’égale que celle de ceux qui mettent en circulation et commercialisent les applications résultant de leurs recherches. Autrement dit, la responsabilité en ce qui concerne les nuisances éventuellement causées par certaines applications de l’Intelligence artificielle incombe à celui qui la contrôle ou refuse de la contrôler, à savoir son développeur, c’est-à-dire l’homme lui-même et non l’algorithme programmé par lui. Et ce n’est que par abus de langage que certains en parlent comme s’ils prê

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