Promenades athéniennes

Gilles Guigues

Description

Kostas, professeur de philosophie à l'Université d'Athènes, décide de quitter ses fonctions. Porté par le plaisir de la marche, il a l'habitude de déambuler dans la ville et sa campagne environnante. Toutefois, à l'occasion d'un de ses parcours, il cesse d'en tirer un quelconque plaisir. Vient le moment d'être plus attentif aux choses et aux êtres qui l'entourent, de porter un regard aiguisé sur les vestiges disséminés dans l'Attique. Cette nouvelle tournure d'esprit l'amènera à se consacrer à l'écriture d'un livre sur la mythologie grecque et son rapport à la philosophie. Elle bouleversera sa relation avec son épouse Clio.

Sujets

• Philosophie

Informations

• Publié par: L'Harmattan
• Date de parution: 19 décembre 2018
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782140108181
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 2 Mo

Extrait

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Promenades athéniennes

Un récit philosophique

Promenades athéniennes Un récit philosophique

Gilles G UIGUES

Promenades athéniennes

Un récit philosophique

Du même auteur

Rainer Maria Rilke, l’existence philosophique du poétique, Paris, « Critiques littéraires », 2012.

en figures.Étude L’Harmattan, coll.

Recueillement de Socrate.Sur l’âme, source et principe d’existence, Paris, L’Harmattan, coll. « Ouverture philosophique », 2014.

La vertu en acte chez Aristote. Une sagesse propre à la vie heureuse, Paris, L’Harmattan, coll. « Ouverture philosophique », 2016.

© L’Harmattan, 2018 5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris http://www.editions-harmattan.fr ISBN : 978-2-343-16243-0 EAN : 9782343162430

S OCRATE  –Par Héra, le bel endroit pour y faire halte! Oui, ce platane étend largement ses branches, et il est élevé. Ce gattilier, lui aussi, est élevé et son ombre est merveilleuse; et, comme il est en pleine floraison, il ne peut embaumer ce lieu davantage. Bien plus, une source on ne peut plus charmante coule sous le platane, et son eau est bien fraîche, comme l’atteste mon pied en tout cas. Elle est consacrée à des Nymphes et à Achéloos, si l’on en juge par ces figurines et par ces statues.

P LATON ,Phèdre, 230 b

À la mémoire de ma mère, Joséphine