A la source de Marie
140 pages
Français

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A la source de Marie , livre ebook

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Description

Au travers de thèmes tels que la maternité, l'éducation, les épreuves, la sagesse de Marie, Mère du Christ et de l'humanité, Yvonne Trubert propose à chacun des éléments de réflexions consacrés tant aux plus quotidiennes des préoccupations qu'aux plus subtiles des questions sur le destin de l'homme et sa place dans le cosmos. Parmi tous, deux sujets dominent : la force de l'amour et celle de la présence divine.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 octobre 2008
Nombre de lectures 64
EAN13 9782336266138
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0550€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

© L’Harmattan, 2008
5-7, rue de l’Ecole polytechnique ; 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com harmattan1@wanadoo.fr diffusion.harmattan@wanadoo.fr
9782296065185
EAN : 9782296065185
Sommaire
Page de Copyright Page de titre Direction éditoriale : Albertine Gentou Préface La Maternité L’Éducation des enfants Les Épreuves La Beauté La Sagesse Les Quatre Éléments Matière et Énergie L’Humour À la source de Marie II. Marie Annexes Bibliographie CHRONIQUES D’UNE INVITATION A LA VIE - D’YVONNE TRUBERT TABLE DES MATIÈRES
A la source de Marie
Chroniques d'une Invitation à la Vie - 5

Yvonne Trubert
Direction éditoriale : Albertine Gentou
Enregistrées entre 1984 et 1995 pour le journal de l’association Invitation à la Vie, Le Livre d’IVI, ces chroniques sont extraites d’entretiens réalisés par la Mission Écrire et quatre journalistes : Marie Mignon Gardet, Marie d’Hennezel-Whitechurch, Marie-Hélène Rose et Albertine Gentou.
Photographie de la couverture : ©Katherine Brindeau
Photographie d’Yvonne Trubert : ©Prisca Léonelli
À la source de Marie©L’ Harmattan, 2008
www.editions-harmattan.fr
Préface
Il y a une trentaine d’années, à l’ouest du monde, une femme se lève et prend la parole. Prend ou reprend ? Il importe peu. La parole, le Verbe, beaucoup. Et cette parole dit en substance : « Je vous aime. Aimez-vous les uns les autres, comme je vous aime et vous aimerai toujours. » Le message n’est pas nouveau mais il n’a rien perdu de sa splendeur ni, hélas, de son actuelle nécessité. On lira à la fin de ce recueil comment les actes ont suivi les mots et comment est née Invitation à la Vie.
J’ai rencontré Yvonne Trubert bien plus tard, il y a quelques années, en entretien privé, chez elle. Nous avons parlé de tout, des choses de la vie, de ma vie, de médecine bien sûr, des enfants et de leurs cœurs mal faits que j’ai sondés, accompagnés, soignés si longtemps, de Jésus son Dieu en évangile, de Jésus mon frère en religion.
De cette rencontre, je retiens deux images fortes : plus qu’une femme, un corps éblouissant de lumière; plus qu’une lumière, un sourire, des yeux, des lèvres, du visage tout entier exprimant le bonheur, plus que le bonheur, le bonheur d’aimer et je me suis senti aimé. Toute la force d’Yvonne est dans cette faculté, qu’on retrouve dans ses discours et, vers la fin de ce livre, dans cette phrase magnifique : « Chacun doit prendre conscience qu’il est aimé, qu’il a le droit de vivre, qu’il a un passé extraordinaire et un futur fabuleux. »
J’ai conservé cette lumière et ce sourire et cet amour dans mon âme et j’ai regardé IVI, ses femmes et ses hommes venus de partout, souvent dans la souffrance, pour parler, être écoutés, se faire aimer, prier en commun, rechercher la paix, retrouver la joie de vivre et un avenir fabuleux . J’ai revu et réécouté Yvonne à de nombreuses reprises, en public cette fois, à la tribune ou sur une chaise, au milieu des siens, dans des maisons ou sous un arbre dans un pré. Elle parle en orateur inspiré sur des thèmes qui sont ceux de tous les jours, allant et venant au gré de l’inspiration, revient au fil rouge, non, au fil blanc qui, dit-elle, la relie à Dieu pour délivrer de façon toujours recommencée son beau message d’amour. Il n’y a rien de brillant dans son discours et je l’ai parfois trouvé malhabile mais c’est le langage du cœur, d’un cœur simple et fidèle à sa foi inébranlable dans les valeurs de la vie au travers de l’héritage christique. Il est rare qu’il ne m’ait pas ému aux larmes.
Ces discours ont été enregistrés et ces enregistrements sont aujourd’hui transcrits dans une série de volumes chronologiques. Voici le cinquième. Yvonne m’a demandé de le préfacer et j’ai reçu cette demande comme un gage d’amour qui me touche au plus profond. C’est donc la joie qui m’anime à l’écriture de ces lignes et je n’ai pourtant ni beaucoup d’expérience de l’exercice, ni le moindre goût pour l’hagiographie et encore moins pour la complaisance. Je suis ainsi très à l’aise pour dire ce qui m’a plu ou déplu, ému ou surpris à la lecture de ces textes. Soyons clairs : je n’ouvre ici aucun débat ni ne souhaite me livrer à quelque exégèse que ce soit, mais j’aimerais, en toute humilité, et parce que j’ai eu le privilège de lire ce livre avant vous, en corner les plus belles pages.
Ceux qui penseront trouver ici une œuvre littéraire structurée risquent d’être déçus. Je le répète, ces textes n’ont pas été écrits par leur auteur mais dits à l’intention d’un auditoire, autour d’un thème central orné, au gré de l’inspiration, de nombreuses digressions qui ont toutes leur importance même quand elles paraissent prendre le chemin des écoliers. Ces détours reviendront toujours à l’école et, à la limite, il importe à demi. De même, l’ordre chronologique des chapitres n’a pas plus d’importance et mon conseil est de commencer par lire le dernier texte, À la source de Marie, qui raconte la merveilleuse histoire de cette femme juive si simple et si semblable aux femmes de son pays et de son temps mais qui s’en distingue par un seul mot et ce mot, ce oui qui répond à une incroyable proposition, aussi magnifique que redoutable, va changer l’avenir du monde. Le poète l’avait déjà chanté : la femme est l’avenir de l’homme. J’ai tant aimé qu’Yvonne glorifie le destin de Marie dans un récit plein de simplicité et de dévotion, qu’elle assimile cette Mère au Saint-Esprit qu’on nomme aussi Paraclet, qu’elle propose « comme acte de foi le plus noble de faire confiance à cette mère protectrice non seulement de la terre, mais aussi de tous ses enfants. » Qu’elle lui donne, enfin, la place que la liturgie catholique lui chipote et que la Réforme lui nie. Lire et relire ce texte et s’abandonner à l’honorer à genoux dans une interminable prière : « Je vous salue Marie, pleine de grâces, vous êtes bénie entre toutes les femmes... »
Il y a aussi beaucoup de belles choses sur la Maternité, comme l’enfant qui, avec l’aide de Dieu, choisit le foyer où il va naître et se développer, ou comme l’importance du rôle du père sur le développement du fœtus. Beaucoup de bon sens et d’amour dans ses vues sur l’ Éducation des enfants où l’accent est mis sur la qualité de l’environnement, ce qu’on doit applaudir des deux mains... mais au point de nier le rôle du patrimoine génétique, ce que je ne peux naturellement pas accepter. J’ai adoré aussi le texte sur les Épreuves, auxquelles Yvonne donne le sens spirituel de «preuves que Dieu nous aime » et dans lequel elle fait vibrer la notion de compassion, la puissance de la consolation, la nécessité de «vivre à côté de l’autre, l’écouter, l’aimer, le comprendre », la force que peut apporter « l’espérance, source de vie à chaque seconde ». Quel médecin ne se reconnaîtrait-il pas dans ces valeurs, aussi fondamentales que les progrès de la pharmacologie ? Yvonne se veut aussi artiste quand elle parle de la beauté et on ne s’étonnera pas de l’entendre dire : « L’amour est la beauté même » ni que « La beauté que nous recherchons dans un être humain est d’abord la chaleur qui émane de lui. »
Le discours sur la Sagesse me pose plus de problèmes car je veux bien entendre que les humbles et les pauvres d’esprit soient propriétaires du royaume des cieux, mais je ne vois pas en quoi l’intelligence ferait obstacle à la sagesse. J’admets que Judas était le seul intellectuel parmi les disciples mais sa trahison ne doit pas être mise au passif de son intelligence : je la crois nécessaire à l’accomplissement du destin de Jésus et, partant, de toute l’humanité ; je me demande même si Jésus et Judas n’étaient pas complices du coup de la trahison pour que, précisément, tout soit accompli. A contrario, Pierre, le moins intellectuel des apôtres, n’est-il pas celui qui a renié son maître par trois fois et s’est entendu demander plus tard, quo vadis ? alors qu’il fuyait Rome et ses persécutions ? On trouvera encore de beaux paragraphes sur les éléments, la matière, l’énergie ; la condamnation sans appel de la théo

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