Dieu les sciences et l univers
182 pages
Français

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Dieu les sciences et l'univers , livre ebook

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Description

Jamais les hommes n'ont autant voyagé. Pourtant à mesure qu'ils avancent le temps se rétrécit à leurs yeux. Ils savent que la Voie lactée qu'ils habitent n'est presque rien par rapport aux 200 milliards d'autres galaxies, mais que les moyens d'y accéder leur échappent. Un Dieu souvent donné à reconnaître en Jésus - Christ sous les traits exclusifs du mendiant d'amour crucifié, n'appelle-t-il pas les hommes à lever la tête vers les étoiles ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 février 2006
Nombre de lectures 87
EAN13 9782336278360
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0650€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Religions et Spiritualité
Collection dirigée par Richard Moreau

La collection Religions et Spiritualité rassemble divers types d’ouvrages : des études et des débats sur les grandes questions fondamentales qui se posent à l’homme, des biographies, des textes inédits ou des réimpressions de livres anciens ou méconnus.
La collection est ouverte à toutes les grandes religions et au dialogue inter-religieux.
Dernières parutions
André THAYSE, Vers de nouvelles Alliances, 2006.
Philippe LECLERCQ, Comme un veilleur attend l’aurore. Écritures, religions et modernité, 2006.
Mario ZANON, J’ôterai ce cœur de pierre, 2006.
Anne DORAN, Spiritualité traditionnelle et christianisme chez les Montagnais, 2005.
Vincent Paul TOCCOLI, Le Bauddha revisité, 2005.
Jean-Paul MOREAU, Disputes et conflits du christianisme, 2005.
Bruno BÉRARD, Introduction à une métaphysique des mystères chrétiens, 2005.
Camille BUSSON, Essai impertinent sur l’Histoire de la Bretagne méridionale, 2005.
Erich PRZYWARA (Trad. de l’allemand par Philibert Secretan), ... Et tout sera renouvelé. Quatre sermons sur l’Occcident suivi de Luther en ses ultimes conséquenses, 2005.
Jean-Dominique PAOLINI, D ’ Aphrodite à Jésus. Chroniques chypriotes, 2005.
André THAYSE , A l’écoute de l’origine, 2004.
Etienne GOUTAGNY, Cisterciens en Dombes, 2004
Mgr Lucien DALOZ, Chrétiens dans une Europe en construction, 2004.
Philibert SECRETAN, Chemins de la pensée, 2004.
Athanase BOUCHARD, Un prêtre, un clocher, pour la vie : l’abbé Pierre Cucherousset, 2004.
Michel COVIN, Questions naïves au christianisme, 2004.
Vincent FEROLDI (dir.), Chrétiens et musulmans en dialogue : Les identités en devenir, 2003.
Sommaire
Religions et Spiritualité Page de Copyright Page de titre DU MÊME AUTEUR Epigraphe AVANT-PROPOS PROLOGUE 1 - Des sciences disertes ? 2 - Des Écritures naïves ? 3 - Par Lui, avec Lui et en Lui POUR UN ÉPILOGUE ANNEXE DES SINGES GLOSSAIRE RÉFÉRENCES BIBLIQUES ÉLÉMENTS BIBLIOGRAPHIQUES REMERCIEMENTS
site: www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr e.mail : harmattan1@wanadoo.fr
© L’Harmattan, 2005
9782296000902
EAN : 9782296000902
Dieu les sciences et l'univers

Pierre Egloff
DU MÊME AUTEUR
Science et foi ou le tiers communiquant L’Harmattan, 1999
Et Dieu là-dedans ? L’Harmattan, 2002
Le Christ aime qu’on lui préfère la vérité, parce qu’avant d’être le Christ, il est la vérité.
Simone Weil
Le vrai déborde infiniment l’exact.
Gustave Thibon
... le ciel est peut-être contenu dans les limites d’un corps humain de grandeur démesurée.
André Pieyre de Mandiargues
AVANT-PROPOS
Qui ne connaît le goût immodéré des fourmis pour le sucre, cette faculté innée qui est la leur de flairer la précieuse substance, et ce battement gourmand des antennes qui les caractérise pour se passer la nouvelle, et les longs contournements dont elles sont capables, qui les ramènent, comme une idée fixe vers le lieu de dilection ?
Chez les humains, le phénomène actuel de mondialisation a quelque chose de cela. Il est à la une dans les domaines de l’économie et des finances, de la production et des échanges, avec le mouvement altermondialiste, aussi, qui le reprend sur le mode critique d’une société fascinée par l’american way of life , pour une autre, alternative, où s’expriment autrement les couleurs de la démocratie, avec la reconnaissance conjointe d’une interdépendance et la montée irrésistible d’une conscience planétaire. Une tendance lourde voit ainsi le jour, et un ensemble serré de corrélations fait apparaître à l’échelle mondiale ce dénominateur non encore commun, qui aspire partout à l’être et a pour nom démocratie. Il existe bien un lien entre l’essor scientifique d’un pays et le progrès démocratique, parce que le premier, mû par la curiosité, a besoin de la liberté d’aller et venir, et de l’au-delà des frontières pour y entretenir le ressort des percées décisives 1 . (Ce ne sont pas les soixante-quinze ans de stalinisme en URSS qui diront le contraire, car en dehors de l’astronautique et de ses retombées militaires, les Soviétiques furent distancés par la technologie occidentale, et rares furent les domaines des sciences théoriques où ils étaient les premiers.) Il en est encore un autre entre le christianisme et la libération du sujet, c’est-à-dire l’avènement de la personne humaine, puis de la démocratie, même s’il fallut attendre le XIXème siècle pour que l’esclavage soit aboli. L’Église sait ici ce qu’elle doit à la philosophie grecque, notamment, et au Droit romain. Une loi, démontrée par un Indien, Amartya Sen, prix Nobel d’économie, établit par ailleurs une relation entre progrès démocratique et disparition des famines. Il existe aussi, à l’évidence, un rapport entre l’essor démocratique et le développement du tourisme.
L’aventure spatiale est de ces lieux qui s’inscrivent dans la mondialisation ; avec la création d’observatoires, par exemple, tel le très grand télescope construit par les Européens à Paranal, au Chili ; la station spatiale internationale, également, bien que le retard pris par la mise en place des ses éléments et les problèmes soulevés par les navettes laisse planer un doute à son sujet.
Une question se pose : cette aventure est-elle matière à option ? Fouquet, Surintendant général des Finances du Royaume de France, avait pour devise : Jusqu’où ne montera - t - il pas ? Sous la métaphore, le vieux fonds de rêve humain de grimper jusqu’aux étoiles sommeillait peut-être, dans l’attente de jours plus exaltants. À défaut d’aventure collective, pour l’honneur d’un pays et son prestige, — mais pour le moins prématurée -, un moi très personnel et audacieux caché sous le timide et furtif écureuil d’un blason familial pouvait faire l’affaire en attendant. L’histoire retint seulement qu’un roi-soleil y mit fin par la descente en flammes de son sujet, pour l’avoir trop ébloui à Vaux-le-Vicornte.
Il n’est pas indifférent de noter, à ce sujet, l’apparition de mots, reflétant des atmosphères culturelles qui, pour diverses qu’elles soient, ne sont pas sans rapport avec l’idée fixe de nos fourmis ! Ainsi, les Russes envoient-ils des cosmonautes, les Américains, des astronautes 2 , et les Chinois, des taïkonautes-Les premiers, se rappelant sans doute les Soviétiques qu’ils furent, cultivent le souvenir de la promesse faite à l’humanité de glorieux voyages dans l’univers entier. Les seconds, plus pragmatiques, visent, sans doute, des Far-Wests à conquérir, et les troisièmes - plus philosophes, peut-être, grâce à leur vocabulaire qui se souvient de son Orient — pensent au « grand vide ». Le mot « spationaute », quant à lui, a eu ses emplois chez nous, mais en plus modeste. Il se contente d’évoquer la navigation dans l’espace.
Quel est celui des quatre le plus adapté au devenir des hommes ? Faut-il en inventer un autre ? Le qualificatif « interplanétaire », choisi en sous-titre à cet ouvrage, n’a pas la prétention de prendre leur place, mais le sens que nous lui donnons s’éclairera en fin de troisième partie. Il se trouve que la Bible n’est pas muette sur le sujet. Mais, pensera-t-on, quel crédit lui apporter? Deux camps, en fait, se font face. L’un argumente par le haut, avec le concours des Écritures, l’autre par le bas, avec les sciences. Le danger du premier est de ne pas vérifier l’« incarnation », la solidité de ce qu’il avance, sa présence, son effectivité dans la chair du réel, et donc de l’imposer comme s’il était au-dessus de toute discussion. Le risque du second est de ne compter que sur les pouvoirs démonstratifs de la raison. Ainsi, le danger de l’un est-il d’arriver trop vite aux résultats, et de croire, chez l’autre, qu’avec du moins, de l’inachevé - la science en marche —, il est possible d’accéder par extrapolation au plus. Entre les deux, il doit exister, selon nous, un espace de liberté qui n’appartient ni tout à fait au premier ni entièrement au second. Par chance - certains diront peut-être : par faiblesse -, des hommes osent sortir de leur domaine de compétences pour y parler, échanger.
Selon nous, un immense manque à gagner serait d

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