Face au cancer
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Face au cancer , livre ebook

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Description

Des difficultés à s’asseoir, à gravir des escaliers… et un jour, le diagnostic que rien ne laissait présager: une tumeur. Comment Evelyne, croyante convaincue, va-t-elle vivre l’épreuve, les traitements lourds, les angoisses, les incertitudes, les questionnements qui l’accompagnent? C’est un parcours vécu avec son Dieu, sa Parole et les autres croyants qu’elle retrace ici, non sans une pointe d’humour.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 juillet 2012
Nombre de lectures 32
EAN13 9782889135738
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0029€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Face au cancer
Des difficultés à s’asseoir, à gravir des escaliers… et un jour, le diagnostic que rien ne laissait présager: une tumeur. Comment Evelyne, enseignante par vocation et croyante convaincue, va-t-elle vivre l’épreuve, les traitements lourds, les angoisses, les incertitudes, les questionnements qui l’accompagnent?
C’est un parcours vécu avec son Dieu, sa Parole et les autres croyants qu’elle retrace ici, non sans une pointe d’humour. Un témoignage d’espoir bienvenu.



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Evelyne Chol-Volckmann
Face au cancer





Face au cancer
© et édition: Ourania, 2013
Case postale 128
1032 Romanel-sur-Lausanne, Suisse
Tous droits réservés.
E-mail: info@ourania.ch
Internet: http:// www.ourania.ch
Les textes bibliques sont tirés de la version Segond 21
http:// www.universdelabible.net
ISBN édition imprimée 978-2-88913-009-2
ISBN format epub 978-2-88913-573-8
ISBN format pdf 978-2-88913-894-4



Prologue
Ecrire… pour évacuer les émotions emmagasinées au fil des mois de maladie et de soins thérapeutiques, mais surtout pour rendre gloire à Dieu qui, dans cette épreuve, m’a secourue, a cheminé à mes côtés et m’a permis de surmonter les difficultés.
C’est le Seigneur qui m’a soutenu et fortifié…
2 Timothée 4.17
Je veux honorer sa parole et lui rendre l’honneur et la gloire qui lui sont dus, obéir à ces versets bibliques qui m’ont soutenue et qui ont fait renaître mes forces.
Fais appel à moi quand tu es dans la détresse: je te délivrerai, et tu m’honoreras.
Psaume 50.15
Dans la situation que j’ai traversée, il a accompli des merveilles, il a pris ma souffrance et il l’a transformée… pour sa gloire.


1. Nouvelle inattendue
– Suivez-moi, s’il vous plaît!
– Mais, où allons-nous?
– Vous aviez bien rendez-vous pour une radio du genou?
– …? Ah, oui! Excusez-moi, j’avais oublié, je viens d’apprendre une nouvelle qui m’a déstabilisée et j’en suis encore troublée…
– Veuillez vous installer comme ceci…
Depuis quatre mois, je m’asseyais avec difficulté. Il m’était difficile de descendre ou remonter le parc qui conduit à mon lieu de travail. Peu à peu, une pression gênait ma vessie… De plus, mon genou gauche se tordait à la progression des deux étages que je monte ou descends successivement au moins vingt fois dans la journée.
Décidément, la vie n’est pas «un long fleuve tranquille», pour employer une expression bien connue!
Sans doute, l’automne, avec son lot de douleurs diverses, avait fait son œuvre. Une vieille chute en rollers devait me rappeler à son bon souvenir… Il fallait serrer les dents et continuer d’avancer comme on me l’avait inculqué dans ma jeunesse. Combien de fois n’ai-je pas entendu: «Tu verrais, si tu avais subi la guerre»!
Le docteur consulté en septembre avait diagnostiqué une crise hémorroïdaire. Me connaissant depuis quelques années, il savait mon intestin souvent fragile. Le traitement n’a pourtant rien donné. Finalement, avec une radio du genou, il m’a proposé de passer une radio pelvienne.
Ce que je viens donc de faire.
Le médecin radiologue semble dubitatif:
– Vous voyez sur le moniteur? Cette ombre noire, c’est un kyste. Ce qui m’inquiète, c’est qu’il est accompagné d’une masse «annexielle» dont je ne trouve pas la fin. Il faut faire enlever ça d’urgence…
Bon, restons stoïque, je ne m’attendais pas à cela, mais puisque c’est une réalité, il va falloir agir vite. J’aurai sans doute à subir une cœlioscopie, voire une ablation chirurgicale, au pire. Le radiologue me précise que le kyste mesure environ 10 centimètres de diamètre, un pamplemousse!
Alors, quand la radio du genou révèle un syndrome rotulien nécessitant quelques séances de rééducation, je ne suis pas très impressionnée…
En rentrant à la maison, je ne sais comment informer mon mari de ce qui va transformer notre avenir immédiat. Finalement, je laisse le compte rendu radiologique sur la table de la salle à manger en attendant son retour.
Le lendemain matin, en arrivant à l’école – puisque je suis enseignante –, j’informe ma direction des nouvelles de la veille. Ce soir, je partirai vite pour un rendez-vous complémentaire d’urgence chez le gynécologue. Je laisse mon cartable et tous mes outils de travail en classe.
Le médecin regarde la radio et me dit que ce n’est sans doute pas cancéreux, car si c’était le cas, je ne serais pas en pleine forme mais plutôt au fond de mon lit, amaigrie et souffrante. Et puis, il n’y a aucun cas de cancer dans ma famille…
Cela a le don de m’encourager, car je n’osais considérer le cas potentiellement si grave et, par là même, je me rends compte qu’on est à une frontière brumeuse mais qu’apparemment tout est plutôt positif pour moi. Elle me fait ensuite obligeamment les courriers nécessaires à une hospitalisation rapide.
Sur ce, je commence le soir même un parcours du combattant en prenant la direction de la clinique la plus proche, pour y passer une IRM. Là encore, le médecin est dubitatif: il détecte un épanchement de liquide péritonéal sous le kyste. Pour lui, ce n’est pas très bon signe.
Ensuite, il va falloir choisir le chirurgien qui m’opérera. Mais nous ne savons pas quel serait le meilleur. Finalement, ce sera la proximité d’un grand hôpital de notre domicile qui nous indiquera un choix sage. Cet établissement possède des services et des praticiens compétents, travaillant en équipe qui plus est, ce qui nous paraît judicieux en cas de complications…
Contact pris, le jour de la rencontre avec l’homme de la situation arrive très vite.
– Pour ne rien vous cacher, votre tumeur me rend soucieux…
– Pensez-vous qu’une cœlioscopie sera la solution?
– Savez-vous la taille de votre kyste?
Effectivement, un pamplemousse ne passe pas par 2 ou 3 centimètres d’ouverture… (J’étais en pleine science-fiction, pensant qu’on pouvait aspirer le kyste ou le briser au laser…)
– Je vous ferai probablement une cicatrice verticale d’environ 20 centimètres et ne saurai la teneur de cette tumeur qu’après analyse lors de l’intervention même.
C’est alors que mon mari me manque, lui qui est mon soutien. Mes jambes commencent à faiblir, je prends soudain conscience qu’on envisage une situation qui n’a rien de rassurant. C’est la première fois qu’on emploie le terme de «tumeur». Pourquoi étais-je tellement naïve jusqu’ici?
Je repense à la foi chrétienne qui est mienne: qu’en est-il maintenant devant l’épreuve?
Je prie intérieurement: «Seigneur, aide-moi à accepter et supporter tout ce qui se profile à l’horizon…»
Et le Seigneur me donne sa paix par un verset biblique que j’ai retenu lors de mes méditations personnelles:
Je lève mes yeux vers les montagnes: d’où me viendra le secours? Le secours me vient de l’Eternel, qui a fait le ciel et la terre.
Psaume 121.1-2
Parfois, nous prenons conscience que notre sort est désespéré ou semble l’être, mais Dieu, du haut du ciel, voit notre misère; il ne nous abandonne pas, et un seul regard vers lui suffit à nous redonner confiance et espoir, si nous avons fait le pas de saisir sa grâce et son pardon pour notre vie entière. <

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