Jacques Bergier
162 pages
Français

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Jacques Bergier , livre ebook

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Description

Ingénieur chimiste, Jacques Bergier réalisa, entre autres, la première synthèse du polonium. Il fit partie du "groupe des Ingénieurs" qui espionna les avancées techniques des nazis et leur utilisation de l'énergie atomique. Après la guerre, il se consacra à la promotion de la science-fiction et de faits négligés par la science officielle. De son livre, Le Matin des magiciens, écrit avec L. Pauwels, naquit la revue Planète. Cet hommage collectif à Jacques Bergier témoigne de sa force de caractère et de son intelligence hors du commun, de son sens de l'honneur et de sa générosité qui ont fait de lui un héros de la Seconde Guerre mondiale, puis un "éveilleur de conscience".

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 juillet 2010
Nombre de lectures 181
EAN13 9782336260600
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0600€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Jacques Bergier
Une légende… un mythe

Claudine Brelet
© L’Harmattan, 2010
5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr
9782296123052
EAN : 9782296123052
Sommaire
Page de titre Page de Copyright PREFACE - Eternel et prodigieux Jacques Bergier Jacques Bergier, l’une des voix fortes du XXème siècle Jacques Bergier et l’Esprit de Résistance Jacques Bergier et l’alchimie Jacques Bergier, une brève histoire dans le temps Jacques Bergier et les mathématiques Jacques Bergier, scifique et scientifique Jacques Bergier et la science-fction Jacques Bergier et l’innovation Jacques Bergier, cet homme très être ange Jacques Bergier, un maître de vie Jacques Bergier, un éveilleur de conscience La science-fction et la vision scientifque de Jacques Bergier Du Matin des magiciens à la légende... Jacques Bergier et la coévolution Promenade avec un scribe de miracles Petite Suite bergieresque Jacques Bergier dans la fction Jacques Bergier et les soucoupes volantes
PREFACE
Eternel et prodigieux Jacques Bergier
Hélène Renard
Correspondant de l’Institut de France 1

Il paraît que je suis un chaînon manquant. L’un des chaînons entre ceux qui nous ont quittés et qui nous manquent, les Bergier, Pauwels, Michel... et ceux qui les découvrent aujourd’hui, jeunes ou moins jeunes.
C’est si vrai qu’ils nous manquent que nous ne saurions manquer à leur mémoire, nous qui les avons connus ! Et nous sommes encore nombreux, Dieu merci ! En témoignent les auteurs qui ont participé à cet ouvrage exceptionnel et qui fera date, initié par l’Association des amis de Jacques Bergier. Ils ont voulu lui rendre hommage, trente ans après sa disparition, pour exprimer tout à la fois leur amitié, leur admiration et leur reconnaissance. Parmi ces auteurs, quelques uns ont travaillé avec Bergier, plusieurs l’ont aimé et se sont honorés de son amitié, la plupart se sont nourris de sa pensée et de ses écrits : tous ont voulu porter témoignage.
Chacun des lecteurs de ce livre collectif se doit donc de remercier sincèrement l’association « Les Amis de Jacques Bergier » et je me fais volontiers leur interprète.
Mais qu’on ne s’y trompe pas : il ne s’agit pas seulement de partager des souvenirs ni de relater en quelles circonstances, tel ou tel a croisé, connu, voire découvert sans jamais le rencontrer, Jacques Bergier. Le ton n’est pas à l’anecdote nostalgique.
Certes, on ressent toujours douloureusement son absence. Mais ce que chaque auteur veut ici faire partager, c’est la fécondité intellectuelle que Bergier a su faire naître en lui. Ce qu’il veut faire découvrir, c’est la profondeur surprenante de cette vie engagée dans la recherche et dans la Résistance.
Les témoignages rassemblés dans cet ouvrage sont comme les diverses facettes d’un diamant qui, tour à tour, éclairent les multiples aspects de la personnalité attachante de Jacques Bergier.
Vous croyiez le connaître ? Détrompez-vous ! Vous n’en aviez entraperçu jusqu’ici qu’un aspect ou un autre... En lisant chacun de ces témoignages, et ils sont tous très riches, il y a fort à parier que, comme moi, vous vous exclamerez : « je ne savais pas tout cela ! J’ignorais cet élément de sa vie ! »
Admettons que je sois un chaînon manquant. Cela ne fait pas de moi le meilleur témoin pour évoquer Bergier. Durant cinq années, dans la maison d’édition Culture Arts Loisirs, au 114 des Champs-Elysées, je l’ai croisé chaque matin, sa serviette en cuir craquelé bourrée de livres à la main, son indescriptible imperméable beige sur le dos. Il disposait, là, d’un petit bureau tout en longueur, où nul, hormis sa secrétaire et lui, ne pouvait pénétrer faute de place tant les livres encombraient l’espace.
Pour ma part, rédactrice en chef de la revue Question de et chargée des collections de spiritualité et d’ésotérisme dirigées par Louis Pauwels, je ne travaillais pas directement avec Bergier mais j’étais aux premières loges pour observer la relation entre les deux hommes. Leur physique d’abord, l’un grand, attentif à son élégance vestimentaire, l’autre petit, totalement indifférent à son apparence. Mais le premier montrait de la déférence, accueillait son complice avec des égards tendres. Je sentais Pauwels toujours excité par l’étincelle que Bergier allait, à coup sûr, faire jaillir en lui. « Quoi de neuf, aujourd’hui, Jacques ? ». Il avait toujours une lecture, une trouvaille, une anecdote à partager. Pauwels jubilait. Bergier aussi. Ils formaient un tandem intellectuellement pétillant.
Je n’en dirai pas plus, Pauwels a rédigé histoire de ce tandem dans Blumroch l’admirable ou Le déjeuner du surhomme . Quiconque veut connaître Jacques Bergier ne saurait se dispenser de lire cet éblouissant portrait.
Tandis que j’écris cette préface - preuve, s’il en était besoin, que le hasard n’existe pas — me parviennent deux gros ouvrages d’Aimé Michel publiés par les Editions Aldane : La clarté au cœur du labyrinthe et L’apocalypse molle. Dans ce dernier, je lis : « Bergier, le vieux frère. J’ai un chagrin définitif. Plusieurs tiroirs sont fermés à jamais. Sur le moment, j’ai été tellement saisi par la beauté de sa mort (il a renvoyé tout le monde et a voulu mourir seul) que j’ai cru n’avoir pas de chagrin. Hélas, never more. Surtout que Bergier, c’est pas ses livres (dictés à toute allure pour se débarrasser des tapeurs en les neutralisant par les éditeurs, le fric passant directement des seconds aux premiers), c’était sa prodigieuse conversation, unique au monde, sa gentillesse, sa générosité, son courage. Bref... »
Il a raison, Aimé Michel, de souligner les qualités humaines de Bergier. A force de ne s’intéresser qu’à sa pensée, à ses travaux ou à ses hypothèses, à son côté intellectuel, on finirait par oublier l’homme, son inaltérable bonne humeur, sa bonté profonde, son indéfectible courage mais aussi sa pudeur sur ses souffrances... Lisez, par Aimé Michel, vous ne le regretterez pas, l’« Adieu à Jacques Bergier » dans La clarté au cœur du labyrinthe. Le chapitre 28 s’ouvre sur l’admiration et l’affection qu’il lui portait. Un portrait chaleureux, servi par une magnifique écriture : aucun admirateur de Bergier ne saurait l’ignorer.
Et Bergier, lui aussi, sur l’insistance, semble-t-il me souvenir, de l’éditeur François Richaudeau et de Louis Pauwels, avait rédigé sa biographie Je ne suis pas une légende, une énième autobiographie où lui-même ne distinguait plus le réel de l’imaginaire, mais n’est-ce pas justement pour cette confusion-là qu’il nous fascinait ?
Voilà trente ans que Bergier est reparti vers des sphères inconnues de nous (en novembre 1978), de même qu’Aimé Michel (en 1992) et plus de dix ans que Pauwels les a rejoints (en janvier 1997). Je crois en leur immortalité. Par la « forme », l’empreinte, la trace qu’ils ont laissée dans les esprits des générations suivantes. Chacun, à sa manière, n’a-t-il pas marqué nos capacités intellectuelles comme au fer rouge, comme il marque aujourd’hui celles des plus jeunes ? Plus jamais, après avoir lu Bergier, Pauwels ou Michel, nous ne verrons le monde avec les mêmes yeux... Nous sommes, à notre tour, atteints du même virus. Les auteurs de ce livre-ci l’affirment et nous en fournissent une preuve éclatante : Jacques Bergier nous a inoculé sa soif d’apprendre et de comprendre. Il demeure à jamais pour nous tous « l’homme éternel ».
Et je me prends à rêver qu’il existe dans les cieux un (ou plusieurs) dieu qui se régale de la conversation des trois amis enfin réunis. Ils ont passé leur vie à se poser des questions sur les mystères du monde : ils n’auront pas trop de l’éternité pour en parler !
Paris, le 12 octobre 2008
Jacques Bergier, l’une des voix fortes du XXème siècle
Nicole Bamberger
Journaliste et auteur

Jacques Bergier... ou l’une des voix fortes de la seconde moitié du XXème siècle, inoubliable, impossible à étouffer. Dès 1960, Le Matin des magiciens, son discours, ses récits s’imposent ; aucun auteur, autant que lui, ne sait convaincre, ouvrir les esprits, obliger ses lecteurs à faire table rase de tant de leurs idées reçues, les rappeler, dans le même mouvement intellectuel, à la crainte des fausses croyances, au danger des fanatismes. Clubs de lecture, réseaux de la revue Planète se multiplient autour de son nom, autour de ce qui devient et apparaît une manière de rassembler, une façon de relire l’Histoire, un désir de mieux appréhender et comprendre. Signe particulier de Jacques Bergier : un don de convaincre. Entre le public et lui, une connivence immédiate s’établ

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