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Description
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Informations
Publié par | Nouvelle Cité |
Date de parution | 15 février 2018 |
Nombre de lectures | 1 |
EAN13 | 9782853139939 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
Chiara Lubich
La Souffrance
Racines
Nouvelle Cité
Traduit de l’italien par Jean-Marie Wallet.
Composition et couverture : Nouvelle Cité
© Nouvelle Cité, 1995, pour l’édition papier française
© Nouvelle Cité, 2015 pour l’édition électronique.
Domaine d’Arny. 91680 Bruyères-le-Châtel
ISBN édition papier : 978-2-85313-325-8
ISBN édition numérique : 978-2-85313-993-9
Du même auteur aux mêmes éditions
Petit manifeste inoffensif, « Spiritualité », 1971
Aimer parce que Dieu est amour, « Spiritualité », 1974
Qui vous écoute m’écoute, « Spiritualité », 1978
Pourquoi m’as-tu abandonné ? Le secret de l’unité, Racines, 1985
La Vie est un voyage, « Spiritualité », 1987
Six sources où puiser Dieu, « Spiritualité », 1989
La Parole se fait vie, « Spiritualité », 1990
Méditations, Foi Vivante (poche), 1990 (50 e mille)
L’Aventure de l’unité, « Spiritualité », 1991
Sur les pas du ressuscité, « Spiritualité », 1992
Amour, Famille et unité, Vie des hommes, 1993
Le Christ au cœur des siècles, « Spiritualité », 1995
Comme un diamant, coll. « Beaux Livres », 1996
Pour un monde uni, coll. « Jeunes », 1997
Sur la pensée de Chiara Lubich, aux mêmes éditions
Marisa Cerini , Dieu amour dans l’expérience et la pensée de Chiara Lubich, « Théologie de l’unité », 1992
Collectif , Voyage trinitaire, « Théologie de l’unité », 1996
Sommaire
Avant-propos
Pourquoi la souffrance ?
Le sens de la souffrance
Pourquoi Dieu permet-il tant de calamités alors qu’il est amour ?
Catastrophes naturelles et Dieu-Amour
On ne peut pas aimer la douleur
Deux façons de voir
Le stress
Le découragement
Expériences personnelles
Les trois « pourquoi » de la souffrance
L’amour pour Jésus abandonné nous rend égaux
Comment vivre Jésus abandonné
Le « chemin de Marie »
Le « chemin de Marie »
Épreuves et consolations
À quoi servent les infidélités ?
La machine
Ne compliquons pas les choses
Épreuves spirituelles
Épreuves
La perle précieuse
Premiers temps
Au bout de quelques mois
Question d’habitude
Aridité
Trois considérations
Comment surmonter les épreuves
Partager tout ce qui est possible
Se savoir pécheur
Est-ce que la vérité fait du mal ?
Une contradiction ?
De tout obstacle faire un tremplin
Comment courir sur le chemin de Dieu
Avec Marie désolée
Découragement
Comment réaliser l’unité ?
Parvenir à l’union avec Dieu
Pour que Dieu se manifeste
Prendre l’initiative
Non pas seulement le B. A.-BA
Pour sa gloire
Que faire du « vieil homme » ?
Gymnastique spirituelle
Renouveler notre prédilection pour lui
Toujours recommencer
Quand on est malade
Une perle
Dieu les aime de façon particulière
Ne pas faire de Jésus abandonné un instrument
Troisième âge
Ne pas analyser la souffrance
Dernières années
Au seuil de la vie
Vivre le présent
L’heure de notre mort
Face au départ pour le ciel
Les jeunes et la mort
La grâce du moment
Dans la même collection
Fin
Avant-propos
À diverses reprises, des membres du mouvement des Focolari, dont Chiara Lubich est la fondatrice, lui ont posé des questions sur la souffrance.
En essayant de parcourir un chemin spirituel, ils se heurtent aux premières difficultés, ou aux déceptions, aux échecs, en somme à tout ce qui fait souffrir et semble les empêcher de progresser.
Comme tout un chacun, ils se demandent quel est le sens de la souffrance et sont inquiets devant la mort.
On appelle le chemin spirituel auxquels ils se réfèrent « le chemin de Marie ». Cette expression évoque les étapes qui ont marqué la vie de la Vierge et qui, d’une certaine manière, caractérisent la spiritualité de l’unité.
Chiara Lubich répond simplement, directement, comme en famille.
On ne trouvera pas dans ce livre la présentation d’une doctrine spirituelle mais plutôt une série de conseils pratiques, ou de suggestions, semblables à des panneaux de signalisation bien visibles.
Presque à chaque page, on rencontrera la personne de Jésus crucifié et abandonné. En lui, toute souffrance des hommes, petite ou grande, trouve un sens. Chiara Lubich parle d’ « alchimie divine » : lorsque l’on découvre le visage du Christ dans une douleur, celle-ci change totalement de nature et, au-delà de son apparence terrifiante, on retrouve une réalité d’amour et de lumière. Celui qui aime Jésus abandonné voit la souffrance se transformer en joie : celle du Ressuscité.
Là réside la valeur de ce petit livre : enraciné dans la tradition spirituelle du christianisme, il présente les inspirations de l’Esprit Saint qui ont guidé intérieurement la fondatrice du mouvement des Focolari sur une voie toute à découvrir.
Nous trouverons par conséquent des conseils inédits pour dépasser l’aridité qui souvent assèche la vie intérieure dans ses débuts. Nous trouverons aussi, d’une manière simple et pratique, une synthèse entre la douleur et la joie, entre l’obscurité et la lumière, qui résout l’un des plus profonds contrastes de l’expérience chrétienne.
Quelques termes peuvent avoir besoin d’une explication. Lorsque Chiara Lubich emploie le mot « idéal », elle désigne la spiritualité de l’unité. Quant au mot « focolare », il correspond à l’une des formes de vie dans lesquelles cette spiritualité s’exprime.
Mais les réponses de Chiara Lubich ne s’adressent pas à des « initiés ». Elles valent pour tous, car elles s’adressent à tous ceux qui sont éprouvés par la souffrance et aspirent à l’amour, à l’unité avec Dieu et avec les autres.
Une expression peut choquer : aimer la souffrance. Chiara Lubich le dit elle-même : « On ne peut pas aimer la souffrance pour elle-même, parce qu’elle est un non-être… La douleur est toujours une négation. Par contre, c’est Jésus crucifié et abandonné que nous pouvons aimer. Il est présent en toute souffrance et en toute personne qui souffre. »
Le rapport de Chiara Lubich avec la souffrance est en réalité une relation d’intimité avec quelqu’un, une histoire d’amour, de joie, de bonheur. Elle nous invite à y prendre part.
L’É diteur
Pourquoi la souffrance ?
Le sens de la souffrance
Dans la vie, les souffrances sont fréquentes : déception causée par un ami, douleur physique, apathie de la routine quotidienne. Certains se consolent de la mort d’un être cher par la pensée de l’au-delà ; d’autres disent qu’il faut accepter la maladie.
Pourrais-tu me dire comment tu vis la souffrance ? A-t-elle un sens, une alternative en plus ?
Comme beaucoup d’autres, c’est en Jésus que j’ai découvert le sens de la souffrance.
Vous me demanderez : « Pourquoi ? »
Parce que Jésus aurait pu imaginer des milliers de façons de nous sauver, de nous racheter. Or il a choisi la souffrance ; il faut en déduire qu’elle est précieuse.
Comment puis-je alors l’affronter ? J’essaie, quand elle se présente, de ne pas l’écarter, de ne pas la repousser, mais de l’accepter, tout en prenant, pour les maladies, par exemple, les mesures nécessaires.
Il est très important de l’accueillir, de « l’embrasser », en y voyant le visage de Jésus crucifié et abandonné.
La vie en effet est un voyage : nous sommes en route – que nous y croyons ou non – vers une vie éternelle, splendide, magnifique, à laquelle cette vie ici nous prépare.
Il nous convient donc d’accomplir ce « saint voyage 1 » et d’avancer. Sur le chemin, les joies ne sont pas un frein, mais on peut rencontrer des obstacles qui bloquent : les souffrances.
C’est donc faire preuve d’intelligence que d’aimer, en plus des joies de la vie – ce qui est facile –, la souffrance aussi. Et il est plus intelligent encore d’aimer la souffrance davantage que les joies.
C’est