Le Cardinal TUMI ou le courage de la foi
291 pages
Français

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Le Cardinal TUMI ou le courage de la foi , livre ebook

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Description

Parmi les prélats camerounais de haut vol, le Cardinal TUMI, aujourd'hui archevêque émérite de Douala, est celui qui aura accepté de révéler un pan de sa vie pastorale et spirituelle. A son contact, il se dégage quatre lignes de force de sa vie sacerdotale : la centralité de Jésus au cœur de son action, l'unicité de son rapport à Dieu, la radicalité observée par lui-même et demandée aux prêtres, religieux et laïcs, à suivre le Christ, in fine son attachement à l'identité de Jésus, fils de Dieu.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 décembre 2010
Nombre de lectures 251
EAN13 9782336270890
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,1250€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Collection « Grandes Figures d’Afrique »
Collection dirigée par André Julien Mbem
Les acteurs de la vie politique, intellectuelle, sociale ou culturelle africaine sont les axes majeurs de cette collection. Le genre biographique autour de personnalités marquantes de l’histoire contemporaine du continent africain reste à promouvoir. Et pourtant, depuis l’accession des pays africains à l’indépendance, en Afrique ou dans sa diaspora, des personnages d’une importante densité occupent la scène du monde et la quittent parfois sans que soient mis en récit, au besoin avec leurs concours, leurs parcours. La collection Grandes Figures d’Afrique privilégie l’archive, le témoignage direct, en veillant autant que possible à l’authenticité du matériau historique.
Déjà parus
Frédéric Lemaire, Bernard Dadié Itinéraire d’un écrivain africain dans la première moitié du XXe siècle.
Charles Pascal Tolno, Combattre pour le présent et l’avenir.
Jean-Claude Djereke, Les hommes d’église et le pouvoir politique en Afrique noire.
Jean Pierre Ndiaye, Afrique passion et résistance.
Florian Pajot, Joseph Ki-Zerbo Itinéraire d’un intellectuel africain au XXe siècle.
Francis Michel Mbadinga, Le Pasteur et le Président (entretiens avec Omar Bongo Ondimba).
Jean Ping, Et L’Afrique brillera de mille feux.
Assiongbor Folivi (textes présentés par) , Gnassingbe Eyadema. Discours et Allocutions (Volumes I A VI).
Le Cardinal TUMI ou le courage de la foi

Guy Ernest Sanga
© L’HARMATTAN, 2010
5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr
9782296104525
EAN : 9782296104525
Sommaire
Collection « Grandes Figures d’Afrique » - Collection dirigée par André Julien Mbem Page de titre Page de Copyright REMERCIEMENTS PREFACE Introduction CONTEXTUALISATION ENFANCE – ADOLESCENCE - EDUCATION DISCERNEMENT – ENTREE AU SEMINAIRE SON ORDINATION – ENSEIGNANT – AUX ETUDES FORMATEUR – EVEILLEUR DE CONSCIENCE -EPISCOPAT HABILE STRATEGE ET INNOVATEUR L’ARENE DE L’AGITATION POLITIQUE ACTIVITES INTERNATIONALES Homme spirituel – Homme d’action L’INTELLIGENTSIA CAMEROUNAISE L’AFFAIRE PMUC ET LA CONSTRUCTION DE MACACOS CONCLUSION FONCTIONS ET MISSIONS OCCUPEES ANNEXES Bibliographie
REMERCIEMENTS
Les jalons du projet de ce livre ont émergé en moi au cours des festivités de la traditionnelle semaine culturelle des étudiants camerounais en Italie en cette année du jubilé de l’an 2000 voulu par le vénéré Pape Jean Paul II Le Grand. Depuis la création de l’association des étudiants camerounais en Italie à la fin de la décennie 1980, les fondateurs ont voulu que la semaine culturelle soit toujours inaugurée par une messe dite par le président du Cameroon Religious Group in Italy . Dans le microcosme estudiantin africain en Italie, l’association des étudiants camerounais est la plus en vue et bénéficie de l’estime des autorités civiles et religieuses de la ville éternelle. En cette année 2000, c’est l’abbé Mbem Fils André qui est le président du Cameroon Religious Group et de ce fait, c’est à lui que revient la charge de prononcer le sermon devant un parterre composé de diplomates, des autorités de la ville de Rome et des étudiants.

Dans son homélie, l’abbé Mbem Fils André interpelle les étudiants : « Oui il faut commémorer l’évènement du 20 mai! Oui il faut interroger notre histoire! Oui il faut interroger la mémoire vivante de notre histoire!... » Ces paroles résonnent en moi. En y réfléchissant, je découvre brusquement que commémoration et célébration se trouvent ainsi intimement mêlées. Les années vont défiler à l’allure secrète qui caractérise l’une à l’autre sans trahir la moindre ride. Lors de mon séjour en Suisse, je fais un voyage à Fribourg pour assister à une conférence à l’Université Miséricorde de Fribourg. A la pause café, alors que je converse avec l’un des professeurs de cette Alma Mater confiée aux dominicains, nous découvrons avoir la même passion de recherche pour un des meilleurs philosophes mystique du Moyen-âge : Maitre Eckhart. Au détour de la conversation, celui-ci sans rien me dire, m’invite à visiter la salle où sont déposées les thèses de doctorat des anciens étudiants, et il me tend un livre, et toujours sans rien me dire. Et que je lis : Christian Wiyghan Tumi. Je n’en crois pas mes yeux, et pourtant la vérité est là toute éclatante. Je feuillette rapidement ce travail académique réalisé par celui qui est aujourd’hui le premier Cardinal de l’Eglise Catholique au Cameroun. J’exprime ma gratitude à ce père qui voudra bien m’accorder le bénéfice de sa clémence pour avoir oublié son nom.

Brusquement rejailli en moi ce que disait l’abbé Mbem Fils André. Où alors commencer à interroger la mémoire de notre histoire ? La question s’offre à mon intelligence des mois durant. En 2008, je me risque dans un premier essai en rédigeant un chapitre sur l’ambassadeur Tabong Kima Michael dans mon ouvrage : Diplomatie et Diplomate . Lors de mon passage à Rome, je rencontre Mgr Gérard NJEN qui officie dans l’administration vaticane. De notre conversation émerge un ensemble de questionnement sur les protagonistes de l’histoire vivante de l’Afrique et particulièrement du Cameroun. Subitement il jette sur moi ce regard scrutateur dont seuls les ecclésiastiques officiant au Vatican ont le secret. A l’abbé Mbem Fils André je lui dis toute ma gratitude d’avoir su faire émerger en moi le questionnement sur la portée de notre mémoire. A Mgr Gérard NJEN, je lui dis toute ma gratitude amicale d’avoir su susciter en moi l’audace d’interroger les hommes qui ont fait la trame de l’histoire vivante de notre pays et il a su habilement m’orienter vers le Cardinal Tumi.

A ce stade, il me faut remercier tous ceux qui m’ont aidé, de quelque manière, dans la réalisation de cet ouvrage. Je pense d’abord aux personnalités camerounaises et romaines, qui m’ont fait partager leur connaissance du Cardinal Tumi. Je voudrais tout d’abord m’acquitter d’un agréable devoir, dire toute ma reconnaissance filiale et exprimer ma profonde et affectueuse déférence au Révérendissime Cardinal Carlo Maria Martini, Archevêque Emérite de Milan, qui a accepté avec la simplicité qui le caractérise de rédiger la préface de ce livre sous un genre littéraire tout particulier.

J’hésite à citer des noms de peur de me montrer injuste envers d’autres, mais je manquerais à tous mes devoirs si je n’exprimais pas ma gratitude filiale aux Excellences : Antoine NTALOU, archevêque de Garoua ; Samuel KLEDA, archevêque de Douala ; Jean-Bosco NTEP, évêque d’Edéa ; Georges NKUO, évêque de Kumbo.

J’aimerais aussi remercier d’autres ecclésiastiques : Mgr Paul NYAGA, l’abbé Clément NDJEWEL, l’abbé Jean-Pierre MUKENGESHAYI, l’abbé Oscar EONE EONE, l’abbé Stephane HAGBE, l’abbé Michel TIAKO, l’abbé Joseph NDOUM, l’abbé Marc LIBOCK du diocèse d’Edéa, last but not least , je voudrais dire ma gratitude à l’abbé Clément TEGUIA du diocèse de Nkongsamba pour son soutien discret.

J’ai beaucoup appris aussi du séjour studieux que m’ont accordé les moines cisterciens de la stricte observance de Koutaba près de Foumban, avec lesquels j’ai discuté des nombreux problèmes analysés dans ce livre – dont le frère Marie Joseph NGUNTE, le frère Samuel. Après les moines cisterciens de Koutaba, c’est peut-être avec les moines bénédictins de l’Abbaye Notre Dame de Triors près de Valence en France, que j’ai le plus dialogué et, les longues discussions que nous avons eues ont été pour moi très enrichissantes. Elles m’ont permis notamment de mieux comprendre un ensemble d’aspects de la haute hiérarchie ecclésiale.

J’exprime aussi ma gratitude à ma belle sœur Basso Gladys Patience, à mon cadet Wandji Gaston Voltaire, qui m’ont aidé à récolter les statistiques dont j’avais besoin. Ma gratitude va aussi à Basso Emmanuel Albert pour avoir accepté de travailler sur l’avant dernière version de cet ouvrage.

Si j’ai passé une grande partie de mon temps à m’entretenir avec Son Eminence le Cardinal Tumi, j’ai eu également l’occasion de rencontrer de nombreuses personnes de l’administration de l’archevêché de Douala, particulièrement Madame Jeannette IHONOCK, secrétaire-archiviste qui a pris sur son temps, elle aussi, pour m’expliquer un nombre de choses qui ont changé depuis l’arrivée du Cardinal Tumi à Douala. Les récits qu’elle m’a faits de ses expériences m’ont été particulièrement précieux.

Bien que j’ai écris ce livre en m’appuyant essentiellement sur mes entretiens avec le Cardinal Tumi, ceux-ci ont été amplifiés d’une

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