Vers celui qui est
137 pages
Français

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Vers celui qui est , livre ebook

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Description

Vers celui qui est constitue le quatrième tome des entretiens qu'Yvonne Trubert a accordés au livre d'Invitation à la Vie, journal de l'association éponyme. Au travers de thèmes tels que la santé, l'eau, le pélerinage, la paix intérieure et le bénévolat, elle propose à chacun des éléments de réflexion sur le destin de l'homme et sa place dans le cosmos. Parmi tous deux sujets dominent : la force de l'amour et celle de la présence divine.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 juin 2008
Nombre de lectures 68
EAN13 9782336274331
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0550€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Vers celui qui est
Chroniques d'une Invitation à la Vie

Yvonne Trubert
Sommaire
Page de titre Page de Copyright Direction éditorial - Albertine Gentou Préface Le Pèlerinage La Santé Les Vibrations L’Eau L’Esprit et la loi La Cène, un repas quotidien Le Don de soi La Paix intérieure La Ronde des étoiles Annexes - À propos d’Invitation à la vie Bibliographie
© L’Harmattan, 2008
5-7, rue de l’Ecole polytechnique ; 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr
9782296059634
EAN : 9782296059634
Direction éditorial - Albertine Gentou
Enregistrées entre 1984 et 1995 pour le journal de l’association Invitation à la Vie, Le Livre d’IVI , ces chroniques sont extraites d’entretiens réalisés par la Mission Écrire et quatre journalistes : Marie Mignon Gardet, Marie d’Hennezel-Whitechurch, Marie-Hélène Rose et Albertine Gentou.
Photographies d’Yvonne Trubert et de la couverture : © Prisca Léonelli
Vers Celui qui est©L’Harmattan, 2008 www.editions-harmattan.fr
Préface
Saint-Exupéry fait dire au Petit Prince : « On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux. » Sans un éveil de l’âme, nos sens ne peuvent nous donner, hélas, qu’une perception très approximative de la réalité.

Yvonne Trubert, inspiratrice, fondatrice, animatrice infatigable de l’association Invitation à la vie aujourd’hui reconnue d’intérêt général, nous invite à expérimenter une nouvelle vie sur les pas de Jésus-Christ à travers trois clés : – La prière chrétienne (le rosaire), qui offre à l’homme de se relier au divin en obéissant à cette première loi spirituelle donnée par Moïse et renouvelée par Jésus : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute âme, de tout ton Esprit. » (Mt. 22, 37). – L’harmonisation des énergies, thérapie silencieuse qui associe à la prière une gestuelle précise. Elle se pratique sur une personne qui se confie pour un mieux-être, voire dans une recherche de réconfort à travers une purification. L’harmonisateur obéit alors à la deuxième loi spirituelle : « Aime ton prochain comme toi-même. » – Les vibrations qui, après un chapelet, constituent un travail vocal de groupe, dans l’unité et l’harmonie des sons. Cette pratique influence l’équilibre cosmo-tellurique et répond à la troisième loi : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. »
Ces trois clés de vie apportent une réponse aux questions éternelles de l’homme : « – Qui suis-je ? » « – D’où je viens ? » « – Où vais-je ? »
Pour tout médecin, et je parle en tant que tel, la recherche de la cause de la maladie est la base d’une thérapeutique adaptée. Maintenir un corps en pleine santé, permettre à un corps malade d’évoluer vers la guérison ne peut se faire sans la connaissance des rapports de ce corps avec ses forces de vie… et de mort.
Cette prise de conscience inspire à tout thérapeute le désir de devenir témoin de guérison en permettant à l’âme de son patient de se ressourcer et de « vivre à travers l’amour qu’on lui témoigne. »
Pour parvenir à faire sienne cette prise de conscience nouvelle, il faut effectuer un effort personnel, certes, mais également collectif : c’est la raison pour laquelle ont été formés les groupes de prière d’Invitation à la vie.
On ne progresse pas seul mais avec les autres.
Depuis trente ans, Yvonne Trubert a guidé nos pas sur un sentier escarpé, semé d’embûches, à travers accueil, entretiens, missions, pèlerinages, accompagnement, animations, séminaires, au service de nos frères de toute cette planète Terre, athées ou croyants, profanes ou initiés, sans distinction de race, de couleur, de religion ni de niveau social.
C’est avec une immense joie que je lui dédie cette préface en reconnaissance pour sa foi, son courage et pour l’honneur rendu tant à l’homme qu’à la femme de se savoir fils ou fille de Dieu, frère ou sœur du Christ.
Docteur Georges Dulaurans
Le Pèlerinage
Le pèlerinage ne date pas de la chrétienté, il existe depuis l’origine des temps. La Bible, l’Ancien Testament en parlent. Toutes les fêtes actuelles se célébraient déjà dans l’Antiquité. Elles avaient des noms différents. À la Pâque, la population juive montait à Jérusalem pour honorer Dieu en souvenir de la traversée de la mer Rouge.
Tant que l’homme demeurera sur la terre, il aura besoin de faire des pèlerinages : ils représentent une activité aussi importante pour lui que boire et manger. L’homme a la nécessité de se ressourcer, de retrouver quelque chose qu’il a oublié mais qu’il porte en lui. Dieu a créé des merveilles pour y mettre l’homme. Celui-ci de par son origine désirera toujours retrouver la connexion avec son Dieu.
Mis sur la croix pour sauver l’humanité, le Christ a établi un pont entre une rive du Jourdain et l’autre, entre l’Ancien et le Nouveau Testament. Cette arche d’alliance, qui symbolise la nouvelle religion et que l’on a appelée le catholicisme, devait être à l’origine universelle.
Aujourd’hui, en tant que chrétiens, nous avons la chance de connaître l’histoire du Christ venu sur la terre pour nous sauver et nous avons ce besoin de partir en pèlerinage.
Durant de longues années, les gens ont beaucoup pèleriné, vers Jérusalem notamment, cette « cité de l’âme », où l’être se ressource et se nourrit. Mais viendra un temps où il ne sera plus nécessaire de voyager. Il suffira de prier « en esprit » comme nous l’apprend le Christ. Seulement, pour l’instant, Il nous invite à prendre conscience du voyage intérieur en sortant de chez nous.
L’homme ne peut pas se ressourcer lui-même et seul, surtout à notre époque ; il lui faut faire une démarche avec les autres, pour les autres. Pourquoi croyez-vous que nous allions à Lourdes, Lisieux, Chartres, Saint-Jacques-de-Compostelle, pour ne parler que de la France et de l’Europe, sinon pour faire ce don aux autres et à notre terre ?
Au nom de l’argent, on a bafoué la création de Dieu qui se trouve dans une galaxie, reliée à toutes les planètes, à toutes les étoiles ; on l’a totalement détruite, dépouillée de sa vraie structure et de sa beauté. Imaginez cette terre, et nous, de passage sur cette terre comme des pèlerins.
Dieu ne nous demande pas spécialement de « voir », il nous demande de vivre notre foi, de croire en la vie éternelle, c’est-à-dire de ne rien négliger sur cette terre. Il nous dit : « Viens boire à la source. » Il faut nous ressourcer pour pouvoir ressourcer à notre tour. Détruits, affaiblis, amoindris, nous devons nous recharger le plus souvent possible.
Savez-vous qu’avant de nommer ses apôtres, le Christ avait effectué un long travail de préparation en solitaire ? Croyez-vous qu’Il soit resté chez lui avec son rabot ? Il travaillait certes, mais Il allait aussi sur le terrain préparer les endroits où Il irait par la suite, afin que les hommes puissent s’y réunir plus tard et réaliser l’œuvre demandée.
Jean-Baptiste, pour organiser la venue du Christ, a fait lui-même un pèlerinage et un travail de prière et d’abnégation totale. Sans cela, il n’aurait pas pu baptiser le Christ au Jourdain. Rien ne se crée au hasard. Les pèlerinages ne datent pas seulement de la chrétienté, ils existent depuis que le monde est monde.
Dès l’instant où l’homme a la conscience de Dieu, il veut se nourrir et se régénérer. Il suit cette démarche extraordinaire de tout quitter pour un temps et de partir avec les autres, car il n’y a pas de pèlerinage solitaire. Il ne s’agit pas en effet de s’isoler dans une montagne ou dans un monastère. En aucun cas, ce n’est une aventure solitaire, je le répète. Les âmes ont besoin de se frotter les unes aux autres. On se déplace ensemble, dans un but bien déterminé : s’enrichir afin d’enrichir les autres.
L’union fait la force ; là où l’on prie s’installe une force. Plus on est nombreux, plus la force de la prière est intense. Je vous invite à faire cette démarche, il est grand temps de préparer

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