Nouvelles notices comparées sur Montpellier, Toulouse, Nice et Chambéry - Description pittoresque, historique, critique, industrielle et sentimentale de ces quatre riantes et délicieuses cités
44 pages
Français

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Nouvelles notices comparées sur Montpellier, Toulouse, Nice et Chambéry - Description pittoresque, historique, critique, industrielle et sentimentale de ces quatre riantes et délicieuses cités , livre ebook

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Description

« J’ai connu de l’Hérault la fière métropole, Pour gentil Montpellier qui n’a quelques penchants ? Son pur et doux climat, son Péron, son École, Son sexe gracieux, sont objets attachants ! » (DESCRIPTION DE LA FRANCE.)Cette charmante et belle cité, que j’ai habitée près de cinq mois (de mars à juillet 1840), a laissé dans mon âme d’agréables impressions, qui ne s’effaceront de ma vie. Beauté et salubrité du climat, trois promenades délicieuses, le Péron, l’Esplanade et le Jardin des Plantes, où reposent les restes de la fille d’Young, ce chantre mélancolique des Nuits ; le bon marché, la variété et l’abondance des vivres, une jolie population des deux sexes (40,000 habitants) ; des environs enchanteurs, à deux lieues de la mer ; de Cette, où vient aboutir le canal du Midi ; dans une position des plus avantageuses pour le commerce, entre Toulouse, Nismes, Beaucaire, Lyon et Marseille, elle réunit tous les éléments de plaisirs et de prospérité, qui ne distinguent pas toujours nos cités du premier ordre.Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.

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Nombre de lectures 1
EAN13 9782346086368
Langue Français

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Extrait

À propos de Collection XIX
Collection XIX est éditée par BnF-Partenariats, filiale de la Bibliothèque nationale de France.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des prestigieux fonds de la BnF, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques de la littérature, mais aussi des livres d’histoire, récits de voyage, portraits et mémoires ou livres pour la jeunesse…
Édités dans la meilleure qualité possible, eu égard au caractère patrimonial de ces fonds publiés au XIX e , les ebooks de Collection XIX sont proposés dans le format ePub3 pour rendre ces ouvrages accessibles au plus grand nombre, sur tous les supports de lecture.
AVIS DE L’ÉDITEUR
(Ces Notices, dépouillées de toutes sécheresses et inutilités, et fraîchement écrites par un voyageur, homme de lettres, qui a étudié en observateur et habité les contrées qu’il décrit, peuvent aisément tenir lieu de tous renseignements aux personnes qui vont pour la première fois en Italie, en Suisse, en Espagne, en Belgique et en Allemagne, ou qui désirent visiter les particularités de nos plus jolies villes de France.)
P. B.
Nouvelles notices comparées sur Montpellier, Toulouse, Nice et Chambéry
Description pittoresque, historique, critique, industrielle et sentimentale de ces quatre riantes et délicieuses cités
A MA VILLE NATALE. 1

*
* *
O toi, le fidèle témoin de mes bruyants ébats et de mon enfance orageuse, humble et petite cité qui me donnas le jour ; berceau rustique et verdoyant, où, sous l’air pur de la montagne, je puisai à longs traits la sève de la vie ; douce et tranquille retraite, toit paternel, qu’habitent toujours et la plus respectable des mères, et la sœur 2 la plus justement chérie ; pays de mes probes aïeux, pénates sacrés que je vénérais tant, vous tous les anciens amis de mes jeux, et les aimables compagnes des premiers mouvements de mon cœur, après un lustre de lointaines pérégrinations, et vingt ans d’une existence diversement traversée, je crois renaître aujourd’hui, en me rappelant à votre souvenir ! !
Daigne donc accepter, ô mon Saint-Symphorien ! ce faible opuscule, que ma plume hardie autant que légère, a osé te dédier, non comme un présent capable de tirer ton nom de l’oubli, mais comme le premier essai littéraire d’un de tes enfants ! Si je pouvais me flatter que tu encourageras mon œuvre d’un regard bienveillant, qui sait ?... peut-être que la reconnaissance et le désir de te plaire, joint au noble espoir de jeter sur les miens quelque reflet de gloire, feraient jaillir plus tard de mon cerveau une étincelle du génie de l’illustre Lamartine ou de l’immortel Chateaubriand !...
En attendant, puisse te présent hommage exciter le sourire de la jeunesse des deux sexes, rappeler aux vieillards d’agréables souvenirs, et aux défenseurs de mon pays, leurs campagnes à travers la France et les centrées étrangères ! ! !
PRÉFACE
De tous les délassements honnêtes, de l’esprit et du corps, qu’il est donné à l’homme de pouvoir jouir, il n’en est aucun de plus noble, de plus utile, et de plus agréable que les voyages.
Or, parmi tant de Guides ou Notices du voyageur en France et à l’Étranger, sortis de la plume d’aimables et savants écrivains, et confiés, depuis vingt-cinq ans, à l’art précieux de l’imprimerie, Guides qui tous cependant se recommandent, au publie par divers genres de mérite, j’oserai affirmer qu’il n’en existe peut-être aucun, quelque intéressant qu’il soit, qui remplisse pleinement le but qu’on est en droit d’en attendre, en satisfaisant également les amateurs des deux sexes. En effet, je n’en vois aucun qui réunisse à la fois la commodité du livre et l’extrême bon marché à l’utilité et à l’agrément, la concision à la clarté, la fraîcheur du sentiment à la vérité. Plusieurs de ces Notices sont et trop chères et trop prolixes ; d’autres, trop statistiques ou d’une diction trop froide : toutes, d’ailleurs, s’adressent uniquement à une classe spéciale d’individus déjà exercés aux voyages, aux touristes, c’est-à-dire, à des hommes. De plus, je le demande au commun des lecteurs, ceux-ci mêmes ont-ils bien le temps ou la patience de parcourir un gros volume in-12 dans son entier ? S’ils ne l’ont pas, comment, à plus forte raison, les dames, pour le délassement et l’instruction desquelles il m’a plu de publier cet opuscule, plus légères d’imagination, et par conséquent moins propres que nous à la contention d’esprit, pourraient-elles s’accommoder d’une pareille lecture ? D’abord, dès le début du livre, elles n’aperçoivent que distance de lieux, que routes, que relais, que coûts de transport ; puis, vient la narration, non moins monotone en général, toujours fastidieuse pour elles, du sol, des rivières, des limites de territoire, etc. : suit enfin la description plus que détaillée, plus que scientifique, ennuyeuse quelquefois au dernier point, des monuments de chaque cité, de chaque âge, de chaque style d’architecture. Tout cela, dira-t-on, est fort utile, fort beau, j’en conviens ; mais, est-ce toujours intéressant au même degré pour tout le monde ; et, peut-on raisonnablement trouver tant de goût, sacrifier tant de lignes, à décrire des pierres mille fois dépeintes, à ressusciter à grands frais des objets physiques inanimés, qui, en récréant la vue, n’ont la plupart rien d’attrayant ni pour l’esprit ni pour le coeur ?...
Mais, m’objectera-t-on encore, les dames n’ont que faire de se mêler de voyages ou de lire des descriptions de villes. Eh ! pourquoi donc, cher ami lecteur, n’auraient-elles pas comme nous ce privilège, ne jouiraient-elles pas de ce charme, le plus noble délassement de l’existence humaine ? Oh ! je crois vous comprendre, vous appréhendez qu’à leur retour elles en sachent un peu trop long ! !... Pour moi, moins scrupuleux, je leur dédie ce livre, fruit obscur et léger de mes pérégrinations et de quelques instants de loisir, et où se trouvent naïvement retracées mes impressions ; ce qui vaut sans doute mieux que de relater des faits d’après autrui, en reproduisant soit les tableaux, soit les idées de ses devanciers.
Peut-être me reprochera-t-on, avec plus de justice, de n’avoir pas donné assez d’étendue à mes notices : or, qu’on le sache, je n’ai voulu que mentionner dans son ensemble et d’une manière sommaire ce que chaque localité renfermait de plus remarquable, de façon à combler la teneur d’une à deux lettres ; ne songeant point sérieusement, en les écrivant, que je les publierais un jour. Si, également, avant que de les livrer à l’impression, je ne les ai pas élaborées et réfléchies, autant que j’en eusse été capable, il faut l’attribuer nettement à ma paresse 3 , au manque de temps aussi, à ce qu’il me convient assez de laisser telles quelles mes pensées, dans leur primitive originalité, et, mieux que tout cela probablement, à ma nature impatiente de longs travaux littéraires, autant que désireuse d’un peu de gloriole, qui m’a fait me hâter de vouloir complaire à quelques personnes de ma connaissance et de mes proches. En compensation, j’ai fait suivre mes Notices d’un parallèle entre les deux cités du même état, qui se trouvaient avoir entre elles le plus de similitude ; et ce seul parallèle, ou s’encadrent tous les principaux éléments d’une contrée, joint à ce que celles-là apparaissent d’un genre neuf, m’a suffi doublement pour leur donner le titre de Nouvelles.
D’autre part, quant au fond, puisque j’écrivais principalement pour un sexe, qui a besoin qu’on l’amuse en l’instruisant, qui aime qu’on le flatte, sans sortir des bornes de la convenance, voire même

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