Aide alimentaire

Déborah Myaux

Description

Les auteurs de cet ouvrage explorent l'aide alimentaire sous différents angles : à partir de l'histoire politique, sociale et économique qui tend à l'ériger en solution privilégiée pour répondre à la précarité ; à partir de ce qu'en disent ceux et celles qui la vivent au plus près (les personnes qui y ont recours et celles qui la mettent en oeuvre) ; à partir enfin d'expériences menées dans le champ de l'alimentation durable à la recherche d'alternatives.

Sujets

• Economie
• Sociologie

Informations

• Publié par: L'Harmattan
• Date de parution: 27 août 2019
• Nombre de lectures: 10
• EAN13: 9782806110305
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 5 Mo

Extrait

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Fédération des Services Sociaux Sous la direction de Deborah Myaux

AIDE ALIMENTAIRE Les protections sociales en jeu

Aide alimentaire

Les protections sociales en jeu

D/2019/4910/36

© Academia – L’Harmattan Grand’Place, 29 B-1348 L ouvain - La -n euve

ISBN : 978-2-8061-0470-0

Tous les droits de reproduction, d’adaptation ou de traduction, par quelque procédé que ce soit, sont réservés pour tous pays sans l’autorisation de l’édi- teur ou de ses ayants droit.

www.editions-academia.be

Fédération des Services Sociaux Sous la direction de Deborah Myaux

Aide alimentaire

Les protections sociales en jeu

À toutes les personnes dont les chemins se rencontrent au cœur de l’aide alimentaire.

Remerciements

7

Merci à Jeffrey Tyssens, Peter Scholliers, Catherine Rousseau, Pierre Reman, Louise Méhauden, Charlotte Maisin, Hugues-Olivier Hubert, Philippe Defeyt et Lotte Damhuis d’avoir accepté avec enthousiasme de contribuer à ce projet.

Merci à Stéphanie Devlésaver (CBCS), Lotte Damhuis et Alexia Serré pour leur participation au comité de rédaction qui a accompagné l’écriture de ce livre à toutes les étapes.

Merci à Fabienne Bonnoron pour son précieux travail graphique.

Merci à toutes les personnes qui ont aidé à la réalisation de ce projet par leur soutien, leurs relectures, leurs conseils, leur collaboration ou leur conance. Merci en particulier à Brigitte Grisar, Adrien Arial, Alicia Grana, Céline Nieuwenhuys, Matthias Rosenzweig, Betty Nicaise, Paul Hermant, Julie Turco, Nicolas Skoda, Sabine Fronville, Kathleen Vander Auwera, Mayi Mukuna, Isabelle Reginster, Chahr Hadji, Olivier Bailly, Chloé Crockart, Joëlle Van Laethem, Alexandre Bayot et Adèle Ar.

Merci également aux travailleurs et bénévoles de l’aide alimentaire qui s’investissent dans les réexions et le travail de la Concertation Aide Alimentaire au quotidien.

Merci à Pipo, Anne, Jacques et Nathalie…

Ce travail a été initié par la Fédération des Services Sociaux – Fédération des Services Sociaux Bicommunautaires (FdSS-FdSSB) dans le cadre de la Concertation Aide Alimentaire.

La Concertation Aide Alimentaire bénécie du soutien de la Commission communautaire commune (COCOM), de la Commission communautaire française (COCOF), de la Wallonie et d’Innoviris.

INTRODUCTION Deborah Myaux

« Votre aide est d’une importance vitale. Apaisez la faim des plus démunis dans notre pays ! »

Ces dernières années les campagnes de collecte de fonds en faveur de l’aide alimentaire se multiplient.

Donner, ce ne serait pas seulement « remplir la boîte à tartines » d’un enfant et éviter que d’autres ne « dépérissent de faim », ce serait aussi leur donner du « courage ». Apporter de la « joie » à ceux qui n’ont rien. Permettre aux personnes concernées de « retrouver peu à peu espoir en un avenir meilleur, sans soucis. »

Et parce que « lutter contre le gaspillage alimentaire est l’affaire de tous et que tout le monde n’a pas la chance de manger à sa faim tous les jours », le don alimentaire est érigé en solution à la fois dans le combat écologique contre le gaspillage alimentaire et dans la lutte contre la pauvreté.

D’un côté, un nombre croissant de personnes vit sous le seuil de pauvreté et connaît des privations alimentaires. De l’autre, le gaspillage alimentaire est massif et désormais indécent. Pour que le scandale cesse, les invendus de la chaîne agro- alimentaire doivent parvenir dans les assiettes des « plus démunis ». La boucle est alors bouclée.