Du Brésil colonial à nos jours

Edison Ferreira De Macêdo

Description

Edison Ferreira de Macêdo remonte, en historien, aux sources de la problématique des enfants des rues au Brésil. En analysant les origines des politiques publiques et la participation de l'Église, il montre comment, très tôt, la pratique de l'abandon de l'enfant, s'enracinant au coeur des us et coutumes de la société coloniale, s'est ancrée dans l'histoire nationale. Aujourd'hui l'enfant des rues n'est plus considéré comme une « question de police » mais comme un symptôme du dysfonctionnement d'une société brésilienne profondément inégalitaire.

Sujets

• Colonisation
• Sociologie
• Éducation
• Science politique
• Education
• Institut d'Études Politiques de Paris

Informations

• Publié par: L'Harmattan
• Date de parution: 29 janvier 2019
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782140111921
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 2 Mo

Extrait

nombre d’enfants déInis comme enfants de la rue dans le monde. La voix

Edison FERREIRA DE MACÊDO

DU BRÉSIL COLONIAL À NOS JOURS UNE HISTOIRE D’ENFANCES VOLÉES

Préface de Maria de Fátima Gomes de Lucena

DU BRÉSIL COLONIAL À NOS JOURS UNE HISTOIRE D’ENFANCES VOLÉES

Recherches Amériques latines Collection dirigée par Denis Rolland et Joëlle Chassin La collectionRecherches Amériques latinespublie des travaux de recherche de toutes disciplines scientifiques sur cet espace qui s’étend du Mexique et des Caraïbes à l’Argentine et au Chili. Dernières parutions

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Edison FERREIRA DE MACÊDO

DU BRÉSIL COLONIAL À NOS JOURS

UNE HISTOIRE D’ENFANCES VOLÉES

Préface de Maria de Fátima Gomes de Lucena

© L’Harmattan, 2019 5-7, rue de l’École-Polytechnique, 75005 Paris http://www.editions-harmattan.fr ISBN : 978-2-343-16516-5 EAN : 9782343165165

À Jean Piel Un directeur de thèse, professeur et ami qui m’a fait comprendre le vrai sens du travail scientifique

LETTRE DE JEAN PIEL, MON DIRECTEUR DE THÈSE Alors Professeur d’histoire moderne et contemporaine de l’Amérique latine encore en activité à l’Université de Paris VII, j’ai eu le plaisir d’accompagner puis de diriger en tant que directeur de sa thèse de doctorat Monsieur Edison Ferreira de Macêdo entre les années 2002 (moment où il est arrivé pour s’inscrire dans mes cours et séminaires) et 2009 (année où il a soutenu brillamment sa thèse et a reçu le grade de Docteur avec les félicitations du jury, présidé par Arlette Farge). Au cours de ces sept années, j’ai été très impressionné par l’étendue et la diversité des préoccupations de cet étudiant chercheur. Qu’on en juge à partir du catalogue non exhaustif de ses activités qu’il a jointes à ce dossier et dont je certifie, pour l’avoir alors suivi pas à pas, la teneur. En accord avec ses orientations sociales, artistiques et pédagogiques, on observera qu’il a su pleinement utiliser sa présence en France. Mieux, il a su s’y rendre particulièrement utile en s’y occupant pendant trois ans – dans la continuité de ses talents précédemment exercés au Brésil – d’enfants handicapés dans le cadre de l’éducation nationale française. Ce qui ne l’a pas empêché, parallèlement, de parfaire sa culture artistique en mettant à profit les appréciables ressources relationnelles et culturelles locales, aussi bien à Paris qu’en province. Et, bien entendu, il a également remarquablement étendu sa culture scientifique et académique. À ce propos, je tiens à souligner comment, dans nos réunions scientifiques à Paris VII ou ailleurs, il a attiré l’attention des meilleurs(e)s spécialistes qui, comme lui, s’attachaient à l’étude des laissés- pour-compte de nos sociétés – qu’il s'agisse de Mmes Michelle Perrot, Arlette Farge ou de bien d’autres. On l’aura donc compris, c’est sans réserve aucune que je recommande à votre attention Monsieur Edison Ferreira de Macêdo, qui aura été pour moi mieux qu’un brillant étudiant chercheur : un remarquable intellectuel citoyen. Jean Piel Paris, 21 avril 2010 9