Glocalisation de la communication publicitaire
138 pages
Français

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Glocalisation de la communication publicitaire , livre ebook

138 pages
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Description

Dans un contexte hyperconcurrentiel, la communication publicitaire des entreprises se doit d'être réactive et flexible,intégrant à chaque fois la spécificité du contexte local. À l'heure de l'avènement du village planétaire qui impose un modèle, une vision et des moyens universels dans les modes de vie et de consommation, il est urgent de « penser global et agir local ».Cet ouvrage contient des données factuelles et des perspectives pour repenser le métier de la communication publicitaire en intégrant les contextes socioculturels.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 03 décembre 2020
Nombre de lectures 2
EAN13 9782336915838
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,1150€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
4e de couverture
Communication et Civilisation Collection dirigée par Nicolas Pélissier

La collection Communication et Civilisation , créée en septembre 1996, s’est donné un double objectif. D’une part, promouvoir des recherches originales menées sur l’information et la communication en France, en publiant notamment les travaux de jeunes chercheurs dont les découvertes gagnent à connaître une diffusion plus large. D’autre part, valoriser les études portant sur l’internationalisation de la communication et ses interactions avec les cultures locales.
Information et communication sont ici envisagées dans leur acception la plus large, celle qui motive le statut d’interdiscipline des sciences qui les étudient. Que l’on se réfère à l’anthropologie, aux technosciences, à la philosophie ou à l’histoire, il s’agit de révéler la très grande diversité de l’approche communicationnelle des phénomènes humains.
Cependant, ni l’information, ni la communication ne doivent être envisagées comme des objets autonomes et autosuffisants.
Dernières parutions
Elizabeth GARDÈRE, Dominique BESSIÈRE (dir.), Action publique, communication et management , 2020.
Mathieu FERYN, WHERE IS THE JAZZ ? Une approche communicationnelle des mondes du jazz (2000 – 2020) , 2020.
Jerry PALMER, Les témoignages de la Première guerre mondiale, 2019.
Alain BUSSIERE, Les territoires de l’espace public. Enjeux communicationnels pour une pratique démocratique, 2019.
Philippe VIALLON et Marc TRESTINI, Cultures numériques : cultures paradoxales ?, 2019.
Alain NANA KETCHA, Médias et intégration. Récits de vie d’immigrés et de leurs descendants , 2019.
Etienne DAMOME, Noble AKAM, Alain KIYINDOU (dir.), Systèmes connectés, données et économie numérique dans l’espace francophone , 2019.
Titre

Gervais CWAKO MONKAM José BOTETEME MUNNE BATET





GLOCALISATION DE LA COMMUNICATION PUBLICITAIRE

Enjeux et pratiques en Afrique subsaharienne


Préface de Bertrand Cabedoche
Copyright







***














© L’Harmattan, 2020
5-7, rue de l’École-Polytechnique ‒ 75005 Paris
www.editions-harmattan.fr
EAN Epub : 978-2-336-91583-8
REMERCIEMENTS
À toutes les personnes que nous accompagnons, pour leur confiance, pour avoir inspiré cet ouvrage et, certains, pour y avoir contribué.
LES AUTEURS DE L’OUVRAGE
José BOTETEME MUNNE BATET est titulaire d’un doctorat/ PhD en sciences de l’information et de la communication de l’Université de Douala. Ayant commencé sa carrière dans le domaine de l’éducation, il a ensuite créé une société de conseil en communication. Enseignant-chercheur à l’Université de Douala, il se consacre à la recherche sur la Communication d’entreprise et est consultant auprès de plusieurs institutions et centres de formation en communication et en management stratégique.
Rédacteur et conférencier régulier, José BOTETEME MUNNE BATET, a notamment contribué au projet de création de la toute prochaine radiodiffusion sonore « On air » de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de la même Université. Il est auteur de plusieurs articles et ouvrages en communication des organisations dont Introduction à la communication publicitaire (CAD, 2020) et L’Economie des Médias, Dans les coulisses de la presse (EUE, 2020). Il est Senior Consultant, Professeur invité dans les Hautes Écoles de Commerce.
Gervais CWAKO MONKAM est titulaire d’un doctorat/PhD de l’Université catholique de Louvain (UCL) en Belgique et auteur d’une thèse sur la communication corporate . Membre scientifique du Laboratoire d’analyse des systèmes de communication des organisations (LASCO) de l’UCL et chercheur postdoctoral à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) où il mène une recherche sur l’intelligence d’affaires et la proposition d’un modèle d’application pratique pour les médias et réseaux sociaux, visant à inciter les entreprises à adapter leurs stratégies à ce nouveau terrain de jeu hyperconcurrentiel. Il est également diplômé en sciences de gestion et titulaire d’un certificat interuniversitaire international en analyse prospective et en communication Web de l’UCL. Outre ce parcours académique, il a occupé différentes fonctions en marketing communication dans le secteur privé et exerce la fonction de consultant et formateur en communication stratégique. Passionné par l’entrepreneuriat, il est aussi cofondateur de Pro-actif services, société spécialisée en gestion de projet.
Gervais CWAKO MONKAM est par ailleurs, l’auteur de plusieurs autres livres dont La communication marketing. De la stratégie au déploiement digital et numérique (Academia, 2020) et La communication corporate dans la construction de l’image des entreprises multinationales (PUL, 2020). Il consacre ses travaux universitaires aux questions d’image et de pratiques en communication marketing, notamment en ligne sur des terrains organisationnels.
PRÉFACE 1
Globalisation ou prémices d’un espace public sociétal ?
Original par certains de ses aspects, l’ouvrage de José Boteteme Munne Batet et Gervais Cwako Monkam s’inscrit aussi parfaitement dans la tradition et l’évolution des théories, voire des paradigmes, des sciences humaines et sociales, en particulier des sciences de l’information et de la communication à partir du dernier quart du XX e siècle.
Depuis l’effervescence provoquée par la Conférence des pays non alignés organisée à Alger en 1973 en faveur d’un Nouvel ordre mondial de l’information et de la communication (NOMIC) et la publication du Rapport McBride en 1980, les analyses ont ainsi été régulières pour confondre la domination des représentations construites depuis l’hémisphère nord, jusque dans les médias du Sud 2 . Les constats sur la « circulation à sens unique de l’information » du Nord vers le Sud, que l’Unesco même avait relayés 3 , étaient alors partagés jusqu’à la crise qui avait failli emporter l’organisation avec le départ (déjà à l’époque) des États-Unis en 1984, juste avant celui de la Grande-Bretagne l’année suivante, en tant que membres de l’agence spécialisée des Nations Unies.
Il est vrai, la tension était devenue particulièrement vive lorsque, s’agissant de définir ce que devait être ce NOMIC, les oppositions doctrinales s’étaient révélées incompatibles dans les analyses pour expliquer ce déséquilibre 4 . D’un côté, les partisans de l’école dite de la modernisation , triplement inspirés par les analyses empirico-fonctionnalistes, positivistes et diffusionnistes. Par exemple, Ithiel de Sola Pool avait reconnu la domination des agences mondiales d’information et des modèles du Nord. Mais s’agissant des propositions pour équilibrer l’ordre mondial, l’auteur jugeait cependant que cette domination caractérisait un cycle, dont la fin était annoncée par la multiplication de nouveaux pôles d’influence venant du Sud, et que le transfert de technologies de l’information et de la communication s’accélérait : déjà, les productions audiovisuelles et cinématographiques exportées depuis le Mexique, le Brésil, voire l’Inde, le Nigeria, puis le Kenya, témoignaient de cette évolution 5 .
De l’autre, les partisans de l’école dite de la dépendance , qui analysaient la circulation de l’information mondiale à sens unique comme la traduction de l’ impérialisme culturel . Sous ces coups de boutoir critiques, le diffusionnisme de Daniel Lerner inspirait de moins en moins les auteurs en ces années 1970 : on se souvient que l’auteur avait en effet proposé la fréquentation assidue des médias du Nord par les élites du Sud, pour que par mimétisme, ces dernières puissent apprendre les bons comportements de la modernité, au contact des offres de programmes audiovisuels des médias du Nord. Ainsi éclairés, ces décideurs locaux auraient pu travailler à combler le « retard » de leur pays et le sortir du sous-développement 6 . Au contraire, la nouvelle grille d’analyse critique, proposée par Herbert Schiller, voyait l’impérialisme culturel agir pour le renforcement du déséquilibre mondial. Le concept désignait ainsi « la somme des processus par lesquels une société est intégrée dans le système moderne mondial et la manière do

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