L enfant porte-symptôme
255 pages
Français

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L'enfant porte-symptôme , livre ebook

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Description

On connaît l'importance des interactions de l'environnement physique, social et affectif sur le développement et le devenir de l'enfant. L'auteur après un recensement de données fournies par de nombreux bilans psychologiques met en évidence les liens possibles entre les perturbations du fonctionnement psychique et intellectuel de l'enfant d'un côté, et l'environnement et sa biographie de l'autre.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 octobre 2008
Nombre de lectures 365
EAN13 9782336269603
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,1000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

© L’Harmattan, 2008
5-7, rue de l’Ecole polytechnique; 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr
9782296065567
EAN : 9782296065567
L'enfant porte-symptôme
Couple, parentalité, éducation, école

Serge Baumgarten
Psycho - logiques
Collection fondée par Philippe Brenot et dirigée par Alain Brun
Sans exclusives ni frontières, les logiques président au fonctionnement psychique comme à la vie relationnelle. Toutes les pratiques, toutes les écoles ont leur place dans Psycho - logiques.
Pierre MANNONI, Psychopathologie de la vie collective, 2008. Alain BRUN, L’échelle d’intelligence de Wechsler. Interprétation clinique et psychopathologique, 2008.
François PEREA et Jean MORENON, Les jeux contradictoires de la parole et du corps, 2008.
Jacques MICHELET, Handicap mental et technique du psychodrame, 2008.
Alhoussein DIA, La psychiatrie au pays des marabouts (Mauritanie), 2008.
Berrtadette MATTAEUR, Procréation, IVG et maltraitance, 2007.
Jean-Curt KELLER, La méthode thérapeutique de Palo Alto, 2007.
Colette LHOMME-RIGAUD, Exils et troubles de la pensée, 2007.
Giselle HIERSE, Le féminin et la langue étrangère, 2007. Michel DÉGRANGE, Petit livre noir des psychothérapies américaines en France, 2007.
Béatrice BOURDIN, Mylène HUBIN-GAYTE, Barbara LE DRIANT et Luc VANDROMME, Les troubles du développement chez l’enfant. Prévention et prise en charge, 2007
Françoise GOSSELIN et Philippe VIARD, L’État et les psychothérapies, 2006
Michel LANDRY, Du déclin de la pensée critique au triomphe de la psychiatrie, 2006.
René SOULAYROL, La spiritualité de l’enfant, 2006.
Joseph C. ZINKER, Le thérapeute en tant qu’artiste, 2006.
Jean-Claude REINHARDT et Alain BRUN (collectif dirigé par), Vieillesse et création, 2005.
Giovanni GOCCI, Les groupes d’individuation, 2005.
A Maria et à toutes ces filles d’Ukraine dont les destinées furent bouleversées par la déportation.
A Jules, ses campagnes victorieuses qui contribuèrent à la Libération, son attachement farouche aux valeurs humaines qui furent les siennes.
A Willy à tous les « Malgré-nous » de la seconde guerre, à tous les hommes et enfants du charbon...
Sommaire
Page de Copyright Page de titre Psycho - logiques - Collection fondée par Philippe Brenot et dirigée par Alain Brun Dedicace PREFACE INTRODUCTION PREMIERE PARTIE - DONNEES THEORIQUES
A - A PROPOS DU COUPLE B - L’ENFANT ET LE GROUPE C - L’ECOLE, LE LIEU D’EXPRESSION DU GROUPE ET DES TROUBLES D - A PROPOS DU NARCISSISME E - A PROPOS DE L’ADOLESCENCE F - ELEMENTS DE PSYCHOPATHOLOGIE DE L’ENFANCE ET DE L’ADOLESCENCE
DEUXIEME PARTIE - METHODOLOGIE RECUEIL DES DONNEES
Aspects méthodologiques - précisions A - DYSLEXIES ET FACTEURS ASSOCIES B - DEPRESSION - TRAITS DEPRESSIFS - DEPRESSIONS MASQUEES - MECANISMES DE DEFENSE CONTRE LA DEPRESSION et les facteurs associés C - LES TROUBLES DU COMPORTEMENT MANIFESTATIONS ET FACTEURS ASSOCIES
TROISIEME PARTIE - INTERPRETATION DES DONNEES
A - PAR RAPPORT AUX DYSLEXIES B - PAR RAPPORT A LA DEPRESSION C - PAR RAPPORT AUX TROUBLES DU COMPORTEMENT
QUATRIEME PARTIE - CONCLUSIONS BIBLIOGRAPHIE
PREFACE
On connaît l’importance des interactions de l’environnement physique, social et familial sur le développement et le devenir de l’enfant.

Les difficultés du couple parental, ses dysfonctions, ont de fréquentes répercussions sur les fonctionnements psychiques, intellectuels, comportementaux et sociaux de l’enfant.

La famille constitue un dispositif groupal qui perpétue, de génération en génération, ses habitudes, parfois ses secrets, des règles, des “non-dits” ou encore des représentations qui peuvent avoir un certain retentissement sur les comportements actuels et futurs de l’enfant et aussi la façon dont il va s’approprier les apprentissages ou les refuser symboliquement.

Actuellement, les théories explicatives des troubles du comportement par des modèles de type biologique ou génétique sont favorisées ; les troubles présentés par les enfants relèveraient plutôt de déterminismes pré-établis, immuables.

Cependant, l’Histoire et l’expérience montrent bien qu’au cours des crises sévères que peut traverser une société, et, avec l’endurcissement sous-jacent des mentalités au cours de ces périodes, certaines sciences humaines peuvent être décriées, voire subir des attaques dures et injustifiées. Parmi elles, la psychanalyse peut être singulièrement et cycliquement montrée du doigt, tel un bouc émissaire, alors que, par ailleurs, ses apports à la psychopathologie de l’enfant, de l’adolescent, de l’adulte ou du couple humain sont incontournables grâce aux travaux reconnus d’auteurs comme Freud, Mélanie Klein, D. Winnicott, F. Dolto, R. Spitz, D. Anzieu, et bien d’autres…

C’est dans le cadre de la soutenance d’un mémoire et de la validation d’un diplôme de praticien en psychosexologie que l’auteur s’est employé à formuler puis à vérifier l’hypothèse d’une corrélation importante entre d’une part la structuration du couple parental et d’autre part les troubles présentés par l’enfant à travers leur symptomatologie.
L’école est l’un des endroits où l’enfant est susceptible de manifester sa souffrance ou son mal être ; ce lieu implique l’inévitable séparation, exige un fort investissement, suggère la sublimation, interpelle le narcissisme et l’image de soi ou encore d’autres potentialités et capacités comme celle de se projeter dans l’avenir…

Pour étayer son hypothèse, l’auteur s’est basé sur un important recueil de données constitué par plus de 170 bilans psychologiques d’enfants en souffrance à l’école (l’anonymat des enfants et adultes concernés ayant, bien entendu, été strictement respecté et garanti).

Un recensement et une étude très détaillée des facteurs pouvant induire des troubles de l’apprentissage et du comportement ont donc été réalisés dans le but de mettre en évidence de possibles liens entre les perturbations du fonctionnement psychique et intellectuel de l’enfant et les interactions avec son environnement et sa biographie.

L’auteur soulignera également la fréquence d’apparition de certaines perturbations de l’appareil cognitif de l’écolier, notamment par rapport aux multiples “dys…” (dysphasies, dyspraxies, dyscalculies, dysorthographies, dyslexies,…), de nature à interpeller bien au-delà des simples explications génétiques ou neurologiques.
Cependant, sur ce point, seules des recherches multifactorielles, portant sur des études à la fois transversales et longitudinales, pourraient donner des indications valables sur l’incidence des dimensions psychologiques et cliniques.
L’enjeu d’une telle recherche serait pourtant de taille, car s’il devait s’avérer que les troubles des apprentissages, pour beaucoup d’enfants, seraient d’origine psychogène, cela aurait probablement des incidences sur les thérapies proposées qui se limitent actuellement le plus souvent à la sphère instrumentale.

La question serait alors de savoir s’il ne vaut pas mieux s’attacher à traiter les causes de la souffrance et du trouble, au moyen de thérapies ou d’aides appropriées, plutôt que de se pencher simplement et uniquement sur les effets, à coup de remédiations, de rééducations spécialisées ou encore de traitements pharmacologiques…

Tout comme pour ces adultes vivant en couples sur le mode dysfonctionnel, y compris dans le registre de leur intimité, et qui recherchent un mieux-être par des demandes de prises en charge psychothérapiques, ne faudrait-il pas aussi viser à prendre en charge d’une manière plus soutenue ces enfants qui souffrent parfois gravement (dépressions, phobies scolaires, conduites à risques, automutilations, installation dans des pseudo-déficiences ou au contraire des intellectualisations effrénées,…) dans le cadre de nos écoles où ils sont pourtant sensés se construire ?

Il s’agit aussi de se poser la question de savoir si une surmédicalisation du trouble du comportement et de la difficulté scolaire représente la solution unique et la plus judicieuse pour une problématique qui touche au domaine de la santé psychique de nos jeunes générations.

Ne s’agit-il pas d’un problème d’équilibre psychique et de san

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