La vie quotidienne au Burkina-Faso
219 pages
Français

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Description

Ce livre s'intéresse à des aspects de la vie des Burkinabé. Il traite de la santé qui, après s'être améliorée dans les années 1980, subit depuis les effets désastreux de la pandémie du VHS. Il observe la situation de la femme, il recense tout ce qui participe à l'éducation et à la formation, il donne aussi des informations aux personnes qui séjournent au Burkina.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 juin 2008
Nombre de lectures 238
EAN13 9782336275093
Langue Français
Poids de l'ouvrage 6 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0900€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Sommaire
Page de Copyright Page de titre Préface de Monsieur Henri Guissou Avant-propos QUELQUES INSTANTANES
Edito Une nature âpre L’eau, c’est la vie... Des épidémies menaçantes Pas de travail Des femmes courageuses Des enfants partout Un pays dynamique et attachant
LA SANTE
CONSIDERATIONS GENERALES LE PALUDISME LE SIDA LA MENINGITE AUTRES MALADIES LES ORPHELINS
ÊTRE FEMME AU BURKINA-FASO
Les femmes et la tradition La femme aujourd’hui QUELQUES DONNEES LES PREJUGES LA JEUNE FILLE L’EPOUSE LA MERE DES FEMMES ACTIVES
LA TRANSMISSION DES SAVOIRS
EDUCATION ET SCOLARITE LA VIE ET L’ECOLE LA VIE A L’ECOLE L’ECOLE DE LA VIE
SEJOURNER AU BURKINA
PREPARATION D’UN SEJOUR DEROULEMENT D’UN SEJOUR
L’association « les Amitiés Franco-Burkinabè »
© L’Harmattan, 2008
5-7, rue de l’Ecole polytechnique ; 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr
9782296057524
EAN : 9782296057524
La vie quotidienne au Burkina-Faso

Jean-Claude Bourguignon
Préface de Monsieur Henri Guissou
Voici donc le second livre publié par les « Amitiés Franco-Burkinabè ». Il porte sur la société burkinabè et comporte des conseils pertinents. Disons plutôt des indications précieuses pour rester dans le registre - tout de modestie - des auteurs ; des indications précieuses donc, sur ce qu’il faut savoir pour profiter au mieux d’un séjour au Burkina-Faso. Des chapitres sur la santé, la condition de la femme, l’éducation les complètent.

Comme pour le premier livre, il s’agit d’un ouvrage collectif, en ce qu’il est écrit par des auteurs très divers, ne se connaissant peut-être même pas tous entre eux. Et cependant l’ouvrage, d’une qualité certaine, a une unité de ton incroyable. Agréable, très facile à lire, ce livre en apprendra certainement beaucoup aux voyageurs éventuels, aux étrangers, et même aux Burkinabè - j’en témoigne - qui vivent ces réalités sans même y penser, tout naturellement.

Ce livre n’est écrit ni par des afro-pessimistes, qui peindraient tout en noir, ni par des laudateurs malhonnêtes, ni même par des scientifiques prétentieux, sûrs de leurs a priori, mais par des « yeux » amis, honnêtes, soucieux de découvrir, de connaître, de comprendre. Les regards sont perçants, mais bienveillants. Le souci n’est pas de juger dès l’abord, mais d’observer.
Je suis membre de cette association mais je ne pense cependant pas que cela ait pu altérer mon jugement au point de m’amener à écrire des faussetés.
Cette unité de ton que j’ai relevée plus haut vient peut-être de l’appartenance des auteurs à cette structure. Mais elle tient, plus sûrement de la grande qualité des principaux animateurs de l’association. Je n’en dis pas plus ; les intéressés s’en trouveraient sans doute gênés. Lisez plutôt ce livre. C’est le plus bel hommage que vous rendriez au travail des membres des « Amitiés Franco-Burkinabè » et à ses dirigeants.
Henri GUISSOU

Henri Guissou, souvent qualifié respectueusement au Burkina du titre « le professeur », a enseigné l’histoire et la géographie puis a exercé la fonction de Directeur Général de l’enseignement. Par ailleurs, il a assuré longtemps des responsabilités au sein d’un parti politique burkinabè.
Avant-propos
Ce livre est le second ouvrage que les auteurs consacrent au Burkina-Faso. Il est indépendant du précédent et peut être lu indifféremment avant ou après le premier, « Traditions et modernité au Burkina-Faso » qui s’intéressait à l’évolution des sociétés burkinabè entre respect des traditions ancestrales et adaptation plus ou moins réussie à une modernité inéluctable.

Les textes qui constituent ce livre ont été publiés au cours de ces treize dernières années dans le bulletin associatif des « Amitiés Franco-Burkinabè » : témoignages, points de vue, analyses, extraits de carnets de voyage, ils ont peu à peu contribué à faire mieux connaître et comprendre les populations du pays.

Photo prise à l’issue d’une réunion de commissions à la Maison de l’amitié à Ouaga en janvier 2007
Il a paru intéressant de les reprendre sous la forme de livres, pour un plus grand nombre de lecteurs. Les articles, qui dans le bulletin avaient souvent un caractère d’actualité, ont été regroupés dans des chapitres thématiques. Ils n’ont pas été actualisés, sauf si cela a paru indispensable à leur compréhension ou à leur intérêt, en revanche, ils ont été datés.
Ce livre s’intéresse à des aspects de la vie des Burkinabè. Il traite de la santé qui après s’être améliorée dans les années 1980, subit depuis les effets désastreux de la pandémie du VHS. Il observe la situation de la femme, qui n’est pas toujours et partout, celle que les Occidentaux imaginent. Il recense tout ce qui participe à l’éducation et à la formation, sans exclure - mais sans privilégier - l’école.
Il donne enfin des informations et des conseils aux personnes qui séjournent ou envisagent de séjourner au Burkina.

Les auteurs des textes sont des membres ou des sympathisants de l’association « Les Amitiés Franco-Burkinabè» (les AFB). Ses administrateurs sont indifféremment de l’une ou de l’autre nationalité. Ses adhérents français sont parfois des personnes connaissant déjà le Burkina-Faso, souvent des membres d’associations de type humanitaire, voire les associations elles-mêmes, mais aussi des gens ne connaissant pas l’Afrique, curieux et désireux de manifester leur sympathie à ses populations.
L’objectif premier est de faire se rencontrer et se comprendre des Français et des Burkinabè. Rien ne vaut un séjour au Faso, accueilli, piloté, et quand cela est possible, hébergé par les familles des adhérents. Lorsqu’une connaissance suffisante du pays, des modes de vie et de pensée est acquise, des liens amicaux réels peuvent s’instaurer. La solidarité s’installe alors directement et utilement entre les personnes ou les familles et se développe durablement en dehors de l’association. Néanmoins, des actions humanitaires ou de développement sont menées sur place, maintenant à partir de la « Maison de l’amitié » ouverte à Ouagadougou.
QUELQUES INSTANTANES



Edito
Octobre 2001
Je suis toujours étonné de constater combien les Burkinabè paraissent imperméables aux difficultés. Alors que je les vois immergés dans des situations qui pour un Français passeraient pour dramatiques, ils continuent à prétendre : « y’ a pas d’problème ».
Le climat, en particulier les périodes de grande sécheresse, une terre ingrate - faite de latérite recouverte, le plus souvent, d’une mince couche végétale - rendent difficile le labeur des populations, en grande majorité agricultrices, pour des récoltes étonnamment faibles et des revenus insignifiants au regard de ceux des «ménages» des pays industrialisés. Mais : « il n’y a pas de problème ».
L’éducation, ou si on préfère la scolarisation, ne bénéficie encore qu’à une minorité d’enfants. A l’échelle du revenu des parents, elle revient trop cher. Les écoles sont absentes ou trop éloignées des petits villages. Les classes ont des effectifs pléthoriques... Mais : « il n’y a pas de problème ».
La formation à des nouveaux métiers n’est pas ou est mal assurée, les établissements techniques et les centres d’apprentissage sont en nombre très limité et souvent mal équipés.
Du côté de la santé : l’hygiène et l’accès aux soins s’étaient notablement améliorés. L’apparition et le développement galopant du SIDA reposent le problème des moyens et des budgets...
Mais : « il n’y a pas de problème ». Derrière cette affirmation, traduction d’une acceptation de leur sort, on peut néanmoins apercevoir certaines détresses...
Je suis étonné de constater que ces épreuves quotidiennes - que je considérerais comme insupportables si je devais les subir - ne soient pas, plus souvent, vécues comme des injustices.
Ce qui dépend de Dieu et de la nature a toujours été accepté avec fatali

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