Les compétences à apprendre
231 pages
Français

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Les compétences à apprendre , livre ebook

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Description

La question de l'évaluation des capacités d'apprentissage est revenue à l'ordre du jour, notamment à travers l'implantation des centres de bilans de compétences. Mais comment évaluer les capacités d'apprentissage ? Suite à une présentation des principes d'élaboration et d'usage des principaux types d'épreuves, l'auteur ouvre la réflexion sur la perspective de l'évaluation dynamique.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2005
Nombre de lectures 201
EAN13 9782336258485
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0850€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Du même auteur :
Pasquier, D. (1986). Comprendre l’échec scolaire, Essai théorique de psychologie de l’éducation . Bourges : chez l’auteur.
Pasquier, D. (1990). L’évaluation en pédagogie. Du bon usage des tests , Issy-les-Moulineaux : Editions E.A.P.
Pasquier D. (1992). Agir pour la réussite scolaire . Paris: Hachette.
Les compétences à apprendre
Evaluation chez l'adulte

Daniel Pasquier
Psychologie du Travail et Ressources Humaines
Collection dirigée par Bernard Gangloff
La collection diffuse tout ouvrage traitant des conduites humaines dans les organisations. Sont ainsi concernés : la formation, l’orientation et le recrutement, l’ergonomie, la communication, l’audit social, l’aménagement du temps de travail, la gestion des ressources humaines, etc.
Tout type de travail susceptible de faire évoluer la connaissance et la réflexion dans ces domaines trouve ici naturellement sa place : présentation de méthodes et de résultats d’interventions, recherches expérimentales ou cliniques, analyses théoriques ou actes de congrès.
Co-responsable de la collection, l’Association de Psychologie de Travail de Langue Française assure l’expertise des ouvrages retenus pour publication.
Déjà parus
Alain LANCRY et Claude LEMOINE (sous la dir.), Compétences, carrières, évolution au travail , 2004.
Alain LANCRY et Claude LEMOINE (sous la dir.), Les
transformations du travail, méthodes etpratiques , 2004.
Ewan OIRY, De la qualification à la compétence, rupture ou continuité , 2003.
Pascal PAILLÉ, Changement organisationnel et mobilisation des ressources humaines, 2003.
Bernard GANGLOFF, Profession recruteur, profession imposteur , 2000.
Bernard GANGLOFF (sous la direction de), Les compétences professionnelles. Descriptif, mesure et développement, 2000.
Bernard GANGLOFF (sous la direction de), L’individu et les performances organisationnelles , 2000.
Bernard GANGLOFF (sous la direction de), Satisfactions et souffrances au travail , 2000.
© L’Harmattan, 2004
9782747576253
EAN : 9782747576253
Sommaire
Du même auteur : Page de titre Psychologie du Travail et Ressources Humaines - Collection dirigée par Bernard Gangloff Déjà parus Page de Copyright Préface - par Claude Lemoine (1) Première section : théorie Première partie : les tests
Chapitre 1 - Définition des tests . Chapitre 2 - Élaboration des tests Chapitre 3 - Domaines, conditions d’utilisation et interprétation des tests
Deuxième partie - Les tests d’intelligence
Chapitre 4 - Les tests d’intelligence globale et d’intelligence générale Chapitre 5 - Les tests opératoires Chapitre 6 - Les tests d’intelligence et la prédiction de la réussite des apprentissages professionnels
Troisième partie - L’évaluation dynamique du potentiel d’apprentissage
Chapitre 7 - Les précurseurs et les principes généraux de l’évaluation dynamique Chapitre 8 - L’évaluation dynamique du potentiel d’apprentissage de l’enfant Chapitre 9 - L’évaluation dynamique du potentiel d’apprentissage de l’adulte
Deuxième section : le T.E.D.E.
Chapitre 10 - Le T.E.D.E. historique Chapitre 11 - Les différentes versions du T.E.D.E. Chapitre 12 - Les qualités métrologiques du T.E.D.E.
Conclusion Bibliographie Index des auteurs cités et des thèmes abordés
Préface
par Claude Lemoine (1)
Avec “Evaluer la compétence à apprendre de l’adulte” de Daniel Pasquier, il faut saluer d’abord la sortie d’un ouvrage situant théoriquement, analysant et validant un test de psychologie en français. Cela se fait trop rare et renvoie aux critiques dévastatrices sur les tests en général avancées dans les années 1960 par des intellectuels anti-sélection. Supprimez les tests, la différenciation sociale n’en existera pourtant pas moins. Elle prendra même des formes moins contraintes et plus féroces. Tout se passe comme si des procédés sans filet, sans contrôle et sans transparence étaient plus acceptables qu’une démarche rigoureuse, méthodique et attentive à ses limites.
Mais “évaluer la compétence à apprendre” se situe à un niveau de difficulté plus élevé. Il ne s’agit pas seulement de mesurer une compétence ordinaire au sens d’une habileté particulière à faire ou à comprendre quelque chose qui relèverait d’un savoir ou d’une forme d’intelligence. L’objectif est de découvrir si quelqu’un va pouvoir apprendre. On se situe d’emblée à un niveau “méta”, qui déterminerait tous les autres. L’attention ne porte plus sur un existant mais sur la capacité à évoluer dans le temps et à découvrir ce que l’on ne sait pas encore.
Ne risque-t-on pas non seulement d’apprendre qu’on ne sait pas grand chose mais en plus qu’on ne pourra rien y changer, quoi qu’on fasse ? Ou au contraire découvrira-t-on qu’on a des possibilités insoupçonnées, non reconnues jusqu’à ce jour et donc laissées pour compte ? Dans l’usage courant, l’éducabilité ne sert-elle pas à décider si un salarié est capable ou non de suivre une formation, ce qui fait du terme un couperet, en situant une personne du bon ou du mauvais côté de la barrière ?
On pressent d’emblée les enjeux individuels et sociaux. Cependant les tests ne sont pas critiquables pour l’effort de rigueur et de méthode qu’ils exigent mais par l’utilisation mentale et sociale qui en est faite et qui a bien peu à voir avec un quelconque niveau de scientificité. Peut-on miser sur un tel, l’envoyer en formation et avoir une chance suffisante de rentabiliser l’investissement envisagé ? On perçoit bien que ce genre de question de casino, où l’on prend ses semblables pour une marchandise jetable, s’oppose radicalement à la conception d’une personne perfectible, en devenir, susceptible de changer et d’innover, chère à tous les grands pédagogues.
Face à cette question importante et sensible, Daniel Pasquier se situe résolument du côté pédagogique et dans le courant de la rcmédiation, et cela par l’intérieur même de la mise en place de son test. Paradoxalement, la question brûlante qu’il pose le pousse à revoir la façon même de concevoir l’usage du test. Celui-ci ne peut plus se suffire à créer des catégorisations positives ou négatives dans lesquelles on place les sujets, et qui déterminent leur statut social. Il peut devenir en lui-même une méthode pour faire découvrir à ceux qui le remplissent les moyens dont ils disposent pour évoluer. Le test devient alors non plus une mesure d’un état statique, intangible, mais l’instrument par lequel l’intéressé prend conscience de ses possibilités, et par là même se transforme. C’est ce que l’auteur appelle l’évaluation dynamique.
La démarche proposée dans l’ouvrage est très méthodique. Une première partie, théorique, explicite ce qu’est exactement un test, comment il est élaboré, comment il convient de l’utiliser et sous quelles conditions. Puis un chapitre traite des tests d’intelligence, des fondements de leur construction, de leur conception factorielle et de leur limite de validité, notamment en terme de prévision. Ce détour permet de mieux situer l’originalité de l’évaluation dynamique du potentiel d’apprentissage qui se rapproche d’une évaluation formative et non pas sommative, ce qui suppose une mise en situation d’apprentissage. Un long chapitre traite de cette dynamique et de la manière de la discerner, chez l’enfant et chez l’adulte. Puis une seconde partie présente le test dans tous les détails ainsi que les expériences relatives à sa validation. L’intérêt réside surtout dans un double relevé, avant - après, séparé par une phase d’apprentissage proprement dit. Dans ce sens, l’éducabilité de vise pas à poser la question de savoir si quelqu’un est éducable, mais à rechercher de quelle façon on peut l’aider à apprendre et à évoluer.
Mais une autre orientation pointe également dans cette démarche. Non seulement celle-ci ne se veut pas un couperet à un instant donné, mais elle ne se limite pas non plus à un simple diagnostic fondé donné par un expert. Elle vise aussi à dégager les pistes conduisant le sujet à de nouvelles acquisitions, c’est-à-dire à repérer par lui-même les formes de sa compétence à apprendre, au cours du test et des 

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