Les plus étonnantes aventures de l histoire du Q
109 pages
Français

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Les plus étonnantes aventures de l'histoire du Q , livre ebook

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Description

Histoires croustillantes au fil des âges

Des témoignages coquins que nous ont laissés Monsieur et Madame Cro-Magnon aux conceptions étonnantes des hommes et des femmes de l’Antiquité sur la sexualité ou l’homosexualité, jusqu’au sexe 2.0, friend fucking et exhibitionnisme, voici une petite histoire du sexe à ne pas manquer. Dans ces pages, à découvrir...
– les us et coutumes amoureuses d’ici et d’ailleurs
– les modes et tendances de l’érotisme à travers le temps
– les légendes urbaines à caractère sexuel
– la gaudriole durant les guerres, en avion, chez les gourous
– les statistiques de l’amour en tout genre
– le fonctionnement de notre mécanique intime
– ce qui se trame dans les labos
Rien n’est oublié ! En prime, un petit dico destiné à enrichir votre vocabulaire érotique, ainsi que l’origine étymologique de certains des mots les plus coquins de la langue française ! Le monde est sexe depuis qu’il est le monde ! Et ce n’est pas prêt de s’arranger...

Un livre instructif pour découvrir les traditions et habitudes sexuelles selon les époques.

EXTRAIT :

Que sait-on de la vie amoureuse des hommes et des femmes préhistoriques ? S’envoyaient-ils seulement en l’air ? Oui, sinon nous ne serions pas là pour en parler ! Mais à quoi pouvait bien ressembler le Don Juan des cavernes ? À un genre de King Kong avec un peu moins de poils ? C’est en tout cas l’image que des dizaines de livres, films ou BD ont contribué à donner de notre lointain ancêtre. Côté pilosité pourtant, on repassera. Sur les nombreux vestiges laissés par l’art paléolithique, les hommes sont en général représentés cheveux courts, sans moustache, ni barbe, ni touffes sous les aisselles et encore moins aux endroits stratégiques. S’épilaient-ils ou se rasaient-ils ? Mystère et silex taillé. Une chose est sûre, Cro-Magnon et Cro-Mignonne étaient habillés de façon bien plus recherchée que les protagonistes du film La guerre du feu. Oubliez donc le slip et le cache-seins en peau de renne bouffés aux « mythes ». Oubliez aussi l’image du séducteur préhistorique qui conte fleurette à sa « conquête » à coup de gourdin et la tire ensuite par les cheveux pour l’emmener dans la caverne conjugale. Bien sûr, on ne sait quasi rien des coutumes matrimoniales du Paléolithique. Néanmoins, en étudiant le mode de vie des dernières tribus de chasseurs-cueilleurs de la planète, on a de bonnes raisons de croire que les jeunes hommes quittaient par exemple le clan pour gagner d’autres groupes et y trouver des épouses, à l’instar de ce qui se passe aussi chez certains animaux. Les cas de violence, conjugale ou pas, sont d’ailleurs quasi inconnus au Paléolithique, preuves archéologiques à l’appui.

Informations

Publié par
Date de parution 02 mars 2015
Nombre de lectures 23
EAN13 9782390090335
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0040€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Les + étonnantes aventures de l’histoire du Q
Didier Dillen
CHAPITRE I LA FOLLE HISTOIRE DU SEXE
La vie intime de Cro-Magnon
Que sait-on de la vie amoureuse des hommes et des femmes préhistoriques ? S’envoyaient-ils seulement en l’air ? Oui, sinon nous ne serions pas là pour en parler ! Mais à quoi pouvait bien ressembler le Don Juan des cavernes ? À un genre de King Kong avec un peu moins de poils ? C’est en tout cas l’image que des dizaines de livres, films ou BD ont contribué à donner de notre lointain ancêtre. Côté pilosité pourtant, on repassera. Sur les nombreux vestiges laissés par l’art paléolithique, les hommes sont en général représentés cheveux courts, sans moustache, ni barbe, ni touffes sous les aisselles et encore moins aux endroits stratégiques. S’épilaient-ils ou se rasaient-ils ? Mystère et silex taillé. Une chose est sûre, Cro-Magnon et Cro-Mignonne étaient habillés de façon bien plus recherchée que les protagonistes du film La guerre du feu . Oubliez donc le slip et le cache-seins en peau de renne bouffés aux « mythes ». Oubliez aussi l’image du séducteur préhistorique qui conte fleurette à sa « conquête » à coup de gourdin et la tire ensuite par les cheveux pour l’emmener dans la caverne conjugale. Bien sûr, on ne sait quasi rien des coutumes matrimoniales du Paléolithique. Néanmoins, en étudiant le mode de vie des dernières tribus de chasseurs-cueilleurs de la planète, on a de bonnes raisons de croire que les jeunes hommes quittaient par exemple le clan pour gagner d’autres groupes et y trouver des épouses, à l’instar de ce qui se passe aussi chez certains animaux. Les cas de violence, conjugale ou pas, sont d’ailleurs quasi inconnus au Paléolithique, preuves archéologiques à l’appui.
Le triangle des cavernes
Le sexe devait également jouer un rôle considérable dans la vie des hommes et des femmes préhistoriques. Les formidables artistes de cette époque ont ainsi laissé des milliers de gravures et objets à caractère nettement explicite : phallus fièrement dressés, vénus aux croupes et aux seins largement soulignés, vulves stylisées… Un véritable catalogue érotique avant la lettre. Longtemps, ces découvertes mirent d’ailleurs les premiers archéologues dans l’embarras. Pour éviter de susciter la concupiscence ou les réprobations outrées, les représentations de sexes féminin ou masculin furent souvent censurées, voire reléguées dans les réserves des musées. En 1941 par exemple, la fameuse scène de la grotte de Lascaux montrant un bison blessé fonçant tête baissée sur un homme fut reproduite dans un magazine, qui pour l’occasion masqua pudiquement la verge turgescente du protagoniste humain !
Des sexes, il y en a pourtant dans l’art préhistorique, et même beaucoup. La plupart des hommes sont ainsi représentés nantis d’une belle érection. Certains scientifiques ont même calculé que, par rapport aux hommes modernes, Cro-Magnon devait être particulièrement bien membré… Ou très vantard ! Les femmes sont quant à elles quasi toujours représentées nues, souvent ornées de bijoux (résilles, colliers, bracelets), et plus souvent encore enceintes et pulpeuses à souhait, comme pour mieux souligner leur féminité. Ce qui frappe surtout, c’est le nombre de vulves représentées, quand ce ne sont pas d’autres parties du corps féminin. Parfois stylisées à l’extrême par un simple triangle, parfois plus détaillées, on en retrouve des centaines, et cela jusqu’en Russie. Pourquoi autant ? On ne sait pas. Peut-être parce que ceux qui les ont dessinées étaient des hommes, tout simplement.
Du porno très vintage
Exit en tout cas l’idée que les scènes de nus plus ou moins artistiques seraient une invention moderne. Les premières représentations à caractère sexuel datent carrément du Paléolithique ! Le plus ancien coït dessiné aurait au moins 12 000 ans. Plus vintage que ça… Depuis qu’il grave la pierre, l’os de mammouth ou le bois de renne, Homo Sapiens gribouille donc des personnages dénudés. Était-il pornographe avant l’heure ? Vouait-il plus simplement une forme de culte à la fécondité ? Nul ne le sait. Dès la naissance de l’art pariétal, voire avant, on voit en tout cas apparaître les premiers objets ouvertement suggestifs. Mise au jour en 2008 dans une grotte située en Allemagne, la Vénus de Hohle Fels, aux formes généreuses et à la vulve bien dessinée, date par exemple probablement de 40 000 ans avant notre époque. Cela en fait un des plus anciens exemples connus d’art figuratif.
À partir du Paléolithique supérieur, il y a entre 35 000 et 10 000 ans donc, les images érotiques vont commencer à se multiplier. Des milliers de gravures, dessins et objets à caractère nettement sexuel ont ainsi été recensés. Certains objets, sculptés en os ou en corne, sont tellement réalistes qu’on se demande s’ils ne sont pas les ancêtres des godemichés. Fait curieux : parmi toutes ces images, les hommes sont largement sous-représentés et, quand ils le sont, leur phallus en érection est souvent le seul détail morphologique un tant soit peu détaillé. Rien à voir avec le traitement artistique réservé aux femmes. Non seulement les modèles féminins de la préhistoire sont plus beaux et plus nombreux, mais Cro-Magnon s’est aussi ingénié à en restituer avec soin les caractères sexuels et même à les accentuer : seins sur-gonflés, fesses et hanches callipyges, pubis rebondi… Il s’est même arrangé, petit coquin, pour représenter une fente on ne peut plus explicite là où la position du personnage ne permet normalement pas de la révéler ! En témoignent ces merveilleuses Vénus préhistoriques justement, dont quelque deux cents cinquante exemplaires ont été retrouvés un peu partout en Europe, et ce jusqu’en Sibérie.
Coït préhistorique
Si les artistes de l’époque osent le déshabillé et le plan rapproché, ils semblent n’avoir représenté aucune scène de sexe proprement dit, en tout cas entre humains. Les images présentées par certains chercheurs comme autant de scènes de coït, de masturbation, voire d’amours lesbiennes ou bestiales, sont loin de faire l’unanimité parmi leurs pairs. Pour prendre Cro-Magnon en flagrant délit de galipettes, il faut attendre la toute fin du Paléolithique supérieur. Une plaque en schiste découverte dans la grotte d’Enlène, en Ariège (France), montrerait ainsi presque à coup sûr un couple en train de pratiquer une véritable levrette ! Elle daterait d’environ 12 000 ans, ce qui en ferait la plus vieille image porno au monde. Pour certains, il s’agirait même peut-être d’un coït anal entre hommes.
À l’exception de cette plaque, il faut patienter jusqu’au début du Néolithique pour voir les scènes graveleuses se multiplier, non plus en Europe, mais au Sahara cette fois, dans ces régions jadis fertiles bien connues pour leur magnifique art rupestre. Certains endroits présentent même une concentration spectaculaire de gravures franchement olé-olé qui pourraient dater de 5 400 ans avant J-C. C’est le cas entre autres de la région de l’Oued Djerat en Algérie ou encore du fameux site de Ti-n-Lalan en Libye. Plus réalistes, plus obscènes aussi, ces représentations montrent des hommes et des femmes en train de se faire du bien dans à peu près toutes les configurations imaginables : exhibitionnisme, sexe oral, masturbation, levrette, position accroupie, sur le dos, et parfois même à plusieurs ! Certaines gravures montrent aussi des accouplements étonnants entre des femmes et d’étranges créatures mi-homme mi-animal, toujours solidement montées. Fantasmes érotiques ? Personnages déguisés et masqués ? On ne s’ennuyait en tout cas pas du tout au Néolithique !

Homosexualité préhistorique
L’homosexualité n’était certainement pas inconnue de nos très lointains ancêtres. Au Néolithique, les cas de dessins montrant des couples de même sexe en train de faire crac-crac sont même assez courants. Sur le plateau du Messak libyen, on peut ainsi admirer plusieurs représentations mettant en scène deux hommes, dont l’un, coiffé de cornes, est clairement en train de sodomiser le second. Une autre gravure, tout aussi explicite, fait même intervenir un troisième larron !
Missionnaire ou levrette ?
Les hommes et les femmes de la Préhistoire connaissaient-ils déjà la position du missionnaire ou se contentaient-ils de la bonne vieille levrette de grand-papa australopithèque ? Al

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