Les sciences sociales à l épreuve du terrain
247 pages
Français

Les sciences sociales à l'épreuve du terrain , livre ebook

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247 pages
Français

Description

L'ouvrage tente d'appréhender la complexité des interactions entre le chercheur et les enquêtés. Il met en exergue, en partant des expériences de terrain, les difficultés, les incertitudes, les hésitations et les apprentissages multiples dans la rencontre avec l'Autre. A partir de thèmes multiples (maladies rares et chroniques, rapports des usagers à la justice de proximité, les travailleurs sociaux, les jeunes, les acteurs des services hospitaliers, l'immigration féminine clandestine, le fait urbain, etc), 17 contributeurs confrontent leurs pratiques sociales de recherche respectives.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2018
Nombre de lectures 18
EAN13 9782140055119
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1050€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

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Sous la direction de Mohamed MEBTOUL
LES SCIENCES SOCIALES À L’ÉPREUVE DU TERRAIN
Algérie, Belgique, France, Québec, Laos, Vietnam
Avec la participation de Aïcha Benabed et Imene Lagraa
Les sciences sociales à l’épreuve du terrain
© L’Harmattan, 2017 5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris www.editions-harmattan.fr ISBN : 978-2-343-13464-2 EAN : 9782343134642
Sousla direction de Mohamed Mebtoul Lessciences sociales à l’épreuvedu terrain Algérie, Belgique, France, Québec, Laos, Vietnam Avec la participation de Aïcha Benabed etImene Lagraa
Liste des auteur-e-s AICHA BENABED est enseignante-chercheure au département de sociologie à l’Université d’Oran 2 et doctorante en sociologie de la santé. Ses recherches portent sur le genre, l’assistance médicale à la procréation et la santé reproductive. Elle est également chercheure associée au sein de l’unité de recherche en Sciences Sociales et santé (GRAS). Elle a notamment publié :«Le recours à la technique de procréation médicalement assistée. Étude de quelques trajectoires de couples algériens»,Revue pluridisciplinaire en sciences de l’homme et de la société.Revue-Interrogations.org. Numéro 6. La santé au prisme des sciences sociales. Juin 2008, et«Sexualité et assistance médicale à la procréation.L’Anthropologue Africain,vol 18 Nos 1& 2, 2011, pp 101 -109. Conseil pour le développement de la recherche en Sciences Sociales en Afrique, 2014. EMMANUELLE BERNHEIM est professeure au département des sciences juridiques de l'Université du Québec à Montréal et chercheure au Centre de recherche sur les inégalités sociales (CRÉMIS). Ses recherches portent sur le rôle du droit et des tribunaux au regard des inégalités sociales et ses projets actuels se développent autour de deux axes : psychiatrie et justiciables non-représentés. Parmi ses plus récentes publications : « Le pluralisme normatif appliqué. Une étude de la mobilisation des normes par les acteurs sociaux dans le champ psychiatrique » (2013) 85Droit et société« De petite fille abusée à et mère négligente : protection de la jeunesse et matrice de domination » (2015) 27 : 2Femmes et droit. SALIHA BOUMADJENE est sociologue et maître de conférence A à l’Université de Bouira. Elle est aussi responsable du master « Gérontologie sociale ». Elle est chercheure associée au sein de l’Unité de Recherche en Sciences Sociales et Santé (GRAS). Ses recherches actuelles portent sur la question des personnes âgées atteintes de maladies chroniques. Ses dernières publications sont les suivantes : Boumadjene
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S., (2014),« Les Modalités de prise en charge des personnes âgées en perte d’autonomie enAlgérie»,in: Monique Membrado, Francoise Cayla, J. Montovani, "Habiter et vieillir. Une société pour tous les âges?", les Cahiers des Ateliers de dialogue Recherche-Action-Expertise, Cahier N° 4, MSHS-Toulouse. France. Boumadjene S., (2011),«Quelle place accorder aux personnes âgées en perte d’autonomieIn la? », Chronique du CEPED, www.ceped.fr et Actes duColloque international sur leVieillissement de la population dans les pays du sud, (2011), Meknès, 17- 19 mars 2011, Meknès, Maroc.SOPHIE BRETESCHE est sociologue à l’Ecole des Mines de Nantes et membre du LEMNA (Laboratoire d’Economie et de Management de Nantes Atlantique). Ses recherches interrogent le rapport entre la mémoire, les identités professionnelles et la succession de changements au sein des organisations. Elle enseigne au sein de l’Exécutive Master « Sociologie de l’entreprise et conduite du changement » à Science Po Paris. Son dernier ouvrage « Le Nucléaire au prisme du temps » analyse la relation entre le temps de la radioactivité et le temps des organisations. Elle est l’auteur de : Bretesché Sophie et Grambow Bernd, « Le nucléaire au prisme du temps », Presses des Mines, 2014. Bretesché Sophie, Corbière (de) François et Geffroy Bénédicte, « Cadres et messagerie : du flux subi au renouvellement de l’activité bureaucratique », Réseaux, novembre 2014 CHRISTPHE DARGERE est professeur contractuel de sociologie au Centre Universitaire Roannais (Université Jean Monnet). Ses recherches portent sur la stigmatisation, l'enfermement et toutes les formes de maltraitance (travail, école, institutions). Dernières publications : « Vivre et travailler en institution spécialisée, la question de la prise en charge », Lyon, Chronique Sociale, 2014. « Les porteurs de stigmate », (& Stéphane Héas co-dir.), Paris, L'Harmattan, 2014. SYLVAIN FEREZ est maître de conférence HDR à la Faculté des Sciences du sport et de l’éducation physique de Montpellier. Il est également directeur du laboratoire « Santé, éducation, situations de handicaps » (EA n° 4614). Ses travaux de recherche se sont intéressés à l’histoire des mobilisations sportives ayant une visée militante dans la ème seconde moitié du 20 siècle et à l’usage des activités physiques et sportives pour gérer les désordres sanitaires (et plus spécifiquement au vécu de ces activités par les personnes vivant avec le VIH). Il est l’auteur
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de : Sylvain Ferez & Sébastien Ruffié (dir.) (2015). Le Corps de la honte. Sociohistoire de la prise en charge du VIH/sida enGuadeloupe. Nancy, PUN. Ferez, S., Duval, E., Héas, S., Fougeyrollas, P. (2014). « Continuer à s’engager dans des loisirs après avoir été infecté au VIH : entre quête de normalité et prescription sociale ». Loisir & Société/ Leisure and Society, 37(2), 205-223. CAROLINE GIACOMONIest docteur en anthropologie de la santé et de l'alimentation (doctorat d'anthropologie "Corps et Santé" EHESS). Elle est actuellement chercheure au Centre Hospitalier Universitaire et à l'Institut Bergonié (CRLCC) de Bordeaux et chercheure associée au Groupe de Recherche en Anthropologie et Promotion de la Santé de l'ISPED, Université de Bordeaux, et à l’équipe "Aménagement, Développement, Environnement, Santé, Sociétés" (UMR 5185) au CNRS, Université de Bordeaux 2. Elle est également chargée d'enseignement vacataire et membre du comité de rédaction de la revue Sociologie Santé, ainsi que du comité de compte rendu de lecture et de publication de la RevueAnthropology Of Food (aof.revues.org) Ses dernières publications sont : Giacomoni C., Hoarau H., Monnereau A. "Enjeux et conflits autour ducareà travers l'expérience de la délégation à domicile des traitements en cancérologie",Revue des Sciences Sociales, "Vers une société du Care?", n°52,2014, pp. 80-85. Giacomoni C., Venturini E., Hoarau H., Guyon F., Conri V. "How women with gynaecological cancer deal with treatment: issues of visibility and invisibility",Gynécologie Obstétrique et Fertilité, n°42, 2014, pp. 795-799. BAPTISTE GODRIE est titulaire d’un Ph. D. en sociologie de l’Université de Montréal. Il est professionnel de recherche au CREMIS, le Centre de recherche de Montréal sur les inégalités sociales (www.cremis.ca). Ses recherches portent, d’une part, sur la hiérarchisation des savoirs et ses effets sur les inégalités sociales et, d’autre part, sur les pratiques de croisement des savoirs entre usagers, chercheurs, gestionnaires et intervenants du réseau de la santé et des services sociaux. Sa thèse, intituléeSavoirs expérientiels et savoirs professionnels. Un projet expérimental dans le domaine de la santé mentale, dresse un panorama socio-politique de la participation citoyenne dans les institutions publiques du réseau de la santé et des services sociaux depuis 1945 en Occident.
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JACQUES HAMEL est professeur titulaire au département de Sociologie de l’Université de Montréal. Il est également chercheur associé à l’Observatoire Jeunes et Société de l’Institut national de la recherche scientifique. Ses recherches actuelles ont pour objet l’insertion de la génération numérique dans la « nouvelle économie », les valeurs des étudiants à l’ère de la « société du savoir » et la conciliation études – travail aujourd’hui de rigueur chez les étudiants. Il est l’auteur de nombreux écrits sur l’épistémologie et la méthodologie qualitative. Il a publié récemmentWoody Allen ausecours de la sociologie (Paris, Économica, 2010),L’analyse qualitativeinterdisciplinaire.Définition et réflexions(Paris, L’Harmattan, 2010) et en collaboration La jeunesse n’est plus ce qu’elle était (Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2010). STEPHANE HEAS estsociologue des expériences et des expressions corporelles. Ses travaux concernent les pratiques physiques et sportives alternatives à la norme sportive, médicale ou ludique. Il est MCU HDR à l'université de Rennes 2, UFR APS depuis 1999. Il a publié : Héas S., Dargère C. (dir.), (2014).Les porteurs de stigmates. Entre expériences intimes, contraintes institutionnelles et expressions collectives, Paris, L’Harmattan, Collection Des Hauts&Débats (grand format), février, 298 pages, et “Assessing the Sociology of Sport: On Sport Participation and Disabilities in France”,International Review for the Sociology of Sport, (2015), vol.50, n°4-5, pp. 460-465. SABIHA KIM est maître de conférence B à l'Université de Tlemcen. Ses travaux portent sur l’émigration clandestine depuis l’Algérie vers l’Europe, les jeunes dans le contexte migratoire. Elle a notamment publié : « Le statut de l’émigrante clandestine dans la société Algérienne et le contrôle social», revueHomme et Société, n° 9, p11-26. Kime Sabiha, 2014, et « Le phénomène de la migration clandestine féminine dans la société Algérienne : étude de cas des Harragates à Alicante», in : L’immigration clandestine, sous la direction de Bousoltane Mohamed et Bousmaha Nasredine, Laboratoire : Droit, Société et Pouvoir, Université d’ORAN, Edition OPU, p 63-73. MARYAM KOLLY est licenciée en Philosophie et Lettres et docteure en Sciences politiques et sociales de l’Université Libre de Bruxelles (U.L.B., 2012). Sa thèse a porté sur les sociabilités juvéniles de descendants de migrants et le travail social à Bruxelles (prix Alice Seghers 2013-2014 de l’ULB). Professeure invitée de sociologie à l’Université Saint-Louis
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Bruxelles, elle a notamment publié : Marym Kolly, (2014), « Faire science dans les sciences humaines. La place de l’intéressement », in : Delchambre J.P., (dir.),Le sociologue comme médiateur, Université Saint-Louis Bruxelles, p. 383-391. Maryam Kolly, (2012), « Flamands, Khorotos et travailleurs sociaux. Du quartier comme matter of fact au quartier comme matter of concern »,Journal Droit des Jeunes, n°318, 15-22. IMENE LAGRAAest enseignante- chercheure à l’Université d’Oran 2. Elle est chercheure associée au sein de l’unité de recherche en Sciences Sociales et santé. Elle est également doctorante en sociologie de la santé. Ses travaux portent sur la fatigue professionnelle du personnel paramédical. Elle a notamment publié : Lagraa Iméne Kheira, «Le malaise identitaire des infirmières : au service des urgences médicales d’Oran», in : Jean-Louis Olive & Mohamed Mebtoul éd., 2010, Le Soin, sociomorphose, Presses universitaires de Perpignan, p. 65-72. Lagraa Iméne Kheira, «La socialisation des infirmières : Enquête au service des Urgences Médicales d’Oran», revue numérique Horizon sociologique, N° 5, automne 2011 dossier thématique : regards croisés sur l'Afrique, Problématiques africaines et nord-africaines. MARIE-EMMANUELLE LAQUERRE est professeure au département de communication sociale et publique à l’Université du Québec à Montréal. Ses travaux portent sur la communication professionnelle en santé et en services sociaux en contexte gériatrique dans différents contextes d’hébergement, les notions de collectif de travail, les relations interprofessionnelles, les rapports professionnels-clients-familles et les relations interculturelles sont au coeur de ses questionnements. Elle a publié un ouvrage intitulé :Travailler en soutien à domicile dans un contexte pluriethnique. Quand faire, c’est être. Presses de l’Université du Québec, etIntervenir en soutien à domicile dans un contexte pluriethnique.Quand faire, c’estêtre. Québec, Presses de l’université du Québec (PUQ), collection Santé et Société. YANNICK LE HENAFF est maître de conférence en sociologie à l'Université de Rouen, laboratoire DYSOLA et sociologue de la santé. Ses travaux portent sur trois champs : la chirurgie esthétique, les maladies rares et les trajectoires de consommateurs d'alcool. Il a notamment publié : La chirurgie esthétique, l'authenticité médicale en question, In : Bujon T., Dourlens C., Le Naour G., (dir.),Aux frontières de la médecine, Paris, Archives contemporaines, (2015), pp.195-208. Fuchs J.,
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