Monde hyperhumain
160 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Monde hyperhumain , livre ebook

-

160 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Description

L'hybridation entre l'être humain génétiquement modifié et les technologies de pointe est imminent. De quelle façon gouvernera-t-on ce saut crucial ? Comment les relations entre l'économie, le droit et la science vont-elles évoluer ? Cet ouvrage propose des pistes de réflexion autour d'un futur soutenable, centré sur un sujet hyperhumain capable de s'ouvrir à l'évolution biologique et technique, sans renoncer à la base du concept de personne.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 octobre 2011
Nombre de lectures 36
EAN13 9782296471535
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,1000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

collection " T HÉORIE S OCIOLOGIQUE A PPLIQUÉE"
sous la direction d’Andrea Pitasi

collana " T EORIA S OCIOLOGICA A PPLICATA"
diretta da Andrea Pitasi




WCSA en association avec :
ANDREA PITASI


LE MONDE
HYPERHUMAIN

systèmes juridiques et changement social


Préface d’ ERVIN LASZLO

L’Harmattan Italia
via Degli Artisti 15
10124 Torino

L’Harmattan
5-7 rue de L’École Polytechnique
75005 Paris
Pubblicazione realizzata con il contributo
dell’Università degli Studi G. D’Annunzio, Chieti e Pescara - Dipartimento
di Scienze Sociali


www.editions-harmattan.fr
harmattan.italia@agora.it

© pour cette édition en langue française :
L’Harmattan Italia srl (Torino) et L’Harmattan sas (Paris)

Fabrication numérique : Actissia Services, 2012
PRÉFACE Ervin Laszlo
Ce n’est pas facile de décrire la société mondiale dans sa complexité en faisant appel à une théorie appropriée. C’est encore plus difficile d’approfondir ladite description au travers d’une profonde reconfiguration conceptuelle des catégories d’observation de la société mondiale.
Pour des chercheurs à l’esprit ouvert, ayant l’ambition d’harmoniser – dans leur travail – non seulement la théorie et la pratique, mais aussi la science et la culture en vue du bien-être de l’humanité (d’aujourd’hui et de demain), ce que l’on propose dans les pages qui suivent correspond à un défi important, car il s’agit d’élaborer un système tout entier de reconfiguration conceptuelle, afin de saisir « ces différences qui font la différence » dans le développement de la société mondiale.
L’approche d’Andrea Pitasi est cohérent, constant et il se caractérise par un degré élevé d’abstraction. Depuis l’année 2000 et dans une perspective systémique, Andrea Pitasi développe un parcours de recherche centré sur la théorie socio-juridique, le paradigme système/environnement, la circulation des capitaux tangibles et intangibles sur terre, la globalisation en fonction des niveaux d’ouverture et clôture des systèmes juridiques répertoriés ; ceux-ci se trouvent en fait en position de coopération ou bien de concurrence mutuelle, par rapport aux plates-formes (linguistiques, monétaires, technologiques etc.) enveloppant la planète toute entière, et dont internet représente la meilleure métaphore.
Cet ouvrage, que j’ai le plaisir de préfacer, constitue la synthèse – opportunément mise-à-jour – d’un parcours d’étude systémique dans le domaine de la sociologie juridique, qui a eu ses antécédents dans les monographies publiées par s Pitasi entre 2003 et 2010 ( Universi Paralleli, 2003 ; Sfìde del nostro tempo, 2007 ; Un seimiliardesimo di umanità, 2008, préface de L. d’Alessandro et postface de L. Rappaport ; Teoria sistemica e complessità morfogenetica del capitalismo, 2010, préface d’E. Laszlo).
Grâce à sa prévoyance et à sa liberté d’esprit, Andrea Pitasi a développé un réseau de contacts internationaux cohérents avec sa démarche socio-juridique, qui se caractérisent par leur perspective interdisciplinaire, comme il convient aux chercheurs systémiques. À partir des liens qu’il a su tisser, Andrea Pitasi a fondé en 2009 la World Complexity Science Academy ( www.wcsaglobal.org ), une association non lucrative qui encourage la recherche scientifique, systémique et interdisciplinaire. Andrea Pitasi est, lui-même, le directeur scientifique de cette organisation. La World Complexity Science Academy implique des chercheurs systémiques de haut niveau, tout comme des jeunes chercheurs en provenance de plusieurs pays. Ce projet témoigne des excellentes qualités de connexion et de networking d’Andrea Pitasi.

Dans cet ouvrage, son auteur nous présente une synthèse de type systémique en ayant recours à une stratégie évolutive qui nous permet de comprendre de quelle manière la société mondiale se façonne grâce à des systèmes de plus en plus pointus, complexes et indéchiffrables, du moins d’après les schémas excessivement simplistes des idéologies et des dogmatismes qui banalisent toute chose. Voici enfin les thèmes principaux développés dans ce livre :
1. une description socio-systémique de la société mondiale ;
2. la reconfiguration conceptuelle de la société mondiale ;
3. comment élaborer un nouveau système de reconfiguration conceptuelle ;
4. le développement d’une stratégie évolutive pour la société mondiale.

Dans leur ensemble, ces quatre niveaux constituent une contribution très importante des sciences systémiques à la compréhension et au développement de la société mondiale, surtout en termes socio-juridiques et ils nous confirment qu’Andrea Pitasi est un chercheur systémique et un analyste réputé au niveau international.

Montescudaio (Pisa), le 31 janvier 2011
PROLOGUE LA SCIENCE SYSTÉMIQUE ET LES DÉFIS DE LA SOCIÉTÉ GLOBALE
Cet ouvrage commence par un défi qui sera aussi son objectif ultime Nous savons que le modèle industriel – basé sur les usines, les automobiles et le pétrole – est intenable à moyen et long terme, d’abord, pour des raisons écologiques, mais aussi à cause d’une production croissante de biens, dont la valeur ajoutée ou l’innovation sont faibles, qui crée une dynamique inflationniste, vouée au collapsus. Cette dynamique est souvent causée par la myopie de celui qui propose des variations en matière de biens et objets déjà inventés, pour augmenter son revenu et/ou son consensus à court terme. Ce modèle de croissance vise à augmenter la production de biens et services sur une grande échelle, mais est dépourvu d’innovation radicale, donc, ne marche plus. Nous savons aussi que le passé n’offre aucune solution, pour deux raisons au moins : - dans l’idyllique monde préindustriel, quand l’eau était limpide et l’air pur, la durée moyenne de la vie humaine était bien inférieure à la moyenne actuelle ; malgré les dégâts et les catastrophismes écologiques, aujourd’hui à la mode dans la rhétorique politique et dans les mass media, la qualité de la vie est meilleure et sa durée plus longue, grâce au développement industriel ;
- l’économie préindustrielle, basée presque entièrement sur l’agriculture et caractérisée par des systèmes de culture naturels, était totalement à la merci des événements. La culture industrielle, par contre, est bien différente et l’agriculture du monde bioéconomique le sera encore plus.
L’agriculture préindustrielle nourrissait moins de la moitié de la population mondiale de l’époque, (c’est-à-dire moins d’un douzième de l’actuelle) ; de plus, avec ses rythmes de travail de douze heures par jour, y compris les enfants de 6-7 ans, la saine et naturelle vie champêtre provoquait des décès par fatigue, dénutrition et bien d’autres tragédies quotidiennes, considérées à l’époque comme normales.
L’élite bien nourrie n’était pas non plus exempte de fréquents épisodes de famines, sécheresses, épidémies, pestilences, car la médecine préindustrielle était presque inexistante : c’est seulement avec Semmelweis (vers 1865, quand la Révolution Industrielle était déjà en marche) que l’on arrête les effets néfastes du paradigme médiéval miasmatique-humoral.
Étant donné que la population mondiale actuelle est douze fois supérieure à celle de la période préindustrielle, le retour à une époque ancienne – présumée bonne – signifierait condamner à mort à peu près 11/12 de la population mondialepeau, dans un violent décor d’exterminations et génocides. Bref, le présent industriel n’est plus praticable et le passé n’offre aucune possibilité de refuge ou solution, bien au contraire, il revivifie toute une série de tragédies sociales, scientifiques et économiques.
Il serait catastrophique de céder à la rhétorique de la décroissance et à la logique des restrictions et de la lenteur au nom d’un style de vie supposé plus sain et naturel.
Beaucoup de disciplines, surtout non systémiques, ont échoué en cherchant à prédire ou prévoir le futur. En particulier, elles se sont enlisées quand elles ont subi le charme des moralismes prophétiques, millénaires et rhétoriques. La théorie systémique que je propose dans ce texte est consciente du fait qu’il faut projeter le futur (inventer in progress ) à l’intérieur de modèles et de catégories conceptuelles aussi complexes qu’incomplètes et ouvertes. Cet ouvrage propose comme réponse au susdit défi :
1. une théorie de la soci

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents