Portrait d'un village malien au bord du goudron

Maurice Haslé

Description

Accueil villageois, mariage, circoncision, marchandage, polygamie, confréries initiatiques, kola, thé, parole et palabre, cousinage à plaisanterie, voici quelques thèmes abordés par l'auteur, tirés de son vécu dans un village malien ou de ses enquêtes sur le terrain. Autant de fragments de réalité qui proposent de découvrir l'autre, l'image d'une communauté rurale traditionnelle d'aujourd'hui au Mali, restée intacte malgré son désenclavement -"au bord du goudron".

Sujets

• Polygamie
• Lettres et linguistique
• Témoignage
• Récit
• Civilisation
• Ethnologie
• Autobiographie
• Anthropologie

Informations

• Publié par: L'Harmattan
• Date de parution: 01 décembre 2012
• Nombre de lectures: 21
• EAN13: 9782296510838
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 10 Mo

Extrait

Maurice HASLÉ

Portrait d’un village malien au bord du goudron Un seul pied ne trace pas le sentier

Ecrire l’Afrique Ecrire l’Afrique

Portrait d’un village malien au bord du goudron

Du même auteur : Le coupe-coupe et le sourire et autres contes du pays bambara(en coll. avec Djouldé Sow), Gouesnou, 2008. Proverbes du pays bambara – Une sagesse en images (en coll. avec Djouldé Sow), Gouesnou, 2009. La lance et la kora – Nouveaux contes du pays bambara avec devinettes(en coll. avec Djouldé Sow), Gouesnou, 2010. © L’Harmattan, 2012 5-7, rue de l’École-polytechnique ; 75005 Paris http://www.librairieharmattan.com [e-mail] [e-mail] ISBN : 978-2-336-00573-7 EAN : 9782336005737

Maurice H ASLÉ

Portrait d’un village malien au bord du goudron Un seul pied ne trace pas le sentier

Écrire l’Afrique Collection dirigée par Denis Pryen Romans, récits, témoignages littéraires et sociologiques, cette collection reflète les multiples aspects du quotidien des Africains. Dernières parutions Laurence RANDALL,La production littéraire camerounaise, 2012. Arnold NGUIMBI,Pascaline, dans les flots de la chute, 2012. Marilaure GARCIA MAHE,Le mythe de l’enfant fondateur, 2012. Facinet,Kiridi, 2012. Rachel KAMANOU ATSATITO,Mirages de migrants, 2012. Yacine BODIAN,Les bois de Béssir, 2012. Laurès DOSSOU,Alafia. Voyage d’illumination, 2012. Christian MOUBAMBA BAGWANGUI,Le Testament de Mbanga, 2012. G.K MWANABWATO,L’Eden est triste, 2012. Joseph Marie NOMO,Un enfant de la forêt, 2012. Ibrahim O. FALOLA,Odyssée arc-en-ciel, 2012. Adama TRAORE,L’association des mères d’élèves de Dibougou, 2012. Yaya Sickou DIANKA,Un petit baobab pour vivre ensemble, 2012. Pius NGANDU Nkashama,Dialogues et entretiens d’auteur, 2012. Hélène MILLET,Roman Bambéen, 2012. ITOUA-NDINGA, Leroman des immigrés,2012. Paul-Evariste OKOURI,Prison à vie, 2012. e Michèle ASSAMOUA,Le défi. Couples mixtes en Côte d’Ivoire, 2 édition revue et corrigée, 2012 Angeline Solange BONONO,Marie-France l’Orpailleuse, 2012. Jules C. AGBOTON,Ma belle-sœur (et quatre autres nouvelles), 2012. Joseph NGATCHOU-WANDJI,Le Vent du Printemps, 2012. Faustin KEOUA LETURMY,Dans le couloir du campus, 2012. Abdou DIAGNE,Les Larmes d’une martyre, 2012. René GRAUWET,Au service du Katanga. Mémoires, 2012. Antoine MANSON VIGOU,Journal d’un demandeur d’asile, 2012. Brigitte KEHRER,Poudre d’Afrique, 2012. Patrick Serge Boutsindi,Bal des Sapeurs à Bacongo, 2011. Alice Toulaye SOW,Une illusion généreuse, 2011

A Djouldé, mon petit frère

Avant-propos Les textes qui suivent sont nés de notre vécu dans une famille africaine et, par-delà, dans le village de Néguéla (commune de Bossofala), à l’occasion de nos séjours annuels de coopération au Mali depuis 2006. La mairie de Gouesnou a, en effet, signé une convention de coopération décentra- lisée avec la commune rurale de Bossofala (Mali) en 2003 ; l’animation et la mise en œuvre de cette politique d’aide directe au développement incombent à l’Dssociation Gouesnou-Mali Djiguiyasô (« la case de l’espoir » en bam- bara) qui, de son côté, prolonge, amplifie et diversifie les actions de mairie à mairie. Son partenaire est la Coordination de la société civile de Bossofala qui se compose des délégués des 17 villages de la commune. Bien que situé sur la route Kati-Kita (Bamako-Kayes), goudronnée depuis 2008, et siège d’une sous-préfecture, le chef-lieu de commune Néguéla (2738 habitants sur les 12 255 de la commune), n’a toujours pas d’électricité, encore moins de poste. L’installation toute récente d’un réseau Malitel le long des grands axes facilite la communication téléphonique par portable et contribue au désenclavement de certains villages. D’autres, éloignés de 20 km et plus du chef- lieu, ne peuvent être atteints en 4x4 qu’au bout de parfois plusieurs heures par des pistes incertaines, coupées à maints endroits en saison des pluies. La vie traditionnelle y suit son cours paisible, dans des communautés aux structures stables qui n’ont guère souffert jusqu’ici de l’exode rural, en particulier des jeunes. Nos différentes actions, nécessairement modestes car conditionnées par les possibilités financières d’une petite

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