Productivité et capital humain dans les pays du Sud de la Méditerranée
304 pages
Français

Productivité et capital humain dans les pays du Sud de la Méditerranée , livre ebook

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Description

La croissance économique des pays du Sud de la Méditerranée est affectée par le développement insuffisant des capacités d'innovation technologiques, organisationnelles et socio-institutionnelles. Les articles de ce numéro cherchent à examiner la faible entrée de ces pays dans l'économie de la connaissance à travers les problèmes de formation et d'utilisation du capital humain et les mécanismes de productivité. (Des articles en français et en anglais).

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Publié par
Date de parution 01 mars 2014
Nombre de lectures 13
EAN13 9782336338941
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1350€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

R É G I O N E T D É V E L O P P E M E N T 37
Coordonné par Maurice CATIN et El Mouhoub MOUHOUD
Productivité et capital humain dans les pays du Sud de la Méditerranée
RÉGION ET DÉVELOPPEMENT
n° 37-2013
Productivité et capital humain dans les pays du Sud de la Méditerranée
L’Harmattan
REVUE RÉGION ET DÉVELOPPEMENT
Revue fondée en 1995 par Gilbert Benhayoun et Maurice Catin
Directeur de la rédaction
Maurice CATIN Laboratoire d’Économie Appliquée au Développement (LÉAD) Université de Toulon. Mél : maurice.catin@univ-tln.fr
Comité de rédaction
Michel DIMOU(Université de Toulon) Mél : dimou@univ-tln.fr El Mouhoub MOUHOUD(Université de Paris Dauphine) Mél : em.mouhoud@dauphine.fr
Comité scientifique
Graziella BERTOCCHI(University of Modena and Reggio Emilia, Italy),Jacques CHARMES (Institut de Recherche pour le Développement),Juan R. CUADRADO ROURA (University of Alcalà, Madrid, Spain),Gilles DURANTON(University of Pennsylvania, USA), Patrick GUILLAUMONT(CERDI, Université d'Auvergne),Philippe HUGON(Université de Paris X-Nanterre),Julie LE GALLO (Université de Franche-Comté),Jean-Yves LESUEUR (GATE, Université de Lyon 2),Gianmarco OTTAVIANO(Bocconi University and University of Bologna, Italy),John PARR (University of Glasgow, UK),Mark PARTRIDGE (Ohio State University, USA),David A.PLANE(University of Arizona, USA),Henri REGNAULT (CATT, Université de Pau),Sergio REYState University, USA), (Arizona Allen J. SCOTT (University of California, Los Angeles, USA),Khalid SEKKAT (DULBEA, Université de Bruxelles),Jean-Marc SIROENParis IX Dauphine), (Université Bernd SÜSSMUTH (University of Leipzig, Germany),Clem TISDELL (University of Queensland, Brisbane, Australia),Heng-fu ZOU(Peking University, Beijing, China and the World Bank, USA).
Revue semestrielle référencée dans ECONLIT et dans IDEAS (REPEC)
Site web : www.regionetdeveloppement.org ISSN 2117-0843
© L’Harmattan, 2013 5-7, rue de l’Ecole polytechnique, 75005 Paris
http://www.harmattan.fr diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr ISBN : 978-2-343-02805-7 EAN : 9782343028057
Région et Développement n° 37 - 2013 Productivité et capital humain dans les pays du Sud de la Méditerranée Coordonné par Maurice CATIN et El Mouhoub MOUHOUD Maurice CATIN et El Mouhoub MOUHOUD Introduction……………………………………………….................................. 5 Articles Zouhair MRABET, Lanouar CHARFEDDINE Trade liberalization, technology import and employment: evidence of skill upgrading in the Tunisian context......................................................................11 Fethi AMRI, Rim MOUELHI Productivity growth and competition in Tunisian manufacturing firms............37 Wail BENAABDELAALI, Zouhair BENNAGHMOUCH, Sanaa CHEDDADI, Abdelhak KAMAL Les disparités régionales de développement humain au Maroc.........................65 Salwa TRABELSI Regional inequality of education in Tunisia: an evaluation by the Gini index................................................................................................95 Valérie BERENGER La croissance a-t-elle été « pro-pauvres » en termes de niveau de vie et d’éducation en Egypte entre 2000 et 2008?.....................................................119 Wassim RAJHI, Slim A. HASSAIRI Islamic banks and financial stability: a comparative empirical analysis between MENA and Southeast Asian countries...............................................149
Varia Sébastien BOURDIN Une mesure spatiale locale de la sigma-convergence pour évaluer les disparités régionales dans l’Union européenne...........................................179 Alain GAUGRIS, El Mouhoub MOUHOUD International specialization in services: insights from a new theoretical taxonomy..........................................................................................................197Bruno AMABLE, Yvan LEDEZMA Export performance and product market regulation.........................................231 Thierry PAIRAULT Chinese direct investment in Africa: a state strategy?......................................259 Comptes rendus............528..................................................................................H. REGNAULT, X.A. DE SARTRE, C. REGNAULT-ROGER (dir.),Les révolutions agricoles en perspective(par Valérie Angeon et Eduardo Chia) H. ABOU-ALI (ed.),Economic Incentives and Environmental Regulation. Evidence from the MENA Region(par Dorothée Brécard) P.K. KRESL, J. SOBRINO (ed.),Handbook of Research Methods and Applications in Urban Economies (parAlexandra Schaffar) E. BORNAND, M. MESPOULET, E. VERDIER (dir.),Les politiques de la mesure: l’analyse comparée des indicateurs dans la conduite de l’action régionale(par Maurice Catin et Michel Dimou) H. COCCOSSIS, Y. PSYHARIS (ed.),Regional Analysis and Policy. The Greek case(par Michel Dimou)
_____________________Région et Développement n° 37-2013______________________
INTRODUCTION PRODUCTIVITÉ ET CAPITAL HUMAIN DANS LES PAYS DU SUD DE LA MÉDITERRANÉE Maurice CATIN et El Mouhoub MOUHOUD
Le GDR International du CNRS DREEM a organisé son premier col-loque en 2009 à Istanbul autour du thème « Inégalités et développement dans les pays du Sud de la Méditerranée », quia fait l’objet d’une publication d’articles notamment dans le n° 35 de Région et Développement.Le colloque s’interrogeait sur les raisons d’être de la persistance des inégalités et de nom-breuses poches de pauvreté dans ces pays caractérisés par une croissance insuf-fisamment créatrice d’emplois,polarisée sur peu de secteurs et tout particuliè-rement sur des secteurs sources de rentes, et rongée par un système de privi-lèges et un degré élevé de corruption. Le deuxième colloque international du GDRI a été organisé dans le cadre de l’Année franco-égyptienne de la science et de la technologie au Caire les 13 et 14 décembre 2010, quelques jours avant le déclenchement de la révolution en Egypte, autour du thème de l’innovation, au sens large du thème, et du développement dans les pays méditerranéens, dont ce numéro est issu. Il est reconnu, d’autant plus avec l’exemple des pays émergents, que l’innovation joue un rôle clé dans les capacités des économies à élargir leurs bases productives et à évoluer vers des secteurs de croissance inclusive. Il existe au niveau macroéconomique un cercle vertueux selon lequel les innovations favorisent les gains de productivité eux-mêmes facteurs du développement éco-nomique. Les innovations peuvent être technologiques (en termes de produits ou de processus de production, liés aux investissements matériels et en dépenses de recherche-développement) et/ou organisationnelles (sur le plan des méthodes d’organisation et de commercialisation des produits et des services mais aussi sur le plan socio-institutionnel). Tous les travaux montrent que le développement des innovations, pour impulser des mécanismes de productivité et une croissance autocumulative, est fondamentalement associé au développement d’un certain capital humain.
Ainsi, la théorie de la croissance endogène a privilégié le rôle du capital technologique et du capital humain pour expliquerl’innovation, la production de connaissance et la croissance économique, la convergence ou la divergence entre les économies. Le commerce international, les gains de productivité et l’innovation sont également étroitement liés.La « nouvelle nouvelle théorie » ducommerce international (Marc J. Melitz et Pol Antras) met l’accent sur l’hétérogénéité intra-branche des firmes. Elle montrequ’un petit nombre de firmesdéjà engagées dans l’exportation, l’investissement direct étranger (IDE) ou l’outsourcing, et des firmes domestiques non engagées dans ces activités
6Catin, El Mouhoub Mouhoud Maurice coexistent dans les mêmes secteurs et présentent de larges disparités d’innovation et de productivité. Une littérature abondante a insisté sur les blo-cages des effets d’entraînement desIDE dans la diffusion des connaissances dans les pays en développement. De même, les travaux de la nouvelle économie géographique ont large-ment insisté sur le rôle particulier de la localisation et de la concentration géo-graphique du capital humain, de la R&D et des activités technologiques dans le développement des innovations et le creusement des disparités régionales en matière de productivité. Pour les pays développés,des politiques de sélectivité d’immigration qualifiée répondent en principe aux besoins de développement du capital hu-main. Mais lebrain drain, qui vient de connaître un véritable réexamen théo-rique et empirique (brain gain,self selection...), peut avoir des effets importants sur le développement économique des pays de départ et leurs processus d’innovation, selon le taux d’expatriation des qualifiés. Dans les pays de la ré-gion MENA, les jeunes diplômésd’études supérieuresconnaissent un chômage anormalement élevé etn’ont souventle choix qu’entre un déclassement local (en se tournant vers des emplois sous-qualifiés dans le secteur public ou dans le secteur informel) oul’expatriation forcée. Les taux debrain drainsont très y élevés compte tenu du revenu moyen par habitant. Ils avoisinent en effet parfois les 17 % contre, dans les pays à revenu intermédiaire, des taux d’émigration de qualifiés autour de 5 à 8 %. Par ailleurs, des analyses récentes insistent sur la nécessité de prendre en compte les innovations organisationnelles, institutionnelles ou sociales. Dans le secteur des services, la finance islamique constitue souvent des expériences d’innovation institutionnelledont les performancesméritent d’être évaluées dans les pays du Sud de la Méditerranée. En résumé,l’identification des mécanismes de la productivité, et de la formation et del’utilisation du capital humain est fondamentale dans l’analyse des capacités d’innovation et de la croissance des pays du Sud et de l’Est de la Méditerranée (PSEM).
Dans un travail récent, Nicole Madariaga (2013) a étudié la dynamique de productivité au cours des années 2000 et, de ce point de vue, les blocages du modèle de croissance qui en résultent dans les PSEM. L’exode agricole et de manière générale la mobilité intersectorielle et géographique de la main-d’œuvre sont porteurs de gains de productivitéau plan macroéconomique si le différentiel de productivité en faveur des secteurs moteurs de la croissance est sensible. Les secteurs industriels leaders, notamment, doivent être le lieu d’investissements importants permettant une montée en gamme de leurproduc-tion, une amélioration de leur contenu technologique, des exportations compéti-tives et des effets d’entraînement par remontée de filière ou sur d’autres sec-teurs. Or, dans les pays du Sud de la Méditerranée, le différentiel de productivi-té entre l’agriculture et les autres secteurs est moins marqué que dans les pays latino-américains et asiatiques émergents, et l’écart de productivité entre indus-trie et services quasi inexistant. L’absence d’industries motrices, au sens de F.
 Région et Développement7Perroux si l’on peut dire, entravées par de multiples obstacles, a empêché un développement porté par des progrès technologiques et l’établissement d’un « cercle vertueux» de croissance de la productivité, de l’emploi qualifié et des innovations, plus ou moins alimentées par des IDE. Les gains de productivité proviennent davantage de gains d’efficience «labour saving ». Le constat d’un développement insuffisant des capacités d’innovation et d’une faible entrée dans l’économie de la connaissance des économies arabes a été établià partir de la comparaison d’indicateurs composites d’économie de la connaissance (notamment leKnowledge Economy Indexla Banque mon- de diale : CMI-World Bank, 2013 ; Asongu, 2013 ; Nour, 2013a et b), en corréla-tion avec la faible qualité des institutions (Drine, 2012), ou encore avec les pro-blèmes aigus de relation emploi/formation (Catin et Mouhoud, 2012 ; Assaad, 2013). C’est donc l’objectif de ce numéro que d’analyserdifférentes facettes de la productivité et du capital humain en lien avecl’innovation et le développe-ment économique des pays méditerranéens. Quatrecanaux de diffusion de l’innovation et de ses effets dans lesPSEM sont privilégiés dans ce numéro : i)le canal du commerce international et plus spécifiquement des im-portations de technologie et ses effets sur le travail qualifié ; ii)le canal des gains de productivité des entreprises en relation avec leurs capacités d’adaptation à la concurrence dans les secteurs indus-triels : iii)le développement inégalde l’éducation et du capital humainselon les territoires ; iv)le canal de l’innovation financière,à travers les performances des banques islamiques. L’article de Zouhair MRABET et deLanouar CHARFEDDINE intitulé « Trade Liberalization, Technology import and employment: evidence of skill upgrading in the tunisian context » analyse le « biais technologique » dans les industries manufacturières tunisiennes, c’est-à-dire l’impact de l’ouverture commerciale et del’importation de technologie sur l’emploi du travail qualifié et non qualifié. Les auteurs utilisent des données sectorielles sur la période 1983-2007. L’étude met bien en évidence les liens entre les types de qualifica-tions utilisées et l’innovation technologique. Les auteurs montrent quele déve-loppement des échanges commerciaux et l’importation de technologie affectent significativementla croissance de l’emploi qualifié au détriment relatif du tra-vail non qualifié. Toutefois, l’article de Fethi AMRI et Rim MOUELHIéclaire sous un autre angle les conclusions précédentes. Les auteurs analysentl’impact de la libéralisation de l’économie tunisienne et du renforcement de laconcurrence sur la croissance de la productivité dans le secteur manufacturier, en utilisant des données d’entreprises sur la période 1997-2002 ainsi que des données secto-
8Catin, El Mouhoub Mouhoud Maurice rielles sur la période 1983-2007. Les auteurs mettent en évidence la faible crois-sance de la productivité totale des facteurs (PTF) dans cette période associée à une insuffisance d’innovation technologique. Ainsi, en présence d’un faible niveau de concurrence initiale, la libéralisation a entraîné une certaine améliora-tion de la PTF par la recherche d’une meilleure efficacité productive au sein de l’entreprise. Dans le cas d’un niveau de concurrence déjà initialement élevé,une intensification de la concurrence s’est traduite finalement par une baisse de la productivité conjuguée à un manque de capacité des entreprises à innover signi-ficativement (« effet Schumpeter »). L’article de SalwaTRABELSIs’intéresse, en Tunisie, aux inégalités en matière d’éducation et de capital humain selon les territoires. Il s’agit en parti-culier d’évaluer l’indice de Gini de l’éducation et la durée moyenne des études selon le genre dans chaque région et dans les zones urbaines et rurales. il com-plète, d’une certaine manière, l’article de Catin et Hazem (2012)dans le paru numéro 35. Les données issues des recensements de la population, sur la pé-riode 1975-2004, sont utilisées afin de calculer l’indice de Gini régional de l’éducation et le niveaud’éducation atteint, et d’analyser leur évolution respec-tive. L’article montre que la durée moyenne des études, pour toute la Tunisie et dans toutes les régions, a fortement augmenté expliquant ainsi la baisse considé-rable de l’inégalité de l’éducation.Cependant, l’inégalité en matière d’éducation s’avère plus importante dans les régions de l’intérieurque dans les régions cô-tières et dans les zones rurales par rapport aux zones urbaines au sein de chaque gouvernorat. Enfin, l’inégalité en matière d’éducation est plus élevée chez les femmes que chez les hommes malgré une amélioration sensible de leur niveau scolaire.
L’article de Wail BENAABDELAALI, Zouhair BENNAGHMOUCH, Sanaa CHEDDADI et Abdelhak KAMAL se propose de mesurer le niveau de développement humain des régions marocaines en utilisant, pour la première fois, la méthodologie de l’Indice de Développement Humain révisée en 2010. De forts écarts de développement humain entre les régions marocaines sont mis en évidence. Avec un IDH égal à 0,709, le Grand Casablanca occuperait virtuel-lement la 94ème place mondiale. Cette région serait classée en 30ème position mondiale pour la santé mais 99ème concernant le revenu par tête et 118ème pourl’éducation.Les disparités régionales apparaissent flagrantes lorsqu’on considère le niveau d’éducation et le niveau de vie.Par rapport à la région du Grand Casablanca, le retard de développement humain des autres régions est de 21 ans pour l’espérance de vie à la naissance, 41 ans pour la moyenne d’années de scolarisation et de 47 ans pour le revenu.
L’articlede Valérie BERENGERse propose d’examiner si les évolutions du niveau de vie et du niveau d’éducation ont été « pro-pauvres » entre 2000 et 2008 en Egypte. Dans cette perspective, un indice de niveau de vie des ménages est construit en utilisant une méthodologie développée par Bérenger et Celestini (2006). Les résultats indiquent une certaine amélioration dans le domaine de l’éducation. Toutefois, si le niveau d’éducation des jeunes vivant au sein des ménages les plus pauvres en milieu rural est en progrès, le niveau d’éducation des jeunes au sein des ménages urbains est resté relativement stagnant.
 Région et Développement9Enfin, l’article de Wassim RAJHIet Slim A. HASSAIRI traite des banques islamiques que l’on peut considérer commedes innovations financières dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA). Les auteurs propo-sent une évaluation comparée de la stabilité financière des banques islamiques et des banques conventionnelles dans les MENA et en Asie du Sud-Est. Pour mesurer la stabilité financière, ils proposent de calculer le z-score pour un panel de banques dans la période 2000-2008. Les auteurs utilisent une technique de régressionrobuste et quantile afin de comparer les causes de l’insolvabilité entre les banques islamiques et conventionnelles dans les deux régions. Les auteurs en déduisent que la recherche d’une plus grande diversité des revenus en matière de prêt permettrait une plus grande stabilité des banques islamiques dans les pays MENA.
REFERENCES
AsonguS.A., 2013, “Modeling the future of knowledge economy: evidence from SSA and MENA countries », MPRA Paper n° 44709. Assaad R., 2013, « Making sense of Arab labor markets: the enduring legacy of dualism », IZA Discussion Paper n° 7573, Bonn, Germany. Catin M., Hazem M., 2012, «Les disparités de taux d’alphabétisation selon les genres dans les délégations tunisiennes: une approche par l’économétrie spa-tiale »,Région et Développement, 35. Catin M., Mouhoud E.M., 2012, « Education et insertion professionnelle en Médi-terranée », numéro spécial,Maghreb-Machrek, 211. CMI-World Bank, 2013,Transforming Arab Economies: traveling the knowledge and innovation road, Rapport. Drine I., 2012, “Institutions, governance and technology catch-up in North Africa”, Economic Modelling, 29. Madariaga N., 2013, «Croissance et emploi dans les pays du Sud et de l’Est de la Méditerranée : les gains de productivité du travail jouent-ils un rôle dans la créa-tion d’emplois? », AFD,Macroéconomie & Développement, 8. Nour S.S.O.M., 2013a,Regional systems of innovationin the Arab region”, Work-ing Paper Series, UNU-MERIT. Nour S.S.O.M, 2013b, « Overview of knowledge economy int the Arab region », Working Paper Series, UNU-MERIT.
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