Traverse
122 pages
Français

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Traverse , livre ebook

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Description

Traverse, premier recueil de la collection "Champs du corps" inaugure la présentation de textes autour de la relaxation psychanalytique. La relation à l'autre et le corps à corps ne cessent de questionner les sciences, la philosophie et la psychanalyse, dans la traversée de leurs théories et de leurs pratiques. Ces textes poursuivent cette interrogation en remontant aux sources des pathologies, dans le décryptage du langage du corps.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 novembre 2011
Nombre de lectures 35
EAN13 9782296471801
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

TRAVERSE
© L’H ARMATTAN , 2011
5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris

http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr

ISBN : 978-2-296-56230-1
EAN : 9782296562301

Fabrication numérique : Actissia Services, 2012
AREPS


TRAVERSE


C HAMPS DU C ORPS

R ELAXATION PSYCHANALITIQUE
Livres de base sur la relaxation
à inductions variables
(relaxation psychanalytique Sapir)

1. M. Sapir et coll., La relaxation, son approche psychanalytique , Ed. Dunod, 1979.

2. F. Reverchon et M. Meyer, Psychanalyse et relaxation. Autour de la chronique d’un groupe , Ed. ESF, 1981.

3. M. Sapir et coll., Les groupes de relaxation. Formation et thérapeutique , Ed. Dunod, 1985.

4. M. Sapir, La relaxation à inductions variables , Ed. La Pensée Sauvage, 1993.

5. M. Meyer et coll., Entre mots et toucher. Le corps en transfert , Ed. La Pensée Sauvage, 2006.
Prologue
« Champs du corps » inaugure une nouvelle collection qui se veut un lieu d’échanges et de confrontation.

Dans un monde saturé par des informations éphémères, dans lequel le corps est omniprésent, il nous semble important de mettre en évidence l’ancrage corporel du développement psychique.
Cet ancrage ne prend sens que dans le champ psychanalytique ; le corps, grâce aux sensations, permet la verbalisation d’une histoire et l’émergence de l’inconscient. Dans notre travail de relaxation psychanalytique, la notion de corps ne recoupe pas seulement celle du corps vécu. Elle ouvre au contraire le vaste champ d’un corps imaginaire et symbolique qui fait l’histoire individuelle et collective.
Sous une forme renouvelée – chemins de traverse, traversées – nous essayons de mettre en lumière la continuité et l’évolution de nos concepts à partir de nos origines et de nos filiations.

Ces précisions rappellent un long parcours, émaillé de rejets par les tenants de la psychanalyse orthodoxe, mais ayant abouti peu à peu à une reconnaissance.
La relaxation psychanalytique, méthode Sapir, est le fruit d’années de travail de son fondateur et de ses collaborateurs dans l’évolution d’une pensée et d’une pratique qui intègre le corps dans le paysage psychanalytique. Son développement aboutit en 1975 à la création de l’AREFFS (Association de Recherche, d’Enseignement et de Formation pour la Fonction Soignante) qui devient en 2010 : AREPS (Association de Relaxation Psychanalytique Sapir).
La parution de « Champs du corps » permet d’abord de rendre hommage à ces pionniers pour le processus vivant qu’ils ont pu et su maintenir, à travers questionnements, pratique et enseignement.

Dans le contexte actuel, les sciences cognitives et les neurosciences confrontent leurs découvertes à la psychanalyse et c’est tant mieux, mais le meilleur et le pire s’y côtoient. L’extension des connaissances est certainement une source d’évolution, cependant elle frôle sans cesse le danger d’une quête intensive de résultats immédiats au détriment d’un travail plus complexe.
Les pratiques de relaxation qui en résultent, qu’elles soient cliniques ou de formation, se trouvent alors obligatoirement au carrefour d’informations d’origines diverses dont on ne sait si elles traitent du même objet.
Il nous paraît donc impératif de poursuivre inlassablement le questionnement de nos pratiques dans cette actualité explosive, tout en gardant une attention soutenue, intéressée et questionnante aux jaillissements hétérogènes de ces nouvelles découvertes.

Inscrire notre pratique dans l’actualité, c’est aussi pouvoir répondre à des demandes, plus fréquentes aujourd’hui, liées à des pathologies narcissiques favorisées par le contexte social.

Échanges, confrontation, ouverture, les textes qui suivent en sont l’expression.
La psychanalyse en est le fil rouge.

*
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Ainsi, le premier texte de Traverse , « Au XVIII e siècle déjà… », ouvre les portes du temps, avec Nicolas Le Floch, efficace justicier royal, embarqué sur des chemins porteurs bien que sinueux.

Puis, vient « Chemin faisant » qui aborde de manière très claire dans une implication toute personnelle le cheminement historique de notre méthode et de ses fondements. « L’analyste s’engage corporellement dans le transfert à travers ses inductions. Comment le fait-il ? Où se tient-il ? Comment le lieu du corporel engendre-t-il une parole signifiante ? Comment être psychanalyste dans son corps ? »

Avec « Psyng-Pong », on parcourt les méandres caricaturaux du transfert et du contre-transfert dans une séance de relaxation peu ordinaire.

« Lucile ou l’écoute du regard » insiste sur le regard, donc sur les limites, celles du psychanalyste pratiquant la relaxation, le corps à corps et ses représentations idéologiques et métaphoriques. Cette présentation pose aussi la question de la différence des sexes et de l’identité.

« De l’organisme au corps, en chacun » fait écho au texte précédent. Il interroge : comment acquérir un corps pour un sujet, comment trouver son corps d’identité, comment être un passeur (d’un corps à un autre) pour le devenir-soi ?

Avec « Corps à corps », fragments émouvants de consultations avec des bébés, on découvre que le nourrisson sait qu’on s’adresse à lui en présence de ses parents ; les liens font sens, chacun retrouve sa place dans la relation.

Puis, « Mots et merveilles » raconte une aventure un peu singulière avec le théâtre. Comment reconstruire une histoire à partir de ses impressions sensorielles ? Expérience proche de celle que vivent les patients en relaxation, dans la déclinaison des similitudes et des différences.

« Écouter le corps » raconte le chemin parcouru par un jeune médecin jusqu’à sa rencontre avec la relaxation psychanalytique. Pour lui, une porte va s’ouvrir pour « écouter le corps, le sien et celui des autres » .

« Si Narcisse m’était conté » pose des questions face à l’évolution actuelle des pathologies, en particulier l’abord des failles narcissiques. La relaxation psychanalytique est-elle une approche possible devant la question des limites de la psychanalyse ? Ne permet-elle pas de trouver les mots et, particulièrement, autour d’une reconstruction d’un sujet à travers le corps ?

« Le corps au cœur du sujet » tente d’apprivoiser des oppositions classiques, des dualismes, sous forme de paradoxes en liant le champ psychanalytique aux autres sciences humaines.

« La relaxation : un divan pour les enfants » illustre, par des vignettes cliniques, les réflexions portées par « Chemin faisant ».

« Traverses » est une petite escapade vers les paysages de l’enfance.

« Bruits et chuchotements » nous offre un petit moment de récréation, de lâcher-prise bienheureux de la pensée grâce à la traversée des associations.

« Van Gogh » nous entraîne enfin dans un va-et-vient, un laisser-venir de l’inspiration, une capacité de rêverie…


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Notre souhait est que cette ouverture, si nécessaire au jaillissement artistique, accompagne la libre traversée des textes proposés et suscite curiosité, réflexion et questionnement.


Le comité de rédaction :
Marie-France Biard, Michel Dreyfus,
Gildas Le Bayon, Monique Londiche,
Jean Marvaud, Monique Meyer,
Christiane d’Olier
Au dix-huitième siècle, déjà… François Berton
Nicolas Le Floch, héros d’une suite littéraire de Jean-François Parot, commissaire de police du Grand Châtelet, navigue dans les eaux politiques, aristocratiques, populaires et troubles, de la fin du XVIII e siècle.
L’auteur de cette série, historien et diplomate, utilise une formule désuète, mais pleine de sens pour signifier que son personnage a découvert et déjoué quelque intrigue ou mauvais coup à venir.

Il parle de traverser les secrets des réseaux qui d’un état à l’autre, ou à l’intérieur de l’état, réunissent des informations utiles au maintien de l’autorité ou de la sécurité. Il traverse par ailleurs le flux de renseignements transmis habilement et secrètement par les espions, que lui-même espionne.

Traverser n’est point

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