Vision anthropologique et sociologique
75 pages
Français

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Vision anthropologique et sociologique , livre ebook

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Description

Au sommaire de ce numéro : Le déterminisme technologique : un paradigme controversé de la sociologie des médias et de la communication (Anicet Laurent QUENUM) ; La promotion de l'esprit d'entreprise à l'université de Yaoundé 1 10 ans après. Regard d'un sociologue (Samuel-Béni ELLA ELLA) ; Difficultés liées à la gratuité des soins d'accouchement chez les usagers et les praticiens au CHU de Bouaké (Côte d'Ivoire) (Bah Jean-Pierre KOUAKOU, M'bra Kouakou Dieudonné KOUADIO et Cynthia Mélissa KOUMA) ; L'Aide Publique au Développement : une gangrène à s'en débarrasser (Joachim TEDIE) ; Sociologie de la politique nationale genre du Cameroun : acquis et défis majeurs du début du xxie siècle (Samuel-Béni ELLA ELLA)

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 04 novembre 2019
Nombre de lectures 1
EAN13 9782336885070
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0950€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
4e de couverture
Titre
LES CAHIERS DE L’IREA
N° 34 – 2019


Revue de l’Institut de recherches et d’études africaines
(IREA)






Vision anthropologique et sociologique
Copyright












© L’Harmattan, 2019
5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris
www.editions-harmattan.fr
EAN epub : 978-2-336-88507-0
Comité scientifique
Monsieur François-Xavier AMHERDT (Faculté de théologie de l’université de Fribourg), Monsieur Dominique YANOGO (UCAO-UUA d’Abidjan), Konan Jérôme KOUAKOU (CRD), Tanden Joseph DIARRA (UUBA/UCAO), Jean Robert TCHAMBA (université de Dschang), Dia Édith COULIBALY née TRAORÉ (université de Ouagadougou), Windpagnangdé Dominique KABRE (université OUAGA Il), Pétillon Muyambi DHENA (université de Kisangani-RDC), Pierre Samuel NEMB (Universite de Maroua), Innocent FOZING (université de Yaoundé I), Kengne FODOUOP (université de Yaoundé I), Gabriel NYASSOGBO (université de Lomé), Monsieur Moussa OUEDRAOGO (coordonnateur de projet de développement – B F), Maurice BAZEMO (université de Ouagadougou), Sindani KIANGU (université de Kinshasa – RDC), Alphonse Sekré GBODJE (université Alassane Ouattara de Bouaké-RCI), Augustin COLY (.L.S.H/U.C.A.D – Dakar/Sénégal), Effoh Clément EHORA (université Alassane Ouattara, Côte d’Ivoire), Edmond BILOA (université de Yaoundé I), Mounkaila Abdo Laouali SERKI (université Abdou Moumouni de Niamey), Faloukou DOSSO (université Alassane OUATTARA – RCI), Ilango-Banga Jean-Pierre LOTOY (université de Kinshasa – RDC), Albert MULUMA MUNANGA (université de Kinshasa – RDC), Kouakou Appoh Énoc KRA (université Félix Houphouët-Boigny de Cocody – RCI), Ram Christophe SAWADOGO (université de Ouagadougou), Roch YAO GNABELI (université FHB d’Abidjan – RCI), Issa A. MOUMOULA (université de Koudougou), Joseph YAO (l’université de Cocody), Fodé NDIAYE (Banquier professionnel), Pierre Samuel NEMB (Université de Maroua Yaoundé Cameroun), Justin KOFFI, Gbaklia Elvis KOFFI, Philémon MUAMBA, Apollinaire CHISHUGI CHIHEBE (Université Officielle de Bukavu – RD Congo).
Comité de lecture
Hammou HAIDARA (Consultant international indépendant), Pierre MOUANDJO (Univ. Catholique d’Afrique centrale), Paulin POUCOUTA (Institut Catholique de Yaoundé), Judicaël BOUKANGA (Doctorant), NDoumy Noel ABE (université Alassane Ouattara-RCI), Matthieu FAU-NOUGARET (Conseiller des Présidents des universités Publiques du Burkina Faso), Dieudonné Kalindyé BYANJIRA (université de Kinshasa – RDC), Pierre FONKOUA (université de Yaoundé), Jean Paulin KI (OCADES‐Dédougou), Jérôme KOUNDOUNOU (Global Water Initiative-Afrique de l’Ouest), Louis Bernard TCHUIKOUA (université de Yaoundé 1), Sindani KIANGU (université de Kinshasa), Kouakou Siméon KOUASSI (université Félix Houphouet-Boigny. Abidjan-Cocody), Désiré ATANGANA KOUNA (université de Yaoundé I), Gérard Marie NOUMSSI (université de Yaoundé I), Diané Véronique ASSI (l’université Félix Houphouet-Boigny. Abidjan-Cocody), Pierre-Claver ILBOUDO (École Supérieure d’Interprètes et de Traducteurs – Ouagadougou), Vincent Davy KACOU OI KACOU (grand séminaire Saint-Paul d’Abadjin-Kouté – RCI), Jean-Claude SHANDA FONME (Directeur exécutif du Centre africain de politique internationale), Emmanuel KABONGO MALU (IPGC), N’guessan Jérémie KOUADIO (université Félix Houphouët-Boigny de Cocody), Adou APPIAH (université de Bouaké/Côte-d’Ivoire), Jean-Claude ANGOULA (Prêtre spiritain camerounais), Omar NDOYE (université Cheikh Anta Diop de Dakar), Amouzou Essè AZIAGBÉDÉ (professeur titulaire des universités – Togo), Dieudonné ZOGNONG (université de Tromso – Norvège), Louis Hervé NGAFOMO (université de Yaoundé I), Hamadou ADAMA (University of Ngaoundéré – Cameroun), Patrice TOE (Institut du développement rural (IDR)/Bobo-B F), Bertin G. KADET (l’école normale supérieure d’Abidjan – RCI).
Sommaire
Éditorial
Blaise BAYILI
Le déterminisme technologique : un paradigme controversé de la sociologie des médias et de la communication
Anicet Laurent QUENUM
La promotion de l’esprit d’entreprise à l’université de Yaoundé 1 10 ans après. Regard d’un sociologue
Samuel-Béni ELLA ELLA
Difficultés liées à la gratuité des soins d’accouchement chez les usagers et les praticiens au CHU de Bouaké (Côte d’Ivoire)
Bah Jean-Pierre KOUAKOU, M’bra Kouakou Dieudonné KOUADIO et Cynthia Mélissa KOUMA
L’Aide Publique au Développement : une gangrène à s’en débarrasser ?
Joachim TEDIE
Sociologie de la politique nationale genre du Cameroun : acquis et défis majeurs du début du XXI e siècle
Samuel-Béni ELLA ELLA
Éditorial
D’entre de jeu, Dr Anicet Laurent QUENUM, Enseignant-chercheur à l’Université Libre du Burkina clame que dans l’effort de reconstitution de l’héritage séculaire laissé par les grands penseurs et pionniers des sciences de l’information et de la communication, le devoir de mémoire impose de s’attarder sur l’œuvre du Canadien Marshall McLuhan pour autant que les idées de ce chercheur sont prémonitoires, car ayant prédit en son temps l’avènement d’un « village planétaire » . Et de fait, McLuhan est le père d’une théorie qui prône et postule la primauté du déterminisme technologique dans l’explication de l’évolution des sociétés. Par déterminisme technologique, entendons l’attitude intellectuelle qui consiste à croire que la technologie détermine essentiellement ou premièrement l’organisation sociale et le comportement humain.
McLuhan était déjà habité par cette conviction que la qualité du message et donc de la relation humaine sera profondément marquée par le progrès technique, alors même que les technologies de l’information et de la communication n’étaient qu’à un stade rudimentaire. On le constate bien, aujourd’hui, plus que jamais, les faits semblent, à bien des égards, lui donner raison à en juger simplement par la prégnance de l’outil technique dans les transactions collectives de nos sociétés actuelles fortement immergées dans le tout communicationnel.
Suite à cette analyse, Dr Anicet Laurent QUENUM tire la conclusion que pour le bien de l’humanité, décideurs politiques, acteurs sociaux et créateurs de tous bords devraient travailler solidairement à ce que les connaissances et techniques extraordinaires dont dispose le monde actuel servent véritablement à repousser les frontières de la misère et de la souffrance humaines, à réduire les servitudes, la vulnérabilité et les caprices de la nature et à procurer une meilleure qualité de vie au plus grand nombre, car pour lui, tout l’enjeu, pour la société, réside dans la possibilité de guider la technique en fonction des besoins sociaux et de la laisser évoluer pour ouvrir de nouveaux horizons, tout en veillant à ce que la technique réponde à quatre critères écologiques fondamentaux : soutenabilité, durabilité, limitation des risques et respect des équilibres naturels. Mais, pour lui, tout cela devra se faire de manière éclairée, car il ne s’agit pas de pousser à l’extrême l’euphorisme technologique au point de faire de la technologie une fin en soi, mais plutôt d’ouvrer de façon à réconcilier la technologie et le social dans une alliance dont le but ultime serait d’affranchir l’homme de diverses contraintes socio-économiques.
Au final, remarque Dr Anicet Laurent QUENUM, les technologies de l’information et de la communication, dans leur essor fulgurant, ont acquis un pouvoir extraordinaire sur les dynamiques sociales, d’où une foule de nouveaux comportements qui voient le jour dans l’espace public et privé et dont la maîtrise échappe aux acteurs sociaux, soulevant ainsi une problématique qui ne va pas sans rappeler le débat controversé autour du déterminisme technologique qui est convoqué à travers cet article pour chercher à comprendre qui, de l’outil technologique ou de la société, a primauté sur l’autre dans la manifestation et l’explication de changements sociaux profonds qui affectent des secteurs aussi variés que la communication, la vie citoyenne, la sécurité, l’éducation, le commerce, etc.
Sur un tout autre plan, celui de la pro

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