Inventions et Découvertes - Les curieuses origines
128 pages
Français

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Inventions et Découvertes - Les curieuses origines , livre ebook

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Description

Il y a longtemps que l’esprit humain s’occupe de rechercher les moyens de naviguer dans les airs. Les récits de Diodore de Sicile sur les merveilles du fabuleux mécanicien Dédale, témoignent des efforts que l’homme a tentés de temps immémorial pour réaliser ce beau rêve de son imagination ; mais laissons l’antiquité pour arriver à une époque plus rapprochée de nous.En 1670, un jésuite de Brescia, le père Lana, fit paraître un ouvrage où il indiquait le projet de construction d’un navire qui devait se soutenir et voyager dans l’air, à rames et à voiles ; les principaux agents de cette machine étaient quatre sphères ou globes, dans lesquels le vide parfait devait être produit ; le diamètre de ces globes en cuivre aurait été de six mètres soixante centimètres, et leur épaisseur d’un millimètre environ ; mais ce projet, dont l’exécution fut reconnue impossible, n’eut aucune suite.Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.

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Informations

Publié par
Nombre de lectures 7
EAN13 9782346079858
Langue Français

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Extrait

À propos de Collection XIX
Collection XIX est éditée par BnF-Partenariats, filiale de la Bibliothèque nationale de France.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des prestigieux fonds de la BnF, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques de la littérature, mais aussi des livres d’histoire, récits de voyage, portraits et mémoires ou livres pour la jeunesse…
Édités dans la meilleure qualité possible, eu égard au caractère patrimonial de ces fonds publiés au XIX e , les ebooks de Collection XIX sont proposés dans le format ePub3 pour rendre ces ouvrages accessibles au plus grand nombre, sur tous les supports de lecture.
Les aérostats, (P. 19.)
Ernest Soulange
Inventions et Découvertes
Les curieuses origines
BUT DE CE LIVRE
Les enfants ont tous les jours sous les yeux une foule d’objets dont il faut bien leur expliquer l’usage : l’enfance est de sa nature si curieuse, si avide de se rendre compte de tout ce qu’elle voit, de tout ce qui l’entoure ! On satisfait communément à cet instinct insatiable de curiosité, et l’on a raison ; mais alors qu’on lui fait admirer les propriétés de tant d’inventions précieuses et de découvertes utiles, il manque, le plus souvent, quelque chose de bien essentiel à ces petits enseignements : c’est de faire connaître en même temps l’origine et l’histoire de toutes ces choses.
C’est donc pour venir en aide aux familles, dont la mémoire ou la patience pourrait être quelquefois en défaut, et pour fournir aux enfants un aliment toujours récréatif et profitable à leur désir de savoir et d’apprendre, que nous avons eu la pensée de ce petit livre, véritable memento qu’ils pourront constamment étudier ou consulter au besoin, et qui de bonne heure meublera leur tête de faits curieux, d’idées positives.
Sous sa forme modeste, ce livre est le fruit de nombreuses recherches ; nous nous sommes appuyé, en mainte occasion, des travaux et de l’autorité d’hommes bien connus dans la science, tels que MM. Bonafoux, Collet, Darnis, Jacob, de Moléon, Ollife, Redding, Poiteau, Simon (de Nantes), Stouvenel, Virlet, etc. etc. C’est surtout lorsqu’on parle aux enfants qu’il faut s’efforcer d’être toujours dans le vrai, en puisant aux bonnes sources.
INTRODUCTION
ABEILLES. — La Fable prétend que le berger Aristée, fils d’Apollon et de la nymphe Cyrène, apprit le premier aux Grecs l’art d’élever les abeilles, de les rassembler dans les ruches, et de tirer parti de leur miel.
ABRICOTIER. — Il est originaire d’Arménie. Aussi les botanistes l’appellent-ils en latin armeniaca.
ACAJOU. — Ce bois, qu’on tire des Indes, n’est connu en Europe que depuis le commencement du dernier siècle.
AIGUILLES. — On en doit l’invention à une femme grecque : jusque-là on faisait usage d’os pointus, d’épines, d’arêtes de poisson.
AIRAIN. — Avant que le fer fût connu, les hommes employaient fréquemment ce métal, alliage de cuivre avec plusieurs autres substances métalliques, notamment avec le plomb et l’étain ; ils en faisaient des vases, des armes, des faucilles, des haches, des couteaux et même des miroirs.
ALCÔVE. — On croit que la première idée en vient d’Orient ; car le mot alcôve dérive du mot arabe el kauf, qui signifie lieu où l’on dort.
ALMANACH. — Nos ancêtres traçaient le cours des lunes pour toute l’année sur un morceau de bois qu’ils appelaient al monagt ; telle est, dit-on, l’origine des almanachs. D’autres auteurs, avec plus de raison, tirent ce mot de l’arabe al manach, qui signifie le comput, les Arabes ayant cultivé de bonne heure l’astronomie.
ALPHABET. — Les Égyptiens, les Chaldéens et les Phéniciens se disputent l’honneur d’avoir inventé l’écriture alphabétique. C’est le Phénicien Cadmus, 1580 avant Jésus-Christ, qui aurait apporté en Grèce l’alphabet et l’art d’écrire. Tout le monde connaît les beaux vers qui lui attribuent cet honneur :

C’est de lui que nous vient cet art ingénieux De peindre la parole et de parler aux yeux, Et par les sons divers de figures tracées, Donner de la couleur et du corps aux pensées.
AMADOU. — Cette substance spongieuse est fournie par la partie interne d’une espèce do champignon appelé agaric du chêne ou amadouvier. Pour en faire de l’amadou propre à allumer le feu, on l’imprègne d’une dissolution de nitrate de potasse ou salpêtre, et on la fait sécher. L’amadou a la propriété bienfaisante d’arrêter les hémorragies. Cet emploi était connu des anciens ; longtemps négligé, il a été renouvelé, à la fin du siècle dernier, par un nommé Brossard.
ANCRES DE VAISSEAU. — Midas, roi do Phrygie, passe pour les avoir inventées. On avait employé jusque-là, pour arrêter les vaisseaux, do grosses pierres, des paniers, des sacs remplis de sable et attachés à des cordes, qu’on descendait dans la mer.
ARC. — L’usage de celle arme paraît remonter à la plus haute antiquité. Les Perses apprirent des Mèdes à manier l’arc et le javelot : les anciens attribuaient l’invention de l’arc à Apollon.
ARDOISE. — Cette substance minérale, assez abondante, et dont l’usage est aujourd’hui fort répandu, n’était pas connue des anciens. Les premières ardoises furent retirées, dit-on, du pays d’ Ardy, en Irlande. Selon d’autres, ce mot dérive du celtique ard, pierre.
ART DE LUSTRER LA SOIE, — Octavio Mey avait vu une fortune de plusieurs millions s’engloutir dans son commerce. Un jour qu’il rêvait, en se promenant sur les bords de la Saône, au moyen do réparer ses malheurs, il broyait, dans son désespoir, quelques brins de soie entre ses dents. Cette action donna à la soie un lustre inaccoutumé. Octavio Mey conçut aussitôt l’application d’un procédé mécanique qui fit acquérir à la soie le brillant qu’on lui connaît.
ASPERGE. — Elle nous vient d’Asie. Elle croît naturellement dans certains terrains sablonneux. On l’a cultivée pour la première fois, en France, vers l’an 1608.
BAINS. — Les Orientaux sont les premiers qui construisirent des édifices à l’usage des bains. Les Grecs suivirent cet exemple, et les Romains introduisirent à leur tour l’usage des bains dans les Gaules.
BAÏONNETTE. — Cette arme, dont l’auteur est resté inconnu, fut inventée à Bayonne, comme l’indique son nom ; en 1640, on adapta les baïonnettes au bout des canons des mousquets.
BALANCES. — L’invention des balances est si ancienne, qu’il en existait du temps d’Abraham.
BALCONS. — C’est un certain Menius qui le premier fit construire, à Rome, des balcons chez lui.
BANQUES. — Ce mot vient du mot italien banco, qui signifie banc. Un banc était anciennement établi sur les marchés des villes de commerce d’Italie pour l’échange des monnaies. Chaque négociant avait le sien ; quand ses affaires avaient mal tourné, son banc était cassé (banco rollo ) ; de là l’origine du mot français banqueroute.
BAROMÈTRE. — Cet instrument, qui sert à marquer les variations de la pression atmosphérique, a été inventé, en 1643, par Torricelli, disciple de Galilée.
BAS. — Henri II porta, en 1539, les premiers bas de soie tricotés qu’on ait vus en Franco. Le métier à bas, inventé chez nous, fut transporté en Angleterre, puis réintroduit, en 1656, par un Français nommé Hindres. Le perfectionnement de ce métier ne date que de 1808.
BATEAUX EN MÉTAL. — C’est une invention toute récente. Le premier bateau en métal qui ait paru sur la Seine est l’ Aaron-Manby ; déjà les Anglais avaient fait l’essai de ce genre de bateau pour l’expédition des frères Lander en Afrique.
BERLINE. — La première de ces voitures, dont l’inventeur n’est pas connu, se fit à Berlin.
BEURRE. — Les Grecs en faisaient usage ; les Romains en doivent la connaissance aux Germains. Primitivement on ne s’en servait que comme topique pour les plaies.
BIÈRE. — Cette boisson était celle de la plus grande partie des habitants de l’ancienne Egypte. Osiris passa

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