Fraternité Matin n°16501 - Vendredi 20 Décembre 2019
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Fraternité Matin n°16501 - Vendredi 20 Décembre 2019 , magazine presse

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Date de parution 20 décembre 2019
Langue Français
Poids de l'ouvrage 9 Mo

Extrait

Vendredi 20 décembre 2019 / N° 16 501 www.fratmat.info / FratMat Mobile #129# (orangeCi) Prix: 300 Fcfa • Cedeao : 450 Fcfa • France: 1,70 € PREMIER QUOTIDIEN IVOIRIEN D’INFORMATIONS GÉNÉRALES
Visite ofcielle du Président
français en Côte d’Ivoire Akwaba Macron ! Les grandes étapes d’un séjour de 72 heures. P. 6
Bouaké Fofana, directeur général
“ 2020, l’année de la renaissance de la Sicogi ” P. 16
Enseignement supérieur
PHOTO : MARCEL BÉNIÉ Gon Coulibaly lance les travaux de l’université de Bondoukou PP. 10 -11  Des logements prévus pour les enseignants-chercheurs, le personnel et les responsables
Forum Fraternité Matin - Geppao
Les experts rééchissentsur PP. 2 à 4 l’opérationnalisation de la Zleca La rencontre de haut niveau prend n ce soir au Cesec au Plateau
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Nation
Vendredi 20 décembre 2019
Forum international Fraternité Matin / Geppao La Zone de libre-échange continentale africaine au cœur des débats
De nombreux experts du monde sont réunis à Abidjan pendant deux jours pour réfléchir sur les enjeux du projet. e ministre de la Com-prend part aux échanges.Dandinou du Burkina Faso munication et desPlusieurs panels sont audélivré par Adama Coulibaly, Médias, Sidi Tiémoko son directeur de Cabinet qui menu des échanges, notam-rumLinternational organisé par pas endiguées – constitue-Zlecaf : acquis et dés ‘’, ‘’Les Touré, a procédé hierl’a représenté. « Les actions ment sur les thèmes ‘’ Du pa-à l’ouverture du Fo-terroristes – si elles ne sontnafricanisme historique à la le Groupe Fraternité Matin et ront un frein dans le dérou- replis identitaires (micro-na-le Groupement des éditeurstionalisme, populisme, préfé-lé de la Zlecaf. Le combat de presse publique d’Afriquecontre le terrorisme appellerence nationale, xénophobie) de l’Ouest (Geppao) au siège donc à un sursaut collectif : une menace pour l’intégra-du Conseil économique,», a déclaré Adama Couli- tion africaine et la Zlecaf. social, environnemental et baly. Le directeur de Cabi- Des discussions porteront culturel (Cesec) au Plateau. net du ministère burkinabé également sur les thèmes Le thème principal du Forumde la Communication et des‘’, « La Zlecaf et les dés du est ‘’ Entre replis identitaires Relations avec le Parlement commerce intra-africain : et panafricanisme, quelles a aussi rappelé que « la pé-entre tensions sécuritaires et perspectives pour la Zlecaf ?riode des micro États a tiré sadés logistiques’’, ‘’ La Zlecaf ’’. Co-présidant la cérémonie révérence depuis belle luretteet les questions monétaires avec son homologue burki- ». « Pour aller vite, on va seul. et nancières. Quel avenir nabé Rémis Fulgance Dan- Mais pour arriver, il faut aller pour la Zone Franc Cfa ?’’ et djinou, en charge de la Com-ensemble », a-t-il lancé. ‘’ Les perspectives de la Zle-munication et des RelationsUne rencontre de haut niveau caf. Comment réussir les pro-avec le Parlement, Sidi Touré De nombreux experts dont chaines étapes’’. Les partici-a rappelé le fort engagement d’anciens ministres africainspants plancheront aussi sur de la Côte d’Ivoire dans leprennent part à la rencontre‘’ Le secteur privé africain : processus de mise en routede deux jours. Ce sont no- quelles synergies pour trans-Le ministre Sidi Touré et l’ensemble des participants ont félicité le Groupe Fraternité de la Zlecaf. «Cette ambitiontamment, Ablassé Oué- former le potentiel africain en Matin et le Geppao.(PH: DR) continentale portée par 44draogo, économiste, ancienréalités effectives’’ et ‘’ Un Chefs d’État est égalementministre des Affaires étran- cas d’école : la résurgence pas sans dés, dès lors queharmonisation des compé-jeu global est de mener des celle de la Côte d’Ivoire vou-de l’idéologie de l’ivoirité etgères du Burkina Faso et la libre-circulation des per- politiques qui conduisent à tences et une amélioration lue par le Président de la Ré-ex-directeur général adjoint son potentiel destructeur sur sonnes et des biens devientla nécessaire conjugaisonstructurante des infrastruc-publique, Alassane Ouattarade l’Organisation mondialela cohésion nationale et la une réalité. Le porte-parole des différences tant sociales tures. Mais aussi dans plus qui, dès mars 2018, a adhé-construction d’une commu-du commerce (Omc). Mais du gouvernement ivoirien a qu’économiques, an de d’innovations dans la produc-ré totalement à ce projet», aégalement Abdoulaye Bathily, nauté africaine ‘’. En outre, expliqué que ces difcultés créer un cercle vertueux qui tion en Afrique. Sidi Touré n’a déclaré le ministre de la Com- ancien ministre du Sénégal etune conversation des direc-résident notamment dansminimisera les éventuels dif-pas manqué de joindre aux munication et des Médias.ancien Représentant spécial teurs généraux des organes « les légitimes inquiétudescultés liées à l’existence de dés à relever par Zlecaf la du Secrétaire général desde presse publique d’Afrique des populations et des déci-la Zlecaf. Pour le ministre dequestion centrale de la stabili-Des dés à surmonter …Nations unies et son compa-de l’Ouest (Geppao) est pré-deurs quant à la protectionla Communication et des Mé-té des États africains. triote Cheikh Tidiane Gadio,vue avant la n du Forum. des économies et des mar-Cette exigence au dévelop-dias, c’est la condition sine Sidi Touré a toutefois sou-anciennement en charge de chés. Et bien entendu duqua non à un refoulement dupement du continent a consti-ligné que la mise en placela diplomatie au pays de laABOUBAKAR BAMBA modèle social et même detué la trame du message durepli identitaire par les popu- d’une zone de libre-échange Térenga. L’ancien ministre la culturelations. Cela passe par une ». Selon lui, l’en- ministre Remis Fulgance de cette envergure ne se fait Cornélius Aïdam du Togo
Les médias africains invités à promouvoir le projet ’initiative de l’organi-autoroutes de l’informationtitutions qu’il dirige à pour-sation du Forum par leque nous avons bâties ensuivre les actions en faveur Groupe Fraternité MatinAfrique par des contenusde la promotion de la Zlecaf. L et le Groupement des édi-qui soient socialement utiles,Sans oublier d’exprimer sa teurs de presse publiqueculturellement diversiïés etgratitude à l’ensemble des d’Afrique de l’Ouest (Geppao)économiquement viables, ceparticipants. «J’aimerais a été saluée par l’ensemblesont d’autres qui vont les uti- vous dire inïniment merci. des intervenants. Mais Ous-liser», a fait savoir Oussey-Merci d’avoir – pour certains seynou Dieng, directeur de la nou Dieng. Surtout que lesd’entre vous – parcouru des communication représentantpays africains disposent desmilliers de km pour être à le ministre sénégalais de lainfrastructures nécessaires ànos côtés. C’est un témoi-Communication, des Télé-la gestion de l’information engnage éclatant de l’estime communications, des Postesgénéral et des questions deque vous portez au Groupe et de l’Économie numérique, développement économiqueFraternité Matin et à la Côte Abdoulaye Diop, a tenu à et nancier en particulier. Àd’Ivoire. Ainsi qu’au Geppao. souligner la place des médias en croire le directeur de laC’est aussi une manifesta-du continent dans la promo- communication du Sénégal,tion supplémentaire de l’inté-tion de la Zlecaf. Oussey-outre le rapprochement desrêt que vous portez au sujet nou Dieng a invité les autres peuples, « les médias jouentqui nous rassemble», a-t-il médias à emboîter le pas au également un rôle importantdéclaré. D’autant plus que la Groupe Fraternité Matin et au dans l’accompagnement de Zlecaf est un vieux rêve qui Geppao, avant que des struc- la Zlecaf ». C’est en celasemble se réaliser pour les Le directeur général de la Snpeci, Venance Konan, a réitéré l’engagement de Fraternité tures de communicationspanafricanistesque Venance Konan, Dg du Matin et des autres publications du groupe à promouvoir la Zlecaf.(PH: DADIÉ VÉRONIQUE) étrangères ne s’emparent Groupe Fraternité Matin et de ce chantier. D’autant plusprésident du Geppao, a ré-A. BAMBA l’information s’installent suraux questions économiqueslon lui. «Si nous n’utilisons que des multinationales deitéré l’engagement des ins-le continent pour s’intéresser et nancières en Afrique, se-pas les infrastructures et les
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N ation
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Alpha Barry, ministre burkinabé des Affaires étrangères et de la Coopération: « Nous avons tout à gagner avec l’ouverture des frontières » ’est au chef de passer dans sa commu-des économies africaines,sance. Alors qu’elles sont la diplomatie dule nancement des enconfrontées actuellement à nication. Le conférencier -la tâCche de prononcer latégration, le 21 mars 2018Toute chose qui permettra production. L’amélioration Burkina Faso, a indiqué que« l’Afriquetreprises, de l’innovation.des tarifs moyens de 6,1 % Alpha Barry,a fait un pas de géant, unde taxes douanières quandÀ cela s’ajoute une réo-qu’est revenupas historique vers son in-elles exportent en Afrique.rientation des facteurs de conférence inaugurale quilors du Sommet extraor-à l’économie africaine de de la sécurité alimentaire a eu pour thème ‘’ La Zle-dinaire de l’Ua à Kigali augrâce à la facilitation descroître deux fois plus vite caf, une réponse pertinenteRwanda, lorsque 44 paysque celle des pays déve-échanges de denrées de aux problèmes contempo-ont signé l’accord instituantconsommation gure parmiloppés, s’est réjoui Alpha rains de l’Afrique ‘’ lors dela Zlecaf qui commenceraBarry. En plus, les projec-les avantages de la Zlecaf la présente édition du Fo-ses activités en juillet 2020tions de la Communautéque le chef de la diplomatie rum international Fraternité». L’espérance que le mi-économique des Nationsburkinabé a souhaité mettre Matin / Geppao.« Si nousnistre des Affaires étran-en exergue. Relativementunies pour l’Afrique (Cea) arrivons à nous en sortirgères du Burkina Faso aà d’éventuelles pertes deindiquent que la Zlecaf avec l’ouverture des mar-partagée repose notam-fera accroître le commerce ressources douanières pour chés au niveau de la Com-intra-africain de 52,3 % certains pays, Alpha Barryment sur des perspectives munauté économique despositives qui indiquent queen éliminant les droits des’est félicité de ce que le États de l’Afrique de lOuestfort d’un marché de 1,2 mil-douane à l’importation, se- démantèlement tarifaire de (Cedeao), il n’y a pas de7 % des produits sera reliard d’habitants et 26 % de lon le conférencier. Et que -raison que ce ne soit pasla population mondiale entardé de 13 ans, à compterce chiffre pourrait doubler le cas dans le cadre de laâge de travailler, la Zlecaf si les obstacles non-tari-de cinq ans après l’entrée Zlecaf. Nous avons tout àfaires sont levés. Sans ouéliminera progressivement -en vigueur de la Zlecaf. Et gagner avec cette ouver-les droits de douane surblier l’impact que cette ou-3 % des produits à exclure ture des frontières». C’est le commerce intra-africain. verture des marchés auradu démantèlement tarifaire le message d’espoir qu’Al- Permettant ainsi aux en-sur l’industrialisation et la gocier plus facilement sur aux besoins du marché ABOUBAKAR BAMBA pha Barry a souhaité fairetreprises africaines de né-transformation structurelle le continent et de répondre africain en pleine crois-
• Des experts africains prônent le panafricanisme
u panafricanisme histo-rique à la zone de libre-échange continentale D africaine : acquis et déîs ». Il n’y avait pas meilleure tribune que celle du forum international sur la Zle-caf qui se tient du 19 au 20 décembre au Conseil écono-mique, social, environnemen-tal et culturel, au Plateau pour débattre de cette thématique. Le média de service public, Fraternité Matin et le Grou-pement des éditeurs de la presse publique de l’Afrique de l’Ouest en ont eu l’ini-tiative, dans le cadre de la commémoration des 55 ans de la plus grande entreprise de presse d’Afrique franco-phone, qui se tient du 9 au 20 décembre. A travers un panel animé par plusieurs experts africains dont Ablassé Oué-draogo, économiste et par ailleurs ancien ministre des Affaires étrangères du Burki-na Faso; Abdoulaye Bathily, ancien ministre du Sénégal; Cornéluis Aïdam, ancien mi-nistre du Togo; Gilles Yapi, analyste politique et écono-miste; Dr Moritié Camara, maître de conférences de l’histoire des relations inter-nationales. Selon Ablassé Ouédraogo, le continent africain a fait des progrès remarquables en matière de développement économique. Toutefois, re-
Les panélistes ont instruit les participants.(PH: DADIÉ VÉRONIQUE)
connaît-il, de nombreux dés restent à relever pour que l’Afrique atteigne ses objec-tifs. Pour y arriver, les États africains doivent impérative-ment s’unir, suggère l’homme politique du Faso. C’est en cela qu’il a salué George Padmore, une des grandes gures du panafricanisme,
mouvement politique qui promeut l’indépendance du continent africain et prône lasolidarité entre les Africains d’une part et les personnes d’ascendance africaine, d’autre part. Tout en saluant cette idéolo-gie qui date des années d’in-dépendance de beaucoup de pays du continent, l’ancien
ministre du Sénégal recon-naît que le panafricanisme demeure encore un rêve pour les États africains.« L’Afrique doit changer; l’Afrique a be-soin d’un avenir meilleur, d’unité. Nous avons beau-coup d’opportunités, mais il n’y a pas de leadership véri-table »Pour, a-t-il déploré. lui, la Zelcaf vient donc à point
nommé d’autant plus qu’elle vise à booster de manière signicative le commerce in-tra-africain et à utiliser plus efcacement, en tant que mo-teur de la croissance durable, la voix de l’Afrique. Abdoulaye Bathily, quant à lui, a déploré l’absence d’une volonté politique des États
africains dans l’application des accords signés.« A sa création, le Nepad était un accord historique, mais où en sommes-nous du Népad, aujourd’hui ? Il a été trans-formé en une simple agence de l’Union africaine », s’en est-il désolé. Puis de soutenir que les pays africains doivent s’unir pour faire du panafri-canisme une réalité tangible telle que voulue par les pères fondateurs. Et cela passe iné-luctablement par le respect des engagements. Il est rejoint en cela par Gilles Yapi qui afrme :« Les traités et lois signés ne produisent pas de résultats escomptés. Ce qui va créer la différence et contribuer à la croissance du commerce intra africain pour un début de l’application effective de la Zlecaf par les États africains ». Non sans indiquer que cet accord conti-nental contribuera à l’amélio-ration des conditions de vie des populations et surtout ré-glera les questions épineuses de l’emploi et de la sécurité dans tout le continent. De son côté, Cornéluis Aïdam a appelé à une implication des parlementaires, tout en les exhortant à porter et dé-fendre des projets du pa-nafricanisme à l’Assemblée
ÉMÉLINE AMANGOUA
N ation 4 Vendredi 20 décembre 2019 • Le concept d’ivoirité divise toujours a résurgence des dis-d’un panafricanisme éclairé. xénophobie, à l’exclusion. cours à relent xéno-D’ailleurs, dressant son his-En dépit des désagréments phobe inquiète bien torique, le professeur Boa qu’elle a pu créer dans l’his-L d’observateurs de la vie Thiémélé Ramsès dira que toire de la Côte d’Ivoire, l’his-politique ivoirienne.« Bédié n’a pas créé l’ivoiri-torien Arthur Banga estime Sur le concept d’ivoirité, leté. Ce mot apparaît pour laque l’ivoirité mérite intérêt. débat n’est pas clos. Hier,première fois en 1974 dans« N’ayons pas peur de nous dans l’enceinte du ConseilFraternité Matin où Niango- interroger sur notre identité. économique, social, environ-ran Porquet s’interrogeait Si nous avons peur d’en par-nemental et culturel (Cesec)sur ce que la Côte d’Ivoireler et de promouvoir ce que au Plateau, Yacouba Konaténous avons de spéciîque,devait apporter à l’Afrique et (philosophe), Boa Thiéméléau monde sur le plan cultu- nous serons broyés », a-t-il Ramsès (philosophe), Ve-rel ».Il précise toutefois quealerté. nance Konan (journaliste c’est en 1995 que le candidatCe panel qui avait pour et Dg de Faternité matin), du Pdci-Rda à l’élection pré-thème,« Un cas d’école : Oumou Dosso (docteur en sidentielle (Bédié) intègrerala résurgence de l’idéologie philosophie) et Arthur Ban-ce concept à son projet po-de l’ivoirité et son potentiel ga (historien) ont donné leurlitique. Ce qui contribueradestructeur sur la cohésion perception et leur compré-à exacerber les tensionsnationale et la construction hension. Il en ressort que lepolitiques et sociales ded’une communauté afri-concept d’ivoirité n’est pas l’époque au point que pourcaine»dans le intervient mauvais en soi, mais c’est Oumou Dosso,« l’ivoirité estcadre du forum international son utilisation à des nsun problème pour la CôteLes participants ont immortalisé leur passage à ce panel consacré au concept de l’ivoirité.qu’organise le groupe Frater-d’exclusion et xénophobed’Ivoire »,afrme-t-elle. Une(Photo : DADIÉ VÉRONIQUE)nité Matin pour commémorer qui pose problème. En ef- position que partage le pro-ses 55 ans. ce concept d’ivoirité et a ditcommunautés.des gens ont été chassés du« Personne fet, prise dans son accep-fesseur Yacouba Konaté, manifester une certaine mé-n’est contre l’ivoirité danspays », a-t-il laissé entendre, tion culturelle, l’ivoirité est pour qui l’ivoirité a catégori-FRANCIS KOUAMÉ ance à son égard. Et à pro-son acception culturelle,avant d’indiquer que l’utilisa-salutaire dans la mesuresé les populations, certaines pos de ces désagréments,mais à cause de l’ivoirité,tion de ce mot renvoie à la où elle traduit une volonté se sentant plus ivoiriennes Venance Konan a rappelé de construction de l’identité que d’autres. Le secrétaire plusieurs faits marquants ivoirienne dans la perspec-général de la grande chan-laissant croire que l’ivoirité tive d’en faire un maillon decellerie a insisté sur les dé-était dirigé contre certaines l’identité africaine, véhiculesagréments engendrés par • Voici les freins sous toutes ses formes a Zleca et les dés duînancière proîte même aud’opportunités en Afrique commerce intra-africainsubsaharienne. Mais tant terrorisme. Certains gouver-• Habi Mahamadou Salissou, ministre: entre tensions sécuri-que le secteur privé africain nants utilisent le terrorisme de la Communication du NigerL taires et dés logistiquesne s’y engagera pas, on ne comme prétexte pour justi-». C’est le thème du pa-pourra jamais réussir le com-îer leur mauvaise gouver-nel 4, qui avait comme pané-merce intra-africain. L’enga- nance». Youssouf Carius, listes Gérard Amangoua,gement et le développementCeo du Fonds d’investisse-directeur général adjoint dedu secteur privé s’impose.ment Pulsar Investment Abi-«Nous devons fonder notre Afrique»l’Association de promotionIl faut faire la promotiondjan, a estimé, quant-à-lui, des exportations de Côtedes produits locaux, à forteque cette question relève ous devons fonder d’Ivoire, Jean-Michel La-valeur ajoutée. Il faut trou-simplement de la volonté po-notre Afrique. Les Afri-voizard, ancien ofcier desver des chaînes de valeurlitique.« L’Afrique sub-saha-cains en général et les forces spéciales françaises,régionales. Il faut faire unerienne dispose d’énormes Npanafricaine Aris, Youssoufcomparatifs »,afrmé. a-t-il la volonté politique ne suivra jeunes en particulierprésident de la compagniecartographie des avantages potentialités. Mais tant que sont en train de com-prendre que nous devons Carius, Ceo du Fonds d’in-Jean-Michel Lavoizard, Pré-pas, elle ne pourra jamais bâtir nos nations. Si des vestissement Pulsar Investde la compagnie pa-- sident développer le commerce in-concepts n’ont pu le réussir, ment, Abidjan. La conférence nafricaine ARIS a, pour satra-africain. Il faut de la vo-la Zlecaf doit pouvoir le fairede haut niveau a été pro-part, indiqué que l’insécuritélonté politique pour installer », a souhaité le ministre de noncée par M. Touré Wao- sous toutes ses formes estles infrastructures et la lo-la Communication du Niger, ti Seydou, directeur de lale plus gros obstacle au dé-gistique. Il faut de la volonté Coopération internationale et veloppement du commercepolitique pour lever toutes Habi Mahamadou Salissou, sous-régionale au ministère intra-africain, et partant aules barrières. Les dirigeants hier, à l’occasion du Forum du Commerce et de l’Indus-développement de l’Afriqueafricains doivent voir leurs international organisé par le trie, par ailleurs, négociateur sub-saharienne.voisins comme des alliés et« Quand groupe Fraternité Matin et en chef de la Zleca pour laon parle d’insécurité, il nenon des adversaires », a-t-il le Groupement des éditeurs Côte d’Ivoire. La modérationfaut pas se focaliser uni-afrmé. de presse publique d’Afrique étant revenue à Mme Yvettequement sur le terrorisme.Pour sa part, le négociateur (Geppao). Sur le thème« Ngwevilo Rékangalt, avo-Car, l’insécurité s’exprimeen chef de la Zleca pour la Entre replis identitaires et cate au Gabon. Ce thème ade plusieurs manières enCôte d’Ivoire a indiqué que panafricanisme, quelle pers-permis aux différents pané-Afrique sub-saharienne. No-l’Afrique sub-saharienne pective pour la Zlecaf ». listes d’exprimer leur pointtamment, l’insécurité légale,peut arriver un jour à dé- Selon l’émissaire d’Issou-de vue sur ce qu’ils consi-juridique, transactionnelle,velopper le commerce in-fou Mahamadou, Président dèrent comme étant un freinsanitaire, foncière, environ-tra-africain. Mais, il a insisté du Niger, cet accord (Zlecaf) au développement du com-nementale, le climat des af-sur la nécessité de relever est une opportunité pour les merce entre pays africain. Ilsfaires, la contrebande, la cor-les dés de sécurité et d’in-économies africaines.« Le ont évoqué notamment lesruption, les blanchiments defrastructures.« Si ces ques-commerce intra- africain se questions d’insécurité souscapitaux, les détournementstions trouvent une solution, situe autour de 14% à 17%.toutes ses formes, la volon-cela va booster inévitable-de fonds. Beaucoup de pro- sein de l’Organisation mon-Elle œuvrera à donner plus Il est très faible en comparai-té politique des gouvernants,jets tournent au cauchemarment l’économie des pays diale du commerce (Omc),d’opportunités aux jeunes et son du niveau de commercele manque d’infrastruc-du fait de ces types d’insé»- africains , a-t-il soutenu. elle se donnera les moyensà lutter contre l’immigration intra-régional notamment entures et de logistiques, lecurité. Et toutes ces formesCe panel a également en-de l’avoir en s’intégrant etirrégulière », a déclaré Habi manque d’engagement dud’insécurité tuent plus queregistré l’intervention de Asie, Amérique Latine et Eu-créant un marché unique. Mahamadou Salissou , face secteur privé. Pour Gérardle terrorisme », a-t-il relevé.l’assistance, qui a insisté rope », afrme-t-il. «La Zlecaf n’est qu’un outilà un auditoire composé d’ex-Amagoua, l’engagement duAvant de poursuivre:« Lesnotamment sur les questions S’appuyant sur les propos de développement et per-perts, étudiants et de parte-secteur privé africain dansopportunités sont évidentes.sécuritaires et la volonté po-du Président de la Répu-sonne ne peut reprocher ànaires au développement le commerce intra-africainLa question de la gouver-litique des États blique du Niger, le ministre l’Afrique de créer les condi-est incontournable sur cettenance est donc essentielle. a fait remarquer que ce que tions pour un meilleur avenir question.« Il y a beaucoup La criminalité économique et CASIMIR DJEZOU ÉMELINE P. AMANGOUA l’Afrique ne peut obtenir au de ses femmes et jeunes.
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