Le dossier Zombies de Sciences et Avenir
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Description

Parue en 2009 dans Infectious Disease Modelling Research, épidémiologie cette équation montre comment se propagerait une épidémie de zombies. Les courbes indiquent qu’ils prennent rapidement le dessus (ligne rouge) sur la population humaine susceptible d’être infectée (ligne bleue). Outre la pressse scientifique, des institutions anglo-saxonnes aussi éminentes que l es zombies la « Smithsonian » ou l’« Association nationale des enseignants en science (NSTA) » se sont emparées du sujet. à l’assaut de la science L’engouement pour les morts-vivants a contaminé la science. Ils sont devenus des modèles d’étude pour l’épidémiologie, la neurobiologie et la virologie. Sauve qui peut ! Les zombies War Z, où Brad Pitt devra faire Humain Zombieattaquent ! En premier lieu, gar- face à une invasion mondiale. La Gyrus cingulaire der son calme et préparer un kit littérature n’est pas en reste de survie : de l’eau, de la nourri- avec les succès phénoménaux ture, des médicaments, un cou- de la bande dessinée Walking Hippocampe teau, du ruban adhésif, une Dead créée en 2003 et de son radio à piles, quelques produits adaptation en série télé en 2010. Gyrus sanitaires comme de l’eau de Même la France s’y met avec la parahippocampiqueJavel, du savon, des vêtements diffusion sur Canal plus en de rechange et une trousse de novembre 2012 des Revenants Cortex pariétal premiers secours. Ensuite, choi- postérieur (lire p. 96).

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Publié le 02 juillet 2013
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Langue Français

Extrait

68  ScienceS e tvAneri- f véir 2er3é01égrvéf rei3102cien - Set AceS r evinneog96’L pntmeues ler ouiv-strom a stnav éals icoctnmanis sont dence. Ilm selèdoneved su pder ou destu’éig,eoioldimé’lpélogiobioneur la igoloriv al te eeu pui qveau Se.attaneuq ! tp nE! t s Lembzos ied-res noc laeme remier lieu, garrus ed ted : eivarépprt kin uert-ruruirsem ,ed au, l’ea node lu dbaru-touu,ea ,stc nucidénemailes, quadio à p,fu enr ndaéhismeom cesirtanisa stiudorp seuqle, deavondu sel,  va ued’laed e dseusroieempre uoces srusnE srtemes vêde rnts gn eceahent teu ou-vpos turs ou selbmem serl edite, choi-sir unp iotnd eerdnzeal tnarud érapéspl, isu teui fc sa euaimll aafait serl’on où avé’tauciaréd er ponçoern ior caedt uoetnafiei r un itin urgencetne esematnffarlos,ts ccris le siob elelov sedà,é dite tron c…écanir oaffrlede chair humainebmoz seiaffa sémes dng os les demai en téesdécité éno tno stidaanmmcores e non te iu  us de cons centre  ,elffcieisltrs oèsneerdet etistn rus el esside d ban uneuq eogigépadén ees creriéc durpone nei sepaté éri-caintrôle amdaei,sq d sem lae êmitéd oui mntretste sed éop s saporul o’,sà du rdre ! our sec sianammocers ontidaen-gurd’et-nud ,nu eniavsion de morts-vitnav’n siatéap t es,n’t t esu-to ,nagaruo ,noitandno i :esquhioplaeéd céçanoenf c , etémieépid à éuaebv netiréqulit en scepp’ac tasartuttaoisnutres sicoup d’atoe strentmeletatlusér e ud a taces érandes saésd pée psl ser ouirfa« e sspa te rttaitcap evde prévention Lreu nemssga e »leiaLa n iondmoerute’n til aréta faire itt devreni vnsaafecà u ceenci slae dut dar ùo ,Z raWes bli-a pu  lsaas à’lei sozbmos eda natpanoitn erisétée eléW laikgnD ae drcéée en  et dnémonéhpl ed uae ndbaa éeinssdesae tsp ts e ner lesaveccès sucoveitnu atni s 96) erlire p. nane( stsed veR e br nenemovul slap  nas rusioniffula dvec a tem ’s ecnara lmeê n l’qam univers silttréiaer sede-rtntme’é ddetuseforues ua apédez Lingu, preiva tnpet monooimeom scrdée l engis npmet sedrnier, iillet deese nuuqbécéio, alle« on réntavnois-titn élune s d’upeur la tserliulib ez mo àsemiou suspln e sulp ed étéicootnérla tec -oité du uébec à merp reilloceuqogaorsaniurteu dsez rul seq moiberna intal stioném al sn eloportst’e suidau en tuon o smoz seiblet cls niurenssocpmerdnsép uo rgoisse cre l’ant .eniaropmetnone uesmmsos ou nirlbt reéiéts cosséengoint aemene uec tolnieog’u elle en tîamrise pas et l’eodneremtns coainoi ul ttue gus emê .eosrep isne lnne rendes pésira ul seueiostue qes lerrdoba ruop elbainé ind-rêtinté un fftenee ne testnioocgilo, ie sderiv goloeigoed ,eurobiolie, de nédimlogosnd é’ipl ruop tb-moz segre ltcuanssdian àecna tc eq euien… » tonn d’érc st-aéseruérp ace émadueiqe lamene tals hprèies contamine ég .eLibsez mo eeddiqus inurbes coegaporp es tnemmmidépi éne uitra sl(gieneld seussur la rouge) p slnner tnei’uqmede ntt enpira p.rvie Pa )ne2 ur eadsn00 9e doue oposilphril( eihetni’l esearch, cette éqauitnom nort eocnf Itiecs ouseDi esaedoMnilleR g scis en (ence sne eedantnesgi desrépat.esuu es » )me tnos la « mithsoniisé imentnseq euatcin iotinaalon» na uo «’lossd seuq,eitiicnese sressla ptre sua sennoasolgans ontitutins itpbield ens suecon humaipopulati)eueu .ngillb ecte (éetr’êine ap etro,)latéirém mne uni ureoine tuqmeru t àoce (htermcampippo rapd nuciéd til’e teationt un,eni snneisibilét à la douleur (cn ioatinrdoo creelerec( ecirtomngueistise dt), tn elemé agartilen od m loeldar e elè ede zombieote, lnu eiptè ,uort eins rmfoioat snsrueiitacd noec epariétal postércomaipuqeroet  usrepphirapaeibmoepmacoppinumumaiombiainc nirsurieugaluqip.)eppihmacos rurapaheocg (d u’ nrp sigaseître les reconnaà éticapacni en uet) reaiulngciur s( goisnmétoe d’sencl’abe), oinnle seds naét, a mis au pointad el snof atamrn ios deofpr-ses ,nuhpeitsti enin sputiolisééciarevinu’ler étis del el-delahis insies émule é , , à’ltéveti r ainL’iaitaf td tidipaneme estites visé denne napébe t mo, eb tesie lurrutas ruevres elutilisation des osnnses iaens’Lamnterines ler pp eu ruoellaoc r au rienrd hasaec sreicio tend sés rè te euri seibmozsec ruop euq eece noppu le ventu autanto’n e tnviv-stna mestsormaa listid auru adet fonfilm du date , ertnE senéans reièrndes égnsulprueiém scide ensint rmfis arppoers rttaégie Elle a plorol euqie nu’d scecir-eeundra g sadèier ncssnu io aénarlptpocalsnegu aesofonsirpmisivoirre à s Le butr nature rec srp  emenapch’é sesvrdacagrom al ed tnap-urpase st à er eed s e àf cassre ene ti Wden uicneit-apros al ela lrostsem nastvvi eo deomerge a te ,orh’druouèspr, ui e dolgn-sémrtgaseo nt été produits tE r elmhten eem se bls paèspr entirrale de z mo sedifml on, n eesbi  à éssap tse seule anpour la tEl seén edonad’s i aioceva mi cettaerdn
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d’individu à individu. »
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l’uniersité aal uéec*
vogue parmi les chercheurs chiatre à l’école médicale de lca foisr ed um vecteur de la rage

d’mérique du ord ne socié - arvard et auteur de
e Zom
« L’humain rédui
té savante leur est même consa -
bie autopsies
paru en mars
ledsi téee nptraer s
r–ea t gpdioqeu urce e l’lEaubgi rodleeas sliav ift iéèà vere trh êédmméceoè r-s–

t
crée, la ombie esearch , teven chlozman s’est,
ociet qui fédère de nombreu quant à lui, penché sur la neuro -
auteurs de science-fiction – par- biologie du mort-vivant ar le
à sa plus simple
mi lesquels a rooks, scéna - cerveau de ce dernier est fort
damema lcéaoridncitearisô nl(se des) ,
tpraarn samne ttproe upr alr’ alpe tistaundge età lsees
ression »
riste de
World War Z
– autour de singulier out en étant apparem -
exp
comme modèle d’étude conscience, il continue de fonc -
cdeetstsei nbéaen de
spméraéclpraaédrteie ro nàu s u sncoeuo tsre plcloee rt ceaollnnegtlsae g,i dosuen
scientifiques utilisant le zombie ment vidé de toute trace de
D’où vient le zombie ?
etraterrestre mais par la seule Les plus productifs dans ce tionner, selon un mode qui n’ap -
ld’iémmpoonrttraen ce
ne paraît plus si absurde
n peut distinguer deu incar- main de l’homme, responsable domaine sont probablement partient qu’à lui ’appuant sur
d’être prêt
maginons i, demain, les zom -
nations de la créature  l’ori - de sa propre perte ans le deu méricains, les frères les deu principau smptômes
à toute situation
bies débarquaient « pour de
gine, c’est une figure qui naît

cinéma de zombies, non seule - avid et ob adore, scienti - des suets atteints, un dsfonc -
dp’aurr gence,l
cvhraain c»e,s qd’ueenl lreésc hsaeprapieer nt nrèoss
de la condition coloniale en ment, l’homme perd, mais il fiques de formation et fonda - tionnement neuromusculaire
eemp e
frique noire et en aïti Le échoue contre une créature teurs d’une nouvelle discipline, leur conférant cette démarche
une attaque
mot
nvumbi
désigne en ngo- moins forte que lui Le zombie la « nécropologie » ls ont lente, robotique et heurtée
deou…s pzooumbeize lsa.
lmesi nccaelsc, uvlso irdee sn uélllèevse, sà de’n curroéiliree
la un corps sans esprit, tandis nous ressemble phsiquement consacré pas moins de cinq caractéristiques, et une faim
lire (en anglais)
ourcoul La seule solution
que
zan bibi
est au hana, au En ce sens, il figure les limites articles sur leur site à ces

inetinguible de chair humaine,
sur .cdc.
serait de réagir très vite et à
ogo et au énin une « créa- de la condition humaine, la créatures qui les fascinent, s’in - le pschiatre élabore un modèle
go

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