Des joyaux de bois
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Des joyaux de bois

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lles inoformiatiosns die lÕrart dse vivre
Patrimoine Des joyaux de bois Simples maisons de ville ou grandes rÈsidences bourgeoises, les quelques demeures de bois subsistant ‡ Dunkerque constituent de prÈcieux mais fragiles tÈmoins dÕune architecture originale et remarquable nÈe dÕimpÈratifs militaires et dÈfensifs. une des plus importantes ri-ouest de Rosendaël, un quartier dont le pro-plusieurs décennies la phy-chesses architecturales decessus d’urbanisation allait être fortementsionomie des nouvelles villas notre cité est sans nul doutemarqué par la nouvelle réglementation enet contribuer à l’éclectisme teannteLedfalnfiefteunlÕ-edednadrg,IeXriuauloppntmegeloeuqesedsellivadroNudesreras:ssmilpbioyantdaiélséssuaforpdtiegra-constituée par ces quelquesvigueur. Entre 1868 et 1921, date du déclas-architectural de la station vieilles maisons de bois da-sement des fortifications, on vit ainsi appa-balnéaire. Les manoirs néo-e X siècle.Dunker traître une grande variété de constructions engothiques en briques* furent conservé quelques magnifiques exemplairesmeure bourgeoise, chalet de villégiature oucieux chalets de bois. Entre de ces constructions. Le choix du bois com-encore estaminet et guinguette. Après deuxl’avenue About et les rues me matériau de gros œuvre n’a pas été dictéguerres mondiales particulièrement dévasta-Tancrède et Forbin, les archi-par la tradition ou un quelconque engoue-trices, seuls une cinquantaine de ces chefs-tectes lillois Albert Baert et 26ment, mais bien par des impératifs militai-d’œuvre subsistent. Parmi eux, deux sontGeorges Boidin ont ainsi éri-res. Afin d’empêcher l’utilisation de bâti-inscrits à l’inventaire supplémentaire desgé dans les années 1890 huit ments comme points d’appui à une attaquemonuments historiques.imposants chalets qui for-contre les défenses de Dunkerque, placemaient un ensemble très élé-forte de tout premier ordre, un décret parugant et original. Ces villas en 1853 créait autour des remparts des zo-Les chaletsprésentaient en effet une succession d’ouver-nes de servitudes défensives à l’intérieurtures (balcons, logettes…) et des toits et pi-malouins desquelles il était strictement interdit degnons pointus. Les décorations, ornements et construire en « dur ». Toutefois, au-delà desAvec le déplacement des fortifications versfenêtres ouvragées révélaient quant à eux un glacis, les autorités ont toléré l’édificationl’est en 1873, les servitudes militaires furentgoût très prononcé pour la fantaisie. Parmi de maisons en bois, ces dernières pouvantétendues au secteur du casino (Malo-les-les autres créations de nos deux associés fi-être rapidement arasées en cas de siège. AuBains). Les contraintes matérielles liées àgurent les villas des Mouettes et Brise-Folle, cœur de ce périmètre figurait le secteurcette extension allaient influencer durantdeux habitations jumelées, en tout point
Dunkerque Magazine - N∞172 - FÈvrier 2007
1- Depuis 1988, la villa Moscovite est inscrite ‡ lÕinventaire supplÈmentaire des monuments historiques.
2- EntrÈe de lÕavenue About avec ses trois chalets de bois au dÈbut du siËcle dernier.
3- Une des derniËres maisons de bois de la rue Carnot.
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2 tes ces demeures ont disparu, quelques car-de ces habitations, on retrouve les mêmes tes postales datant du début du siècle derniercaractéristiques architecturales et esthé-témoignent encore de l’extrême richesse ar-tiques. Ces constructions de un à deux ni-chitecturale de ces réalisations.veaux sont souvent étroites et alignées, côte à côte, en bordure de rue. Leurs façades sont constituées de bardages de planches de bois Les maisons dedisposées horizontalement, où moulures et autres éléments décoratifs abondent. Quant ville à leurs fenêtres, elles sont généralement Parallèlement à la construction de ces villas,hautes et bordées de frises. d’autres maisons de bois, plus modestes cel-les-là, sont élevées à Rosendaël autour de27 l’avenue Vallon (actuelle avenue LouisVilla Ziegler Herbeaux) où se crée un véritable « quartierSitué sur l’avenue du Casino, en bordure d’un de bois » peuplé de pêcheurs, de maraîchersmagnifique parc arboré, ce pavillon de bois a et de petits commerçants. Si de nos joursété construit en 1881 d’après un plan proba-identiques, qui ont été bâties sur le front debeaucoup de ces demeures se dissimulentblement établi par Adolphe Van Moe, archi-mer vers 1892. La première appartenait à underrière de sobres façades en briques, il esttecte départemental chargé de l’arrondisse-pharmacien de Hondschoote et la seconde àment de Dunkerque. Cette maison de maîtreencore possible d’admirer quelques-unes de un marbrier de Lille. Pour compenser l’étroi-ces petites maisons à Rosendaël rues desse distingue des autres villas par son architec-tesse de la parcelle qu’elles occupaient, lesPêcheurs, Marcel Hénaux (ancienne rue desture résolument novatrice. L’ensemble de la deux architectes ont développé des façadesbâtisse, d’une superficie de 200 mètres carrés,Glacis), Léon Blum ou avenue Louis tout en hauteur où s’étageaient terrasse, lo-est en effet constitué de quatre corps de bâti-Herbeaux, mais également à Malo-les-Bains, gette et belvédère. Si à l’heure actuelle tou-notamment rue Oscar Dellile. Pour chacunement dont trois sont identiques en rez-de-
Dunkerque Magazine - N∞172 - FÈvrier 2007
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