Note rapide N° 625 - juillet 2013 www.iau-idf.fr Victimation et sentiment d’insécurité en Île-de-France : le point en 2013 La méthodologie de l’enquête « victimation et sentiment d’insécurité » de 2013 : • terrain confié à l’institut de son- dage TNS Sofres au terme d’un appel d’offre; • passation des questionnaires entre janvier et février 2013; • réalisée par téléphone au moyen du système CATI (Computer Assisted Telephone Interview : réponses saisies directement sur l’ordinateur par l’enquêteur); • tirage aléatoire des numéros composés; • une seule personne interviewée par ménage contacté, tirée au hasard par la méthode de Kish*; • 10500 Franciliens âgés de 15 Pour la septième fois depuis 2001, les Franciliens en insécurité. Ils étaient 57,5 % ans et plus interrogés; en 2011. Le détail montre que :se sont exprimés sur l’insécurité, réelle ou ressen- • plusieurs critères contrôlés: le • 13,7 % des enquêtés placent la sexe, l’âge, l’activité de la per-tie, à laquelle ils sont confrontés au quotidien. délinquance en tête des priori- sonne interrogée, la professionL’enquête de terrain s’est déroulée entre janvier tés assignées au gouvernement, du chef de famille, le nombre et février 2013. contre 18 % en 2011 (39,2 % en de personnes du foyer, la struc- 2001).
Pour la septième fois depuis 2001, les Franciliens en insécurité. Ils étaient 57,5 % se sont exprimés sur l’insécurité, réelle ou ressen-en 2011. Le détail montre que : tie, à laquelle ils sont confrontés au quotidien. • 13,7 % des enquêtés placent la L’enquête de terrain s’est déroulée entre janvier délinquance en tête des priori-tés assignées au gouvernement, et février 2013. contre 18 % en 2011 (39,2 % en 2001). L’évolution de la préoc-D’ abord conçues rer le sentiment d’insécurité et les cupation « sécuritaire » au fil tionnelles, les enquêtes de victi- son ancienneté, sa constance partie lié au contexte social, mation s’avèrent aujourd’hui (même questionnaire et même politique, économique et indispensables pour étudier les mode de recueil au fil des médiatique au moment de l’en-phénomènes d’insécurité. Pion- enquêtes), la taille (10 500 Fran- quête. nière en la matière,l’enquête « vic- ciliens interrogés à chaque fois) et • 51 % des enquêtés déclarent timation et sentiment d’insécurité la représentativité de son échan- avoir peur, au moins de temps en Île-de-France » est la seule en tillon,cette enquête fait référence. en temps, chez eux, dans leur France réalisée à l’échelle d’une quartier le soir ou dans les région. Financée par le conseil Le sentiment d’insécurité transports en commun,soit une régional d’Île-de-France, elle est à nouveau en baisse part relativement stable par reconduite tous les deux ans Selon l’enquête 2013, 55,5 % des rapport à 2011 (51,6 %). Ils depuis 2001.Elle permet de mesu- Franciliens interrogés se sentent étaient 53,8 % en 2001.
La méthodologie de l’enquête « victimation et sentiment d’insécurité » de 2013 : • terrain confié à l’institut de son-dage TNS Sofres au terme d’un appel d’offre ; • passation des questionnaires entre janvier et février 2013 ; • réalisée par téléphone au moyen du système CATI ( Computer Assisted Telephone Inter view : réponses saisies directement sur l’ordinateur par l’enquêteur) ; • tirage aléatoire des numéros composés ; • une seule personne interviewée par ménage contacté, tirée au hasard par la méthode de Kish*; • 10 500 Franciliens âgés de 15 ans et plus interrogés ; • plusieurs critères contrôlés : le sexe, l’âge, l’activité de la per-sonne interrogée, la profession du chef de famille, le nombre de personnes du foyer, la struc-ture des ménages de jeunes (15
N° 625 - juillet 2013 www.iau-idf.fr Victimation et sentiment d’insécurité en Île-de-France : le point en 2013
d’agglomération. Reproduite depuis la première enquête, cette méthodologie per-met d’obtenir un échantillon conséquent et représentatif de la population francilienne, et ainsi de pouvoir suivre les évolutions en matière d’insécurité. * Procédure de sélection au hasard par l’ordina-teur d’un individu parmi les individus éligibles d’un ménage.