La lecture à portée de main
Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement
Je m'inscrisDécouvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement
Je m'inscrisDescription
Sujets
Informations
Publié par | LA-VIE-ILLUSTREE |
Publié le | 12 juin 1903 |
Nombre de lectures | 39 |
EAN13 | 3607910096573 |
Langue | Français |
Poids de l'ouvrage | 11 Mo |
Extrait
Numéro 243. 12 Juin 1903
LA VIE ILLUSTRÉE
LES ÉVÉNEMENTS DE LA FRONTIÈRE MAROCAINE . — M. JONNAR T A FIGUI G
i ?
w.
w »
...
i-'nr
uf.i!.1
L'amc l d e Kigui g (jG U'UonnoO'Conno r MJV1 . . Jonnar t
LE GOUVERNEU R GÉNÉRAL, LE GÉNÉRAL O'CONNO R ET L'AMEL DE FIGUIG QUITTAN T BENI-OUNI F POU R ZENAGA
(Clich é d e M . II . Jacques , communiqu é pa r M . E . Lerou x iils) L A VI E ILLUSTRÉ E
: • *%<>.
mm
: i
j • w a
«r-' i '. V
M . Clarelie M . Rostan d M . Pau l Ilcrvieu
LA RECEPTIO N DE M . EDMON D ROSTAN D A L ACADÉMI E FRANÇAISE . — I. E RÉCIPIENDAIR E LISAN T SON DISCOUR S
Une grande première à l'Institut. — La réception de M. Edmond Rostand
L'habit, obtint donc un gros succès et l'habit de M. Paul Hervieu, N l'attendait depuis des mois, de s moi s e t encore des mois, cette
parrain du récipiendaire avec M. Jules Claretie, un habit plus moderne réception, fameuse devant qu e les portes de l'Institut fussent, 0 et peut-être aussi élégant — d'aucuns disent môme davantage, qui sont, ouvertes à la foule des admirateurs et des admiratrices de l'auteur
sans doute, mal in-do Cyrano de
Bergeformés, — pâlit à rac, disposés à
apcôté du drap vert, plaudir auxpériodes
vert, comm e les lau-— que, (tans un
riers de la gloire, du temps, l'on espéra
dramaturge de l'.-li-en vers — du
Benjamin de l'Académie ijlon. Mais le
triomphe fut pourla cape, française. Ah ! M.
Rostand peut se pour la capa
espagnole, endossée par lia I ter, si j'ose
employer une formule l'auteur des
Itomanesques. aussi peu poétique,
Le s immortels , d'avoir fait tirer la
d'habitude, se con -langue à toutes les
tentent dedissimuler snoliinett.e s de s
leur grande tenue « faubourgs» et des
m sous quelqu e bour-« deux rives».
Comgeoi s pardessus . bien l'a-t-on espéré,
M. Rostand a em -combien l'a-t-on
déprunlé leur vête-siré, combien l'a-t- V. mentd'extérieu r aux on appelé, le
bien(ils bronzés del'Ibé- I heureux discours de
rie. Le discours, lui c e bienheureu x
aussi, a obtenu la homme . Aussi, on
faveur du public, et i s aspirait a considérer
le couplet de s pê-le rimeurdel a
Princheurs de lune fut cesse Lointaine, sous
presque aussi ap- " l'habit vert qui
ocplaudi que la tirade troya. jadis,
l'immordes nez, dans Cyrano ARRIVE S DE M" " talité à M. Henri de PRINCESS E MATH11.DE
DEPAR T DK M -SARAII-BERNHARD T et qu e celle du cha-Bornier, mort
depeau dans )'Aiglon. Le dommag e réside (k ceci que cell e première puis, comm e maints immortels, et dans sa chair, et dans l'esprit de
triomphale n'aura point de lendemain. ceux qui lui survivent. Eh ! bien on l'a vu l'habit vert de M Edmond
Mais, j'y songe , pourquoi M. Edmon d Rostand, n'organiserait-il pas Rostand, mais peu s'en fallut qu'on ne le contemplât point, attendu
comm e ses amis, Constant Coquelin et Sarah-Bernhardt, une tournée qu e le tailleur, à une heure près, n e livrait pa s le chef d'œuvre définitif,
mondiale, au cours de laquelle il réciterait, de cette voix agréable qui un habit sanglé, boutonné, un habit « bien personnel », en un mot,
fait un sort, à chaque mot, le désormais célèbre discours académique ? en ceci qu'il est pareil, non à ceux que portent les académiciens
d'auCe serait un joli cadeau à faire à un iinpressario... 11. D E NVEINDEL . jourd'hui, mais à ceux que portaient les académiciens d'hier.