Les Français et l agriculture
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^ĂůŽŶ ĚĞ ů͛ĂŐƌŝĐƵůƚƵƌĞ >͛ĂŐƌŝĐƵůƚƵƌĞ Ğƚ ůĞƐ ƌƵƌĂƵdž > s ͛ D Z'K : h / Ϯϭ & sZ/ Z ϮϬϭϵ ϮϬ, Sondage réalisé avec pour et Recueil Mét hodologie ŶƋƵġƚĞ ƌĠĂůŝƐĠĞ ĂƵƉƌğƐ Ě͛ƵŶ ĠĐŚĂŶƚŝůůŽŶ ĚĞ &ƌĂŶĕĂŝƐ ŝŶƚĞƌƌŽŐĠƐ ƉĂƌ ŝŶƚĞƌŶĞƚles 20 et 21 février 2019 Echantillon Echantillon de1 004 Françaisreprésentatif de la population française âgée de 18 ans et plus La représentativité deů͛ĠĐŚĂŶƚŝůůŽŶest assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, niveau de diplôme et profession deů͛ŝŶƚĞƌǀŝĞǁĠaprès stratification par région et catégorie Ě͛ĂŐŐůŽŵĠƌĂƚŝŽŶ. WƌĠĐŝƐŝŽŶƐ ƐƵƌ ůĞƐ ŵĂƌŐĞƐ Ě͛ĞƌƌĞƵƌ Chaque sondage présente une incertitude statistique queů͛ŽŶappelle margeĚ͛ĞƌƌĞƵƌ. Cette margeĚ͛ĞƌƌĞƵƌsignifie que le résultat Ě͛ƵŶsondage se situe, avec un niveau de confiance de 95%, de part etĚ͛ĂƵƚƌĞde la valeur observée. La margeĚ͛ĞƌƌĞƵƌdépend de la taille deů͛ĠĐŚĂŶƚŝůůŽŶainsi que du pourcentage observé.

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Publié le 21 février 2019
Nombre de lectures 13 436
Langue Français

Extrait

SaloŶ de l’agƌiĐultuƌe L’agƌiĐultuƌe et les ƌuƌaudž
LEVÉE D’EMBARGO JEUDI Ϯϭ FEVRIER ϮϬϭ9 À ϮϬH
Sondage réalisé avec
pour
et
Recueil
Mét
hodologie
EŶƋuġte ƌĠalisĠe aupƌğs d’uŶ ĠĐhaŶtilloŶ de FƌaŶçais iŶteƌƌogĠs paƌ iŶteƌŶetles 20 et 21 février 2019
Echantillon
Echantillon de1 004 Françaisreprésentatif de la population française âgée de 18 ans et plus
La représentativité del’ĠĐhaŶtilloŶest assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, niveau de diplôme et profession del’iŶteƌǀieǁĠaprès stratification par région et catégorie d’aggloŵĠƌatioŶ.
PƌĠĐisioŶs suƌ les ŵaƌges d’eƌƌeuƌ
Chaque sondage présente une incertitude statistique quel’oŶappelle marged’eƌƌeuƌ. Cette marged’eƌƌeuƌsignifie que le résultat d’uŶsondage se situe, avec un niveau de confiance de 95%, de part etd’autƌede la valeur observée. La marged’eƌƌeuƌdépend de la taille del’ĠĐhaŶtilloŶainsi que du pourcentage observé.
Sile pouƌĐeŶtage oďseƌǀĠ est de … Taille de l’EĐhaŶtilloŶ50%30% ou 70% 40% ou 60% 20% ou 80% 10% ou 90% 5% ou 95% 10010,04,4 6,0 8,0 9,2 9,8 2003,1 4,2 5,7 6,5 6,9 7,1 3002,5 3,5 4,6 5,3 5,7 5,8 4002,2 3,0 4,0 4,6 4,9 5,0 5003,6 4,1 4,4 4,51,9 2,7 6003,3 3,7 4,0 4,11,8 2,4 8001,5 2,5 2,8 3,2 3,5 3,5 9001,4 2,0 2,6 3,0 3,2 3,3 1 0001,4 1,8 2,5 2,8 3,0 3,1 2 0001,8 2,1 2,2 2,21,0 1,3 30001,4 1,6 1,8 1,80,8 1,1 Lecture du tableau:Dans un échantillon de 1000 personnes, si le pourcentage observé est de 20% la marged’erreurest égale à 2,5% : le pourcentage réel est donc compris dansl’intervalle[17,5 ; 22,5].
Les principaux enseignements
Al’oĐĐasioŶdu salon del’agƌiĐultuƌe,nous avons souhaité consacrer notre sondage hebdomadaire Odoxa-Dentsu Consulting pour France Info et le Figaro àl’iŵagedel’agƌiĐultuƌeet des agriculteurs, et, au-delà, au quotidien des personnes vivant en milieu rural. Pour cela, nous avons détaillé les résultats très finement selon le territoire habité par nos concitoyens et proposons notamment une clé de lecture auprès des Français vivant en milieu rural. Nous avons aussi posé une question spécifique inédite permettant de mesurer les avantages et inconvénients perçus à être un « Français des villes » ou un « Français des champs ».
Voici les enseignements clés de ce sondage :
1. 2.
3.
4.
Les agƌiĐulteuƌs soŶt pléďisĐités et les ƌuƌaux diseŶt avoiƌ uŶe vie plus heuƌeuse Ƌue les uƌďaiŶs … ŵais ils pâtisseŶt de difficultés de connexion à internet/4G, aux services publics et au marché del’eŵploi
Les agriculteurs sont plébiscités : 85% des Français en ont une bonne opinion Il faut dire que les Français les jugent à la fois « sympathiques » (79%), « passionnées » (88%), « courageux » (92%) et surtout « utiles » (93%) Inversement, 7 Français sur 10 (71%) et les trois-quarts des ruraux (75%) sont persuadés que la politique agricole del’UŶioŶEuropéenne joue un rôle négatif pourl’agƌiĐultuƌeet les agriculteurs français Vaut-il mieux être un Français des villes ou un Français des champs ? Cela se discute : les ruraux pensentƋu’ilsont une vie plus heureuse etƋu’ilsvivent dans un meilleur endroit pour élever des enfants (sans stress notamment), mais ils disent souffrird’uŶe absence de services publics etd’uŶeconnexion à internet comme au marché del’eŵploi
Gaël Sliman, Co-foŶdateuƌ et pƌésideŶt d’Odoxa
Synthèse détaillée du sondage (1/5)
Les agriculteurs sont plébiscités : 85% des Français en ont une bonne opinion
C’estpeu de dire que les agriculteurs constituentl’uŶedes professions les plus appréciées de nos concitoyens. Dans notre sondage 85% des Français disent avoir une bonne opinion des agriculteurs.
Si le chiffre est spectaculaire, ilŶ’estguère nouveau : le score observé en ce mois de février 2019 est sensiblement le même que celui enregistré il y a deux ans (87% en février 2017) ou il y a quatre ans (82% en février 2015).
Cette fantastique coted’aŵouƌest en outre largement consensuelle : quelle que soitl’oƌieŶtatioŶpartisane, le sexe,l’âge,le milieu social et ou le territoire (et quel’oŶsoit urbain ou rural), partout en France on adore les agriculteurs !
82% des sympathisants « Insoumis », autant parmi les sympathisants RN, 88% des « LaREM » et 91% des LR ont une bonne opinion des agriculteurs.
On retrouve le même consensus au niveau générationnel avec 81% (auprès des 18-24 ans) à 90% (auprès des plus de 65 ans) de popularité selon les tranchesd’âges,comme au niveau sociologique avec 83% de popularité auprès des « CSP+ » (cadres, professions intermédiaires) et 84% auprès des CSP- (employés, ouvriers)même au niveau du territoire ilŶ’LJa guère de différencesd’appƌĠĐiatioŶsselon quel’oŶhabite en milieu rural ou hyper-urbain : 82% des ruraux comme des habitants del’aggloŵĠƌatioŶparisienne ont une bonne opinion des agriculteurs.
Il faut dire que les Français les jugent à la fois « sympathiques » (79%), « passionnées » (88%), « courageux » (92%) et surtout « utiles » (93%)
Notre « cribled’iŵagedétaillée » des agriculteurs explique assez bien cette formidable image globale. En effet, dans le détail, les Français les perçoivent comme des gens « courageux » (92%), « sympathiques » (79%) et « passionnés » (88%). Mieux encore, ils sont « proche des gens » (69%) et surtout sont unanimement jugés « utiles » (93%) par leurs concitoyens.
Synthèse détaillée du sondage (2/5)
Non seulement toutes ces qualités leurs sont prêtées, mais en plus, les défauts ou traitsd’iŵagenégatifs que nous avons testés dans le sondage sont inversement, très largement réprouvés par les Français qui ne les jugent ni « passéistes » (65% réfutent ce qualificatif), sachant sûrement combien ils sont désormais hyperconnectés, ni « pollueurs » (52% ne leur prêtent pas ce qualificatif), alors même que ce reproche leur a souvent été fait : il y a quatre ans, en février 2015, une majorité de 52% de Français leur attribuaient encore ce qualificatif.
Finalement, nos agriculteursŶ’oŶt Ƌu’uŶseul défaut aux yeux de nos concitoyens, ils seraient un peu « râleurs » (51% vs 46% leur prêtent ce qualificatif). CeŶ’estpas bien méchant, et surtout, ce traitd’iŵagetrès « gaulois réfractaire », leur est bien moins attribuéƋu’ily a quelques années : en 2015, 67% des Français les traitaient de « râleurs ».
Bref,Đ’estun « strike » en termesd’iŵage …et cela explique évidemment pourquoi, années après années, les hommes politiques sont si nombreux à se presser au salon del’agƌiĐultuƌepour montrer combien eux-aussi aiment les agriculteurs.
# récupération ?
Inversement 7 Français sur 10 (71%) et les trois-quarts des ruraux (75%) sont persuadés que la politique agricole del’UŶioŶEuropéenne joue un rôle négatif pourl’agƌiĐultuƌeet les agriculteurs français
Si les agriculteurs sont plébiscités, le rôle del’Euƌopematière de politique agricole est plus que vilipendé. 71% de nos concitoyens estiment ainsien que « la politique agricole del’UŶioŶEuropéenne joue un rôle négatif pourl’agƌiĐultuƌeet les agriculteurs français ».
Seulement 28% pensent àl’iŶǀeƌse Ƌu’ellejoue un rôle positif pour ces derniers.
Cela peut sembler un peu étonnant au regard des budget très importants injectés chaque année via la « PAC » dansl’agƌiĐultuƌeFrançaise, mais cela s’edžpliƋueprobablement par les très nombreuses critiques émises par les agriculteurs eux-mêmes àl’Ġgaƌddes règlement et contraintes parfois jugées absurdes imposés par Bruxelles pour mettre au norme les exploitations.
Synthèse détaillée du sondage (3/5)
Excessif voire injusteou pas, ce sentiment quel’Euƌope« plombe » notre agriculture et nos agriculteurs est en tout cas largement partagé dans l’opiŶioŶ,ceux qui habitent en milieu rural (75% le pensent), et qui sont eux-mêmeset notamment auprès des plus concernés de nos concitoyens, agriculteurs ou vivent à leur contact immédiat.
Maisd’ailleuƌs,au-delà del’Euƌopeet de sa politique, comment vivent les ruraux ? Dansl’aďsoluet en comparaison avec leurs concitoyens vivant en milieux plus urbains ? Sont-ils plus heureux, connaissent plus de difficultés quotidiennes ?C’estce que nous avons voulu savoir à travers un crible inédit sur la vie quotidienne des Français selon leur typed’haďitat.
Vaut-il mieux être un Français des villes ou un Français des champs ? Cela se discute : les ruraux pensentƋu’ilsont une vie plus heureuse etƋu’ils vivent dans un meilleur endroit pour élever des enfants (sans stress notamment), mais ils disent souffrird’uŶeabsence de services publics et de difficultés de connexionsà internet comme au marché del’eŵploi
Habiter en milieu rural et/ou dans ces zones dites périurbaines, dont on parle beaucoup depuis ces dernières années pour souligner leur sentiment d’aďaŶdoŶet de mal-être, ne présente pas que des inconvénients. Loins’eŶfaut
Les Français qui habitent ces territoires sont même ceux qui se disent avoir la vie la plus heureuse !
Ils sont 83% à direƋu’ilsont « une vie heureuse » en milieu rural, alors que leurs concitoyens vivant en agglomération parisienne ne sont « que » 71% à le penser.
Plus globalement, les ruraux (88%) comme les « périurbains » (79% de ceux vivant dans des petites villes et des villes moyennes de 2 000 à moins de 100 000 habitants) sont bien plus nombreux que les autres à estimerƋu’ilshabitent « un bon endroit pour élever des enfants ». En agglomération parisienne, seule une personne sur deux (51%) le pense
Il y a sans doute deux raisons à ces sentiments si positifs des ruraux et périurbains (« vie heureuse » et « bon endroit pour élever des enfants ») :
Synthèse détaillée du sondage (4/5)
D’aďoƌd,dans ces zones rurales et périurbaines, les gens sont bien plus nombreux à jugerƋu’illeur est facile de trouver un logement : 54% des ruraux comme des périurbains le pensent, alors que les habitants des grandes villes (plus de 100 000 habitants) ne sontƋu’uŶeminorité (47%) à le penser et ceux del’aggloŵĠƌatioŶparisienne sont même les trois-quarts (74%) à penser le contraire.
Ensuite, en zones rurales et dans les villes petites et moyennes, les gens estiment que leur vieŶ’estpas stressante (seulement 27% à 30% ressentent du stress) alors que les Français habitant dans les grandes villes sont un sur deux (49%) à avoir une vie stressante et que les « Parisiens » sont plus des deux-tiers (67%) à estimer vivre dans le stress !
Malheureusement pour eux, le bonheurŶ’estpas totalement dans le pré
Le sentimentd’aďaŶdoŶ(laissés de côté) ressenti par la France rurale et périurbaine se voit aussi très bien dans notre crible :
L’isoleŵeŶtvoit déjà sur les indicateurs de mobilité et de connexion à internet et à la 4G. Ainsi, 4 ruraux sur 10 disentse Ƌu’ilsne peuvent pas se déplacer facilement (alors que 84% à 89% des habitants des grandes villes le peuvent) et presque un sur deux (46%) dit ne pas avoir un bon accès à internet et à la 4G (alors que 88% des Parisiens ont ce bon accès).
Ce sentimentd’isoleŵeŶtest surtout patents’agissaŶtdes principaux services publics : près des deux-tiers (63%) des Français habitant en zones rurales estimentƋu’ils Ŷ’oŶtpas de nombreux services publics sur leur territoire (santé, poste, emploi, etc.) alors que leurs concitoyens sont une proportion inverse (66% en moyenne nationale et même 87% en agglomération parisienne) à en estimerƋu’ilsen bénéficient.
Mais il y a pire :l’eŵploi.
Dans ce domaine, il existe même un continuum parfait dans les perceptions selon la densité du tissu urbain : plus on habite en zone urbaine, plus on estime quel’oŶhabite un territoire où le marché del’eŵploiest « dynamique ».
Ainsi, alors que les ruraux ne sont que 16% à le penser de leur territoire et les périurbains 20% (plus de 8 sur 10 pensent donc habiter une zone morte en termesd’eŵploi!), les Français habitant les grandes villes sont 37% à le penseret les « Parisiens » sont même une majorité de 54% à jugerƋu’ilshabitent une zone dynamique en termesd’eŵploi.
Synthèse détaillée du sondage (5/5)
Si ce panorama entre Français des villes et Français des champs montre bien de spectaculaires différences de perceptions et des atouts et handicaps très clairs selon les territoires, il est en revanche un point de convergence total entre tous nos concitoyens : le pouvoird’aĐhat.
Quel que soit le territoire tout le monde en France est convaincu que son pouvoird’aĐhatest MAUVAIS.C’est l’opiŶioŶ,en moyenne de plus de 6 Français sur 10, mais surtout, ce sentiment négatif sur le pouvoird’aĐhatest partagé dans des proportions identiques sur tout le territoire.
Ainsi, seule une minorité de 37% des ruraux, de 38% des périurbains, de 39% des habitants des grandes villes et de 35% de ceux del’aggloŵĠƌatioŶ parisienne pense avoir un « bon pouvoird’aĐhat».
C’estassez logique : si les niveauxd’eŵploiet de rémunération augmentent avec le tissu urbain, le coût de la vie et notamment del’iŵŵoďilieƌ(et souvent des transports) est lui aussi indexé sur cette variable.
Cela fait au moins un point de convergence pour tous nos concitoyens
Réseaux sociaux (1/2) L’œil de VĠƌoŶiƋue Reille Soult, CEO de DeŶtsu CoŶsultiŶg
UŶe agƌiĐultuƌe ĐoŶŶeĐtĠe Ƌui s’edžpƌiŵe le plus souǀeŶt suƌ des sujets pƌatiƋues
Les agriculteurs sont depuis longtemps connectés et grands utilisateurs des outils du web. En effet, les aides européennes, les ventes de produits, les négociations de filières, les prévisions météo, la planification du travail, presque tout se passe via les outils en ligne et les agriculteurs savent parfaitement utiliser non seulement le web mais aussi les nouveaux outils et nouvelles technologies. Certes, une fracture des usages persiste, mais elle est faible et diminue chaque année.
Les usages du web étant courant,les agriculteurss’expƌiŵeŶtsur des données et sujets très concrets qui rythment leur quotidien professionnel: vie pratique, conseils et usages sur le matériel, conseils et usages par filière, échanges sur les nouveaux enjeux de récoltes, débats sur le bio, échanges sur les nouvelles pratiques environnementales et sur les nouvelles technologies, etc. Al’edžĐeptioŶde débats sur les marges et les négociations avec les distributeurs, peu de polémiques politiques. Celles-ci sont plutôt renvoyées aux corps intermédiaires et en particulier à la FNSEA. Les débats politiques portent principalement sur des points très pratiques et concrets comme, par exemple, la simplification des normes pour faciliter le circuit court.
On notera quele sujet le plus commun àl’eŶseŵďledes forums est celui del’eŶdetteŵeŶtet des faibles revenusce point, les messages sont majoritairement des témoignages et une colère est perceptible, voire. Sur une forme de détresse.
Réseaux sociaux (2/2) L’œil de VĠƌoŶiƋue Reille Soult, CEO de DeŶtsu CoŶsultiŶg
Une profession appréciée, mais des pratiques qui préoccupent
Les commentaires sur les agriculteurs sont moins nombreux que ceux surl’agƌiĐultuƌe. Ces messages sont principalement positifs et saluent leur courage et leur travail quotidien perçu comme difficile. Les internautes pointent la solitude et la précarité de nombred’agƌiĐulteuƌset beaucoup réclament plus de soutien. Ils les remercient également pour leur action quotidienne.
Les images et messages sur les agriculteurs sont globalement positifs et démontrent un fort attachement à cette profession.
IlŶ’eŶest pas toujours de même surl’agƌiĐultuƌe.L’agƌiĐultuƌeest jugée indispensable, mais ses pratiques sont largement critiquées. Abattage et souffrance animale, glyphosate et produits phytosanitaires, constituent autant de fronts de critiques. Les internautes pointent une contradiction entre les besoins de produits sains et de protection del’eŶǀiƌoŶŶeŵeŶtune course à la productivité qui ne profite ni aux agriculteurs, ni auxet consommateurs , ni à la planète.
À la veille du salon del’agƌiĐultuƌe,les internautes saluent les hommes, mais surveillent leur production !
Véronique Reille Soult, CEO de Dentsu Consulting
Retrouvez les éléments détaillés del’aŶalLJsesur les réseaux sociaux à la fin de ce rapport
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